Est-il garanti que ces travaux vont se réaliser?
Oui. La première phase de ce projet, soit le réaménagement du square Dorchester, compte sur une enveloppe budgétaire de 9,6 M$.
Est-ce que des budgets sont prévus pour l’entretien?
Oui. Un plan de gestion du site sera élaboré, lequel précisera, entre autres, le protocole ainsi que les ressources humaines et financières nécessaires aux activités d’entretien.
Combien de temps les travaux dureront-ils?
Les travaux ont débuté en 2008 et se poursuivront jusqu'en 2012. Les interventions seront réalisées en deux grandes phases :
1. Square Dorchester : travaux achevés, restauration des monuments
2. Place du Canada et interface avec la rue De La Gauchetière : 2011-2012
Quels seront les impacts des travaux sur la circulation, le stationnement
et
la fréquentation du square
et
de la place?
Les informations seront mises à jour régulièrement sur le site web afin d’informer les usagers et les riverains sur les contraintes reliées aux travaux. Des communiqués seront aussi transmis aux gestionnaires des immeubles riverains pour une plus grande diffusion de l’information.
Y aura-t-il un plan de gestion des activités et des événements?
Oui. Un plan de gestion est en cours d’élaboration afin d’encadrer le type d’activités et d’événements qui pourront se dérouler au square Dorchester et à la place du Canada une fois les travaux terminés. L’objectif est d’assurer le bon équilibre entre les attentes des usagers, les besoins des riverains, le caractère des espaces publics et la pérennité des lieux. Cette évaluation sera aussi faite en considérant la complémentarité de trois grands secteurs du centre-ville : le square Dorchester et la place du Canada, le Quartier International et le Quartier des spectacles.
Y aura-t-il une commémoration de l’ancien cimetière Saint-Antoine?
Oui. Un mandat a été confié à Héritage Montréal pour conseiller la Ville de Montréal sur la forme que pourra prendre cette commémoration.
Pourquoi déplacer les sépultures de l’ancien cimetière Saint-Antoine?
L’élaboration du concept d’aménagement prend en compte la présence de l’ancien cimetière Saint-Antoine (1799-1854) de manière à minimiser autant que possible l’impact des futurs travaux sur les sépultures en place. Toutefois, il est certain que certaines d’entre elles devront être prélevées. Pour ce faire, les archéologues de la Ville de Montréal retiendront les services d’une firme spécialisée en archéologie pour effectuer les prélèvements au terrain. Ces derniers se feront de manière scientifique et dans le plus grand respect des sépultures, en lien avec des savoir-faire pratiques et théoriques éprouvés par le bio-archéologue responsable des prélèvements. Les sépultures seront dégagées, enregistrées et prélevées au moyen de prise de notes, de relevés planimétriques, altimétriques et photographiques et de fiches descriptives. Les ossements seront placés dans des sacs étiquetés selon leur provenance archéologique et rangés dans des boîtes de type Archives. Ces boîtes seront transportées aux bureaux de la firme pour nettoyage, inventaire et analyse de leur contenu avant d’être transférées à la Réserve des collections archéologiques de la Ville de Montréal. De cette réserve, les ossements seront transférés et réinhumés au cimetière Notre-Dame-des-Neiges. Notons qu’il existe un précédent justifiant cette importante décision : les sépultures retirées du site en 1869 dans le but de lotir le terrain de la Fabrique de la paroisse Notre-Dame ont été transportées au Cimetière catholique Notre-Dame-des-Neiges sur le mont Royal. Le geste de translation posé par la Ville, la Fabrique et le Cimetière s’inscrit donc dans une continuité historique.
Enfin, soulignons que le cimetière Saint-Antoine est considéré comme un site archéologique et qu’il est recensé à l’Inventaire des sites archéologique du Québec (ISAQ). En ce sens, les sépultures mises au jour sont considérées comme autant d’artefacs. Le site et son contenu sont donc assujettis à l’application de la Loi sur les biens culturels et touts prélèvements doit faire l’objet d’un permis de recherche archéologique délivré par le ministère de la Culture, des Communications et de la Condition féminine du Québec.
