Cliquez sur l'image,
pour une version agrandie. |
|
|
Côté est. ©Ville de Montréal, 2006
|
|
|
Côté ouest, avec la grande queue. ©Ville de Montréal, 2006
|
|
Les termes
précédés d'un
sont définis au glossaire. |
Nom du bâtiment : |
Moulin à vent de Pointe-Claire
|
Adresse civique : |
|
Arrondissement ou ville
: |
Pointe-Claire
|
Secteur d'intérêt patrimonial
: |
La pointe
|
Localisation
: |
|
|
|
|
|
|
|
Évolution du bâtiment En 1709-1710, les sulpiciens, seigneurs de l’île de Montréal, font construire le moulin à vent de Pointe-Claire par les charpentiers Léonard et Charles Paillé dit Paillard et par le maçon Jean Mars. Les seigneurs encouragent ainsi le développement de leur seigneurie en fournissant aux habitants locaux un moulin pour moudre leurs grains. Bien que les guerres iroquoises soient terminées, la menace est jugée suffisante pour donner également au bâtiment un caractère défensif, notamment par l’ajout de meurtrières. Le moulin est exploité par bail par des meuniers. Ils sont une dizaine à avoir successivement utilisé le moulin jusqu’en 1837, année où les sulpiciens le vendent à un propriétaire exploitant.
Les activités du moulin cessent vers 1866. La paroisse de Saint-Joachim acquiert l’emplacement et en cède la jouissance aux soeurs de la Congrégation de Notre-Dame la même année. Vers 1896, ces dernières transforment le moulin en observatoire en remplaçant sa toiture conique par un toit terrasse. Une éolienne, installée sur le toit pour pomper l’eau d’un puits pour le couvent, demeure en fonction jusqu’en 1916, année où ce dernier est relié à l’aqueduc municipal.
En 1962, les soeurs entreprennent des rénovations visant à redonner au moulin son apparence du XVIIIe siècle. Son mécanisme n’est cependant pas reconstruit. Le moulin est classé bien archéologique par le gouvernement du Québec en 1983.
|
Autres occupants marquants
Propriétaires : |
- Soeurs de la Congrégation de Notre-Dame
(propriétaire du 1866-06-08 à aujourd'hui) La Congrégation de Notre-Dame est fondée à Montréal au milieu du XVIIe siècle par Marguerite Bourgeoys avec pour mission première l’éducation des jeunes filles. En 1866, la Fabrique de la paroisse de Pointe-Claire donne à la Congrégation, en échange d’un lot au village de Pointe-Claire, le terrain de la pointe du moulin. La communauté se doit toutefois, pour conserver la jouissance de l’emplacement, d’y établir une école et un couvent conformément à des ententes préalables.
|
Transformations majeures :
(dernière mise à jour
le 2 juillet 2006 ) |
- Travaux 1
Date des travaux : vers 1896 Modification à la volumétrie verticale du bâtiment.
Le moulin est converti en observatoire. Son toit conique est remplacé par un toit terrasse.
- Travaux 2
Date des travaux : 1962 Fin des travaux : 1962 Restauration ou recyclage du bâtiment.
Des travaux de charpente et de maçonnerie sont entrepris. Le toit terrasse fait place à un toit conique.
Concepteur de la transformation :
Marc Anger (architecte)
|
|
|
|
Le moulin à vent de Pointe-Claire est actuellement le deuxième plus ancien moulin banal de l’île de Montréal après celui de Senneville. Sa localisation, sur une pointe de terre s’avançant dans le lac Saint-Louis, est idéale pour profiter pleinement de la force des vents. Malgré les changements apportés à son toit, le moulin, avec sa tour circulaire de pierre, ses petites ouvertures, ses deux portes disposées à l’opposé l’une de l’autre, ses ailes et sa queue, témoigne de la manière de construire de tels bâtiments aux XVIIe et XVIIIe siècles. Sa conception simple mais fonctionnelle permet de répondre aux besoins des habitants locaux tout en respectant les ressources matérielles limitées des seigneurs au moment de sa construction.
La solidité de la maçonnerie de pierre et la présence de meurtrières, c’est-à-dire de petites ouvertures verticales permettant de tirer sur des assaillants, sont également des éléments architecturaux qui contribuent au rôle de ce moulin à vent dans le système défensif de l’île de Montréal.
|
|
Le bàtiment est protégé en vertu de la Loi sur le patrimoine culturel, en vigueur depuis le 19 octobre 2012, par les statuts suivants :Le bâtiment est identifié aux documents d'évaluation du patrimoine urbain dans les catégories suivantes : |
Bibliographie sur l'immeuble |
|
Pour plus d'information sur l'histoire
ou l'architecture du bâtiment,
veuillez consulter les sources suivantes :
- CUM, Architecture rurale (1986), pp. 402-405
- L'Amicale, Moulin Pointe-Claire (1980)
- Lemieux, Moulin Pointe-Claire (2005)
- Maisonneuve, Onze moulins à vent (1980)
- Miville-Deschênes, Moulins à vent (1977)
- Noppen, Moulin Pointe-Claire (1991)
- Objois, Meuniers seigneurie Montréal (1981)
- Pinard, Montréal, histoire architecture, vol. 2, pp. 320-325
- St-Georges, Les moulins à vents (1989)
|
Numéros de référence |
|
Bâtiment
: |
9999-39-0001-01
|
Propriété
: |
9999-39-0001
|
|