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Maison Henriette-Moreau ©Ville de Montréal, 2002
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Les termes
précédés d'un
sont définis au glossaire. |
Nom du bâtiment : |
Maison Henriette-Moreau
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Autres appellations : |
- Maison Lionais
- Manoir des Anges
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Adresses civiques : |
- 4100, avenue De Lorimier
- 4101, rue de Bordeaux
(façade secondaire)
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Arrondissement ou ville
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Le Plateau-Mont-Royal (Montréal)
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Secteur d'intérêt patrimonial
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Avenue De Lorimier (entre Sherbrooke Est et Gilford)
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Localisation
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Commentaire sur la construction
La date de construction initiale du bâtiment connu sous le nom de maison Henriette-Moreau n’est pas établie avec certitude. Le dossier de citation de la maison, préparé par la Ville de Montréal, mentionne que la résidence aurait été construite entre 1870 et 1873, et qu’elle est assurément érigée avant 1875, date à laquelle un acte notarié fait référence à la maison pour un prêt sur hypothèque. Ce contrat indique que le propriétaire est alors Jean-Dominique Edouard Lionais, mais il ne permet pas d’établir si c’est celui-ci ou Henriette Moreau qui érige la résidence.
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Évolution du bâtiment La maison Henriette-Moreau est construite vers 1872 dans un secteur appelé à l’époque village De Lorimier. Un garage est construit en 1955 du côté sud de la maison. La façade principale a conservé la majeure partie de ses éléments d’origine. La maison a été transformée en résidence pour personnes âgées et porte le nom de manoir des Anges.
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La maison Henriette-Moreau est l’un des plus anciens exemples de villas bourgeoises érigées sur le Plateau Mont-Royal. Elle est située dans le secteur De Lorimier, qui s’urbanise rapidement entre les années 1880 et 1915. Cette résidence de type pavillonnaire est implantée en retrait de la rue. Le carré de la maison est de grande dimension, et les trois étages en briques s’élèvent au-dessus d’un haut soubassement de pierre. La maison Henriette-Moreau est également un exemple intéressant de la combinaison de différents vocabulaires stylistiques, qui marque l’éclectisme architectural en vogue au cours de la deuxième moitié du XIXe siècle. La composition symétrique et sobre de la façade principale et le fronton triangulaire à base interrompue qui surmonte l’avant-corps central empruntent à la tradition néoclassique. Les corniches monumentales supportées par les consoles et la fenêtre à arc en plein cintre placée sous le fronton triangulaire sont d’inspiration italienne. La juxtaposition de ces éléments avec un toit à deux versants d’influence québécoise donne à cette villa bourgeoise une apparence tout à fait unique.
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Le bàtiment est protégé en vertu de la Loi sur le patrimoine culturel, en vigueur depuis le 19 octobre 2012, par le statut suivant :Le bâtiment est identifié aux documents d'évaluation du patrimoine urbain dans les catégories suivantes : |
Bibliographie sur l'immeuble |
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Pour plus d'information sur l'histoire
ou l'architecture du bâtiment,
veuillez consulter les sources suivantes :
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Numéros de référence |
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Bâtiment
: |
9943-53-3063-01
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Propriété
: |
9943-53-3063
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