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Manufacture Louis-Ovide-Grothé ©Ville de Montréal, 2002
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Manufacture Louis-Ovide-Grothé ©Ville de Montréal, 2002
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Les termes
précédés d'un
sont définis au glossaire. |
Nom du bâtiment : |
Manufacture Louis-Ovide-Grothé
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Autres appellations : |
- Édifice Grothé
- Édifice L.-O.-Grothé
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Adresses civiques : |
- 2000-2012, boulevard Saint-Laurent
- 21, rue Ontario Ouest
(façade latérale)
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Arrondissement ou ville
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Ville-Marie (Montréal)
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Secteur d'intérêt patrimonial
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Boulevard Saint-Laurent et rue Sainte-Catherine Est
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Localisation
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Date de construction initiale : |
1906
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Nom du concepteur de la
construction initiale : |
- Jean-Zéphirin Resther
(architecte) Jean-Zéphirin Resther (1857-1910) fait son apprentissage avec l’architecte George Browne ainsi qu’avec Victor Roy. Il est le fils de l’architecte Jean-Baptiste Resther, avec qui il pratique en association de 1876 à 1896. Parmi les plus connues de ses réalisations, on compte plusieurs édifices religieux, dont le Mont-Saint-Louis, 244 Sherbrooke Est (1887-1888), la maison des Pères du Très-Saint-Sacrement, 500-530 Mont-Royal Est (1892-1894), et le pensionnat du Saint-Nom-de-Marie, 628 Côte-Sainte-Catherine (1903-1905).
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Nom du propriétaire constructeur
: |
- Louis-Ovide Grothé
(propriétaire de 1906 à 1911) Le fabricant de cigares Louis-Ovide Grothé (1856-1911) est né à Montréal et a fondé la compagnie de tabac L.-O. Grothé et cie dans les années 1880. À son décès, l’entreprise familiale est administrée par trois de ses enfants, Albert-Armand, Louis-Émile et Raoul-Ovide. En 1938, les intérêts de la compagnie sont cédés à la société Imperial Tobacco qui en fait définitivement l’acquisition en 1942.
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Typologie d'origine : |
- Atelier / entrepôt / usine / garage
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Commentaire sur la construction
La date de construction initiale a été établie d’après la publication Le Prix courant, consultée dans le dossier du Répertoire d’architecture traditionnelle sur le territoire de la Communauté urbaine de Montréal.
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Évolution du bâtiment Louis-Ovide Grothé fait construire l’édifice Grothé sur un terrain acquis de la famille Chaplin en 1906. L’édifice est situé en bordure du boulevard Saint-Laurent et des rues Ontario et Clark. Les bureaux et les ateliers de confection de la compagnie Fashion Craft occupent l’aile située sur le boulevard Saint-Laurent à partir de 1907, tandis que la fabrique de cigares et l’entrepôt de tabac occupent le reste du bâtiment. La compagnie J.A. Besner and Sons devient propriétaire de l’édifice en 1949 pour y loger une manufacture de vêtements. En 1975, l’édifice est menacé de démolition et est acheté en 1980 par le ministère des Affaires culturelles du Québec. L’édifice Grothé est recyclé en logements et en commerces en 1983-1984 par la SDC-Habitation, selon les plans des architectes Riopel et Walsh. Le projet est supervisé par la Société immobilière du patrimoine architectural de Montréal (SIMPA), un organisme paramunicipal. L’aile Clark est entièrement reconstruite lors du recyclage de l’édifice Grothé afin d’aménager un stationnement souterrain.
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Autres occupants marquants
Propriétaires : |
- Ministère des Affaires culturelles du Québec
(propriétaire de 1980 à 1983) Le ministère de Affaires culturelles du Québec (aujourd’hui le ministère de la Culture et des Communications) achète l’édifice Grothé en 1980. Il le vend en 1983 à la Société immobilière du patrimoine architectural de Montréal (SIMPA), qui le cède la même année à la SDC-Habitation, le promoteur du projet de recyclage et une filiale de la Société de développement coopératif.
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Transformations majeures :
(dernière mise à jour
le 23 novembre 2004 ) |
- Travaux 1
Date des travaux : 1983 Fin des travaux : 1984 Restauration ou recyclage du bâtiment.
Recyclage du bâtiment en logements et commerces
Concepteur de la transformation :
Riopel et Walsh (architectes)
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Les bâtiments à fonctions industrielles et commerciales édifiés au début du XXe siècle au centre de la ville de Montréal se démarquent des constructions courantes de l’époque par leur architecture plus élaborée. L’édifice L.-O.-Grothé possède plusieurs éléments typiques aux constructions industrielles de cette époque, dont le parement de brique rouge, les fenêtres à arc surbaissé, les pilastres de brique qui dynamisent la façade et la corniche à motifs décoratifs en maçonnerie. L’édifice possède une charpente en acier et est abondamment fenêtré puisque les murs extérieurs ne portent pas de charges. Le rez-de-chaussée largement ouvert sur la rue comporte de grandes vitrines intégrées entre des pilastres en pierres de taille à chapiteaux ioniques. Aux étages supérieurs, des rangées de fenêtres ceinturent l’édifice. Elles sont encadrées par des pilastres de brique qui s’élèvent au-dessus des pilastres en pierres du rez-de-chaussée et qui accentuent la verticalité de la composition. Le traitement décoratif de la façade comprend également l’usage de briques de couleurs différentes. Les linteaux des fenêtres, les pilastres ainsi qu’un bandeau de la corniche sont soulignés par une brique beige qui contraste avec la brique rouge de l’ensemble.
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Le bàtiment est protégé en vertu de la Loi sur le patrimoine culturel, en vigueur depuis le 19 octobre 2012, par le statut suivant :Le bâtiment est identifié aux documents d'évaluation du patrimoine urbain dans les catégories suivantes : |
Bibliographie sur l'immeuble |
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Pour plus d'information sur l'histoire
ou l'architecture du bâtiment,
veuillez consulter les sources suivantes :
- CBC, Chemins de la mémoire (1990-99), vol. 2, pp. 70-71
- CCA, dossier documentaire, Édifice L.-O. Grothé
- CUM, Architecture industrielle, pp. 54-55
- CUM, Dossiers du répertoire, Bâtisse L.-O. Grothé
- GRASH, L.-O.-Grothé (1976)
- OAQ, Un siècle à bâtir
- Pinard, Montréal, histoire architecture, tome 1, pp. 96-101
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Numéros de référence |
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Bâtiment
: |
9941-50-0831-01
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Propriété
: |
9941-50-0831
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