Cliquez sur l'image,
pour une version agrandie. |
|
|
Église de la Mission catholique chinoise du Saint-Esprit ©Ville de Montréal, 2002
|
|
|
Les termes
précédés d'un
sont définis au glossaire. |
Nom du bâtiment : |
Église de la Mission catholique chinoise du Saint-Esprit
|
Autres appellations : |
- Secessionist Church of Scotland
- Chapelle Notre-Dame-des-Anges
- Église slovaque de Saint-Cyrille et Saint-Méthode
|
Adresses civiques : |
- 205, rue De La Gauchetière Ouest
- 1060, rue Chenneville
(façade latérale)
|
Arrondissement ou ville
: |
Ville-Marie (Montréal)
|
Secteur d'intérêt patrimonial
: |
Complexe Desjardins et Place des Arts
|
Localisation
: |
|
Commentaire sur la construction
Les plans de la première partie de l’église auraient été dessinés par un architecte ou un entrepreneur du nom de Yuile. Bien qu’aucun plan porte sa signature, la plupart des auteurs s’accordent pour lui attribuer cette église.
|
|
|
|
Évolution du bâtiment Construit en 1834 par l’Église sécessionniste d’Écosse, le bâtiment d’origine comprend un rez-de-chaussée surélevé, un toit à croupe et un mur coupe-feu à l’arrière. Symétrique, la façade principale se compose de deux portes centrales flanquées de part et d’autre d’une fenêtre, elle est munie de chaînes d’angle et d’une corniche à modillons. En 1847, les murs sont exhaussés puis une nouvelle façade est donnée au bâtiment. En 1866, l’architecte Victor Bourgeau est chargé d’agrandir l’édifice et d’en réaménager l’intérieur. On fait appel à nouveau à lui en 1872 pour ériger un clocher à deux lanternes.
En 1944, la communauté slovaque, qui occupe le bâtiment depuis 1936, quitte les lieux ; le décor intérieur est alors démantelé tout comme le clocher puisque l’église est dès lors utilisée à des fins profanes. Lorsque la mission catholique chinoise achète l’édifice en 1957 et lui redonne sa fonction religieuse, un nouveau clocher à lanterne ogivale est construit.
Classés à titre de monuments historiques par le gouvernement du Québec en 1977, l’église et le presbytère échappent à la démolition grâce à ce statut de protection lors de l’expropriation de l’îlot par le gouvernement fédéral pour la construction du complexe Guy-Favreau.
Depuis 2021, l'église est comprise dans le site patrimonial du Noyau-institutionnel-du-Quartier-Chinois (avis d'intention de classement).
|
Autres occupants marquants
Propriétaires : |
- Messieurs de Saint-Sulpice
(propriétaire de 1864 à 1936) Vendu aux sulpiciens en 1864, le temple prend le nom de Notre-Dame-des-Anges et dessert la Congrégation des hommes de Ville-Marie.
- Église slovaque de Saint-Cyrille et Saint-Méthode
(propriétaire de 1936 à 1944) En 1936, les sulpiciens vendent la propriété à l’institut des Frères de Saint-Gabriel. L’église change à nouveau de vocable pour celui de Saint-Cyrille et Saint-Méthode. Elle dessert la communauté slovaque catholique jusqu’en 1944.
- Commission des écoles catholiques de Montréal
(propriétaire de 1952 à 1957)
- Mission catholique chinoise du Saint-Esprit
(propriétaire de 1957 à aujourd'hui) Créée en 1922 sous le patronyme du Saint-Esprit, la mission catholique chinoise achète l’église en 1957.
|
Transformations majeures :
(dernière mise à jour
le 23 mars 2004 ) |
- Travaux 1
Date des travaux : 1847 Modification à la volumétrie verticale du bâtiment.
Toit modifié de croupe à pignon.
Exhaussement des murs.
- Travaux 2
Date des travaux : 1866 Fin des travaux : 1868 Modification à la volumétrie horizontale du bâtiment.
Agrandissement
- Travaux 3
Date des travaux : 1872 Modification à la volumétrie verticale du bâtiment.
Construction du clocher
- Travaux 4
Date des travaux : 1957 Modification à la volumétrie verticale du bâtiment.
Construction d'un nouveau clocher
|
|
Entre le complexe Guy-Favreau et le Palais des congrès de Montréal se cache l’église de la Mission catholique chinoise du Saint-Esprit, dont les formes s'inspirent de l'antiquité gréco-romaine. En effet, cette église reprend le vocabulaire architectural néoclassique, dont les caractéristiques sont principalement le plan rectangulaire, le corps de bâtiment haut de deux étages et le toit à deux versants dont le pignon placé en façade devient un fronton. La parfaite symétrie de la composition et du décor architectural où pilastres et colonnes sont utilisés, ainsi que la recherche d'un certain effet de relief sont autant de caractéristiques présentes dans cette église.
|
Le bàtiment est protégé en vertu de la Loi sur le patrimoine culturel, en vigueur depuis le 19 octobre 2012, par les statuts suivants :- Immeuble patrimonial classé sous le nom de Église de la Mission-Catholique-Chinoise-du-Saint-Esprit
Anciennement un monument historique classé (1977-03-16)
|
Bibliographie sur l'immeuble |
|
Pour plus d'information sur l'histoire
ou l'architecture du bâtiment,
veuillez consulter les sources suivantes :
- CBC, Chemins de la mémoire (1990-99), vol 2, pp. 60-62
- CUM, Églises, pp. 86-89
- MCCCFQ, Dossiers divers, cote 14330-04-8010
- Pinard, Montréal, histoire architecture, tome 1, pp. 55-60
- Salomon de Friedberg, Mission chinoise (1976)
|
Numéros de référence |
|
Bâtiment
: |
9940-94-1807-01
|
Propriété
: |
9940-94-1807
|
|