Cliquez sur l'image,
pour une version agrandie. |
|
|
Édifice Unity ©Ville de Montréal, 2002
|
|
|
Les termes
précédés d'un
sont définis au glossaire. |
Nom du bâtiment : |
Édifice Unity
|
Autre appellation : |
|
Adresses civiques : |
- 454, rue De La Gauchetière Ouest
- 1030, rue Saint-Alexandre
(façade secondaire)
|
Arrondissement ou ville
: |
Ville-Marie (Montréal)
|
Secteur d'intérêt patrimonial
: |
Beaver Hall, Paper Hill
|
Localisation
: |
|
|
|
|
|
|
|
Évolution du bâtiment Secteur résidentiel au XIXe siècle, le quartier à l’est de la côte du Beaver Hall est baptisé Paper Hill au début du siècle suivant, en raison des nombreux bâtiments industriels dédiés à l’imprimerie qui s’y implantent. Les occupants de l’édifice Unity, construit entre 1912 et 1913, sont d’ailleurs des entreprises d’imprimerie, de graphisme et d’édition. Plusieurs propriétaires se succèdent tout au long de l’histoire de l’immeuble sans en modifier la fonction ni l’architecture, mis à part le réaménagement du hall d’entrée sur la rue Saint-Alexandre en 1956.
L’édifice Unity connaît cependant un changement important au début des années 2000. En effet, Les Développements D'Arcy McGee Ltée recyclent l’édifice en habitations, ce qui leur vaut l’obtention, en 2003, du Prix de mise en valeur du patrimoine Wawanesa de l’Opération patrimoine architectural de Montréal. Cette transformation de l’édifice nécessite le remplacement de fenêtres (reproduisant le modèle ancien) et le percement de nouvelles ouvertures sur la façade sud. L’entrée principale est déplacée de la rue Saint-Alexandre à la rue De La Gauchetière. L’immeuble est classé à titre de monument historique sous le nom de Unity Building par le gouvernement du Québec en 1985.
|
Transformations majeures :
(dernière mise à jour
le 23 mars 2004 ) |
- Travaux 1
Date des travaux : 2002 Restauration ou recyclage du bâtiment.
Le projet Cité Unity propose des lofts de prestige dans un édifice patrimonial. Ce projet est une réalisation de l’entreprise Les développements D'Arcy McGee Ltée.
|
|
Représentant le renouveau technologique à l’aube de la Première Guerre mondiale, l’édifice Unity est l’un des premiers immeubles montréalais à adopter la dalle de béton de plancher, reposant sur des colonnes « champignons », dont le chapiteau est une pyramide tronquée. Ce système structural est développé en 1908 par l’américain C.A.P. Turner.
Cet édifice reprend l’ordonnance de la colonne classique, avec une base, un fût et un chapiteau mais son traitement formel laisse voir une certaine influence de l’école de Chicago, mouvement précurseur des gratte-ciel du XXe siècle. La verticalité de sa composition, ses larges ouvertures tripartites distribuées régulièrement sur les façades et enfin l’ornementation en terre cuite de la corniche, sont autant de caractéristiques traduisant cette influence.
|
|
Le bàtiment est protégé en vertu de la Loi sur le patrimoine culturel, en vigueur depuis le 19 octobre 2012, par les statuts suivants :- Situé dans l'aire de protection de l'Édifice de la Unity Building depuis le 1986-03-24 (juridiction provinciale)
Le bâtiment est identifié aux documents d'évaluation du patrimoine urbain dans les catégories suivantes : |
Bibliographie sur l'immeuble |
|
Pour plus d'information sur l'histoire
ou l'architecture du bâtiment,
veuillez consulter les sources suivantes :
- CBC, Chemins de la mémoire (1990-99), vol 2, pp. 63-64
- CUM, Architecture industrielle, pp. 72-73
- Forget, Gratte-ciel de Montréal
- Gratton, Pignon sur rue (1991), p. 77
- Groupe Harcart, Unity Building (1981)
- Marsan, Montréal en évolution (1994), pp. 241-242
- McGill, Digital Library (http://digital.library.mcgill.ca/home/default.htm)
- Pinard, Montréal, histoire architecture, tome 4, pp. 378-385
|
Numéros de référence |
|
Bâtiment
: |
9940-81-2414-01
|
Propriété
: |
9940-81-2414
|
|