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Édifice Blumenthal ©Ville de Montréal, 2002
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Les termes
précédés d'un
sont définis au glossaire. |
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Date de construction initiale : |
1910-1911
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Nom du concepteur de la
construction initiale : |
- Charles Alexander Mitchell
(architecte) Charles Alexander Mitchell (1877-1953)fait son apprentissage auprès des architectes montréalais Robert Findlay et Edward Maxwell, puis de l'architecte Ernest Flagg à New York. Il est admis à l'Association des architectes de la province de Québec en 1898. Il conçoit plusieurs immeubles revêtus de céramique vernissée blanche, matériau très en vogue à Montréal vers les années 1910. En plus de l’édifice Blumenthal, Mitchell réalise les plans de l’édifice Jacobs, 450-474 Sainte-Catherine Ouest (1909), en association avec l’architecte Daniel John Crighton, ainsi que ceux des appartements Royal George, 1452 Bishop (1912). - David Ogilvy
(architecte) David Ogilvy (1866-1934) est le fils du fondateur du magasin Ogilvy. Il conçoit l’ancien magasin Ogilvy, 1251-1263 Sainte-Catherine Ouest (1896), ainsi que le nouveau magasin, 1307 Sainte-Catherine Ouest (1909-1910). Son association avec l’architecte Charles Alexander Mitchell n’est que de courte durée.
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Nom du propriétaire constructeur
: |
- J. H. Blumenthal Sons Limited
(propriétaire de 1910 à une date inconnue) La maison Blumenthal, fondée par J. H. Blumenthal en 1867, fabrique et vend des vêtements pour hommes. Israel et Robert H. Blumenthal succèdent à leur père à la direction de la firme en 1888. La firme occupe à l’origine les trois premiers étages de l’édifice Blumenthal, incluant un magasin au rez-de-chaussée, et loue les étages supérieurs à des manufacturiers et à des grossistes.
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Typologie d'origine : |
- Bâtiment commercial ou de bureaux
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Évolution du bâtiment L’immeuble Blumenthal est construit entre 1910 et 1911 et abrite le magasin Blumenthal Sons au rez-de-chaussée. Cet étage est modifié en 1948 par les architectes Luke, Little, Mace pour y accueillir un magasin Steinberg. En 1964, l’architecte John Bird aménage le rez-de-chaussée en bureaux pour la banque Toronto-Dominion. Le revêtement des étages supérieurs en céramique vernissée blanche a en grande partie conservé son aspect d’origine.
Situé au coeur du Quartier des Spectacles, l'édifice est réaménagé en 2008-2009 afin de loger la Maison du Festival.
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Transformations majeures :
(dernière mise à jour
le 4 mai 2010 ) |
- Travaux 1
Date des travaux : 1948 Fin des travaux : 1948 Transformation majeure de la façade.
Modification du rez-de-chaussée pour y aménager le magasin d'alimentation Steinberg.
Concepteur de la transformation :
Luke Little et Mace (architectes)
- Travaux 2
Date des travaux : 1964 Transformation majeure de la façade.
Modification de la façade du rez-de-chaussée
Concepteur de la transformation :
John Bird (architecte)
- Travaux 3
Date des travaux : 2008 Fin des travaux : 2009 Restauration ou recyclage du bâtiment.
Rénovation de l'édifice afin de loger la Maison du Festival. Les travaux comprennent notamment l'aménagement d'une salle de spectacle, d'un bistro, d'une salle d'exposition et d'un centre de documentation.
Concepteurs de la transformation :
FABG (architectes) Daoust Lestage (architectes)
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La ville de Montréal connaît une forte période d’expansion vers la fin du XIXe siècle. De nouveaux quartiers résidentiels se développent, entre autres, sur le flanc du mont Royal et de chaque coté du boulevard Saint-Laurent. Les commerces installés dans le Vieux-Montréal se déplacent progressivement vers le nord à partir de la fin du XIXe siècle pour se rapprocher de leur clientèle. La rue Sainte-Catherine, bordée jusqu’à cette époque de résidences, se transforme en axe commercial. L’édifice Blumenthal, érigé en 1910-1911, est l’un des immeubles qui affirment cette nouvelle vocation. La composition et l’ornementation de la façade contribuent au prestige de cette artère et témoignent du succès de l’entreprise Blumenthal Sons. Sa conception est inspirée des petits gratte-ciel qui s’élèvent à Chicago à la fin du XIXe siècle. Elle comprend un rez-de-chaussée, six étages soulignés par des allèges décoratives et reliés verticalement par des pilastres à bossage ainsi qu’une corniche proéminente supportée par des consoles. Le revêtement de la façade est en céramique vernissée blanche, un matériau qui sera utilisé à Montréal pour un certain nombre de bâtiments commerciaux, notamment dans les années 1910.
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Le bàtiment est protégé en vertu de la Loi sur le patrimoine culturel, en vigueur depuis le 19 octobre 2012, par le statut suivant :Le bâtiment est identifié aux documents d'évaluation du patrimoine urbain dans les catégories suivantes : |
Bibliographie sur l'immeuble |
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Pour plus d'information sur l'histoire
ou l'architecture du bâtiment,
veuillez consulter les sources suivantes :
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Numéros de référence |
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Bâtiment
: |
9940-55-2067-01
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Propriété
: |
9940-55-2067
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