Cliquez sur l'image,
pour une version agrandie. |
|
|
Maisons Charles-Sheppard ©Ville de Montréal, 2002
|
|
|
Les termes
précédés d'un
sont définis au glossaire. |
Nom du bâtiment : |
Maisons Charles-Sheppard
|
Autre appellation : |
- Maisons de la rue Jeanne-Mance
|
Adresse civique : |
- 2080A-2080B, rue Jeanne-Mance
|
Arrondissement ou ville
: |
Ville-Marie (Montréal)
|
Ensemble : |
Fait partie de : Ensemble résidentiel de la rue Jeanne-Mance
comprenant aussi - Maisons John-Date, 2022-2024, rue Jeanne-Mance
- Maison John L.-Jensen, 2028-2030, rue Jeanne-Mance
- Maison William-Cairns, 2032-2034, rue Jeanne-Mance
- Maison Thomas-Fraser, 2040, rue Jeanne-Mance
- Maison John T.-Haggar, 2044-2046, rue Jeanne-Mance
- Maison Andreas C. F.-Finzel, 2050, rue Jeanne-Mance
- Maisons Janvier-Arthur-Vaillancourt, 2054-2056, rue Jeanne-Mance
- Maisons Janvier-Arthur-Vaillancourt, 2058-2064, rue Jeanne-Mance
- Maisons Janvier-Arthur-Vaillancourt, 2066-2068, rue Jeanne-Mance
- Maison Walter-Marriage, 2070-2072, rue Jeanne-Mance
- Maisons Charles-Sheppard, 2074-2076, rue Jeanne-Mance
- Maisons Charles-Sheppard, 2078, rue Jeanne-Mance
- Maisons Charles-Sheppard, 2082, rue Jeanne-Mance
- Maison Victoria J.-Prentice, 2086-2088, rue Jeanne-Mance
- Maison Daniel-Kneen, 2090-2092, rue Jeanne-Mance
|
Secteur d'intérêt patrimonial
: |
Rues Jeanne-Mance et Saint-Urbain au sud de Sherbrooke Ouest
|
Localisation
: |
|
|
Commentaire sur la construction
On ne peut spécifier avec certitude le nom de l’architecte qui a œuvré sur tel ou tel autre bâtiment de cet ensemble résidentiel de la rue Jeanne-Mance. Toutefois, il est certain que les architectes Alexander Cowper Hutchison et Alexander Francis Dunlop ont participé à certaines parties de ce projet architectural de dix-sept maisons.
|
|
|
|
Évolution du bâtiment Les maisons Charles-Sheppard font partie d'un ensemble résidentiel construit entre 1886 et 1890 sur le côté ouest de la rue Jeanne-Mance entre les rues Président-Kennedy et Sherbrooke. Cet ensemble comporte dix-sept maisons mitoyennes réparties dans neuf sous-ensembles comportant chacun de un à quatre bâtiments similaires.
Plus précisément, les maisons Charles-Sheppard forment un groupe de quatre résidences mitoyennes de deux étages (2074 à 2082 Jeanne-Mance). On sait peu de choses sur l’évolution de cette résidence. Cependant, la plupart des maisons de l'ensemble résidentiel de la rue Jeanne-Mance ont été transformées en appartements durant le XXe siècle. L’ensemble résidentiel, originellement de propriété privée, est divisé en plusieurs coopératives d’habitation vers 1976, sauf pour les numéros civiques 2060-2062-2064 et 2070-2072. Des travaux de restauration sont menés entre 1979 et 1984. Le classement de cette enfilade de façades en 1975 et en 1977 dénote une volonté nouvelle de conserver non plus seulement des monuments isolés, mais aussi des éléments du paysage urbain.
|
Transformations majeures :
(dernière mise à jour
le 18 novembre 2004 ) |
- Travaux 1
Date des travaux : 1979 Fin des travaux : 1984 Restauration ou recyclage du bâtiment.
Travaux de restauration réalisés sur l’ensemble résidentiel en trois phases
Concepteur de la transformation :
Michael Fish (architecte)
|
|
|
|
L’ensemble résidentiel de la rue Jeanne-Mance s’apparente au modèle de maisons en terrasse, une forme de lotissement domiciliaire d’origine britannique popularisée au Canada durant la seconde moitié du XIXe siècle. Il s’agit d’une série de maisons unifamiliales en rangée, de deux ou de trois étages, érigées sur des lots étroits et profonds et possédant une marge de recul en façade et une cour arrière desservie par une ruelle. Le regroupement de plusieurs maisons mitoyennes permet de créer une façade monumentale rythmée par des jeux d’avancées et de reculs, de symétries et de répétitions. Bien que ces dix-sept maisons de la rue Jeanne-Mance ne forment pas un ensemble homogène, nous retrouvons quand même une composition symétrique formée par la disposition des sous-ensembles de résidences.
Les plans des quatre maisons unifamiliales de Charles Sheppard sont inversés en alternance, créant ainsi une composition parfaitement symétrique par effet de miroir. Chaque maison, de style Second Empire, possède un oriel à pans coupés et un couronnement en fausse mansarde revêtu d’ardoise et percé de lucarnes. Alors que le parement des maisons est en pierres à bossage, les chambranles, les bandeaux, l’oriel et la grande lucarne à la flamande sont en pierres de taille à surface lisse. L’effet de répétition des éléments en saillie ainsi que des escaliers droits qui mènent à chacune des entrées crée un certain rythme dans cette longue façade monumentale.
|
|
Le bàtiment est protégé en vertu de la Loi sur le patrimoine culturel, en vigueur depuis le 19 octobre 2012, par les statuts suivants :- Immeuble patrimonial classé sous le nom de Façades de la rue Jeanne-Mance - Maison Charles-Sheppard (3)
Anciennement un monument historique classé (1975-12-17)
- Situé dans l'aire de protection des Façades de la Rue-Jeanne-Mance depuis le 1979-02-19 (juridiction provinciale)
Le bâtiment est identifié aux documents d'évaluation du patrimoine urbain dans la catégorie suivantes : |
Bibliographie sur l'immeuble |
|
Pour plus d'information sur l'histoire
ou l'architecture du bâtiment,
veuillez consulter les sources suivantes :
|
Numéros de référence |
|
Bâtiment
: |
9940-27-9452-01
|
Propriété
: |
9940-27-9452
|
|