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Maisons Emmanuel-Saint-Louis (4105-4107) ©Ville de Montréal, 2002
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Maisons Emmanuel-Saint-Louis (ensemble) ©Ville de Montréal, 2002
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Les termes
précédés d'un
sont définis au glossaire. |
Nom du bâtiment : |
Maisons Emmanuel-Saint-Louis
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Adresse civique : |
- 4105-4107, rue Saint-Denis
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Arrondissement ou ville
: |
Le Plateau-Mont-Royal (Montréal)
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Ensemble : |
Fait partie de : Ensemble 4105-4127 Saint-Denis
comprenant aussi
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Secteur d'intérêt patrimonial
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Rue Saint-Denis (entre Sherbrooke et voie ferrée)
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Localisation
: |
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Date de construction initiale : |
1898
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Nom du concepteur de la
construction initiale : |
- Joseph Venne
(architecte) La carrière de Joseph Venne (1858-1925) débute au moment de son embauche, en 1874, comme apprenti dessinateur dans l’agence d’architecte Henri-Maurice Perrault. Il apprend toutes les facettes du métier et devient architecte et dessinateur en chef au sein de la firme de Maurice Perrault et d’Albert Mesnard. Il sera leur associé de 1890 à 1896 sous la raison sociale de Perrault, Mesnard et Venne. On doit à cette firme notamment le Monument National, 1182 Saint-Laurent (1891-1893), et l’ancien Séminaire de philosophie (Marianopolis College), 3880 de la Côte-des-Neiges (1891-1894). Après cette association, il travaille ponctuellement avec différents architectes, notamment Louis Labelle et Jean-Omer Marchand, avec lequel il conçoit l’église Saint-Pierre-Claver, 2000 Saint-Joseph Est (1915-1917).
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Nom du propriétaire constructeur
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- Emmanuel Saint-Louis
(propriétaire de 1875 à une date inconnue) Emmanuel Saint-Louis, fils d’un entrepreneur en construction, fait ses études au collège de Montréal, puis au collège Sainte-Marie. Très tôt, alors qu’il est encore adolescent, il devient apprenti charpentier et, par la suite, tailleur de pierre sur le chantier du parlement d’Ottawa. En 1872, à l’âge de vingt ans, Il devient entrepreneur en s’associant avec son frère, Jean-Baptiste Saint-Louis, dans une entreprise de construction connue sous la raison sociale de La société Saint-Louis Frères. Son entreprise participe à plusieurs projets immobiliers de Montréal comme la réalisation des bâtiments de la commission du Havre, du magasin Morgan et de la salle des fêtes de l’hôtel Windsor.
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Typologie d'origine : |
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Évolution du bâtiment Entre 1875 et 1894, Emmanuel Saint-Louis achète les six lots qui lui permettront ensuite d’y construire en 1898 six maisons comportant douze appartements en tout. Le type d’occupation de ces maisons rappelle celui des maisons en terrasse de la fin du XIXe siècle. Les maisons de la rue Saint-Denis sont toutefois des duplex avec un appartement au rez-de-chaussée et un appartement aménagé sur deux niveaux aux étages supérieurs au lieu des maisons unifamiliales contiguës habituelles.
Après la Seconde Guerre mondiale, les maisons ont évolué au rythme des changements sociaux et urbains qu’a subis le quartier. D'abord rue résidentielle bourgeoise, la rue Saint-Denis devient une artère commerciale. Les logements du rez-de-chaussée sont peu à peu transformés en locaux commerciaux, et les appartements des étages supérieurs sont morcelés en logements plus petits ou en espaces de bureaux. Malgré les multiples changements d'usage, les maisons d’Emmanuel Saint-Louis conservent leurs principales caractéristiques architecturales en façade.
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Cet ensemble résidentiel de la rue Saint-Denis forme une terrasse, un type de lotissement domiciliaire d’origine britannique popularisé au Canada durant la seconde moitié du XIXe siècle. Il s’agit d’une enfilade de six maisons en rangée de trois étages, érigées sur des lots étroits et profonds et possédant une marge de recul en façade ainsi qu’une cour arrière desservie par une ruelle. Le regroupement de plusieurs maisons mitoyennes permet de créer une façade monumentale rythmée par des éléments en saillie disposés de façon symétrique.
L’architecte Joseph Venne a créé une composition monumentale en donnant plus d’emphase aux maisons du centre qui sont davantage ornementées. Ainsi, les quatre maisons centrales sont revêtues de brique romaine de teinte chamois et brune qui forment différents motifs dans les façades et présentent également des arches en plein cintre au-dessus des ouvertures. Leurs entrées et leurs escaliers droits sont regroupés par paires, et la hauteur des parapets est plus importante au centre, où deux logettes ont été ajoutées au dernier niveau. Les maisons des extrémités, quant à elles, sont revêtues de pierre grise de Montréal et révèlent une composition plus verticale qui a pour rôle d’encadrer toute la section centrale de la terrasse. Il en résulte un ensemble unique et original empreint d’un certain éclectisme.
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Le bàtiment est protégé en vertu de la Loi sur le patrimoine culturel, en vigueur depuis le 19 octobre 2012, par le statut suivant :Le bâtiment est identifié aux documents d'évaluation du patrimoine urbain dans les catégories suivantes : |
Bibliographie sur l'immeuble |
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Pour plus d'information sur l'histoire
ou l'architecture du bâtiment,
veuillez consulter les sources suivantes :
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Numéros de référence |
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Bâtiment
: |
9842-71-8064-01
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Propriété
: |
9842-71-8064
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