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Maison des Pères du Très-Saint-Sacrement ©Ville de Montréal, 2002
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Les termes
précédés d'un
sont définis au glossaire. |
Nom du bâtiment : |
Maison des Pères du Très-Saint-Sacrement
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Autres appellations : |
- Église Notre-Dame-du-Très-Saint-Sacrement
- Sanctuaire du Saint-Sacrement
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Adresse civique : |
- 500A, avenue du Mont-Royal Est
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Arrondissement ou ville
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Le Plateau-Mont-Royal (Montréal)
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Secteur d'intérêt patrimonial
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Avenue du Mont-Royal (entre Saint-Urbain et Frontenac)
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Localisation
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Date de construction initiale : |
1892-1897
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Nom du concepteur de la
construction initiale : |
- Jean-Baptiste Resther et fils
(architectes) Jean-Baptiste Resther (1830-1896) s’associe avec l’architecte Victor Roy de 1874 à 1878. Il se joint ensuite à son fils, Jean-Zéphirin Resther (1857-1910), pour créer la firme d’architectes Jean-Baptiste Resther et fils. En plus de l’ensemble conventuel des Pères du Très-Saint-Sacrement, cette firme conçoit plusieurs édifices institutionnels et religieux de Montréal, dont le Mont-Saint-Louis, 244 Sherbrooke Est (1887-1888), et l’ancien pensionnat Saint-Basile, 465 du Mont-Royal Est (1895-1896). Après la mort de son père, Jean-Zéphirin Resther poursuit les activités de la firme en concevant, entre autres, la manufacture L.O. Grothé, 2000 Saint-Laurent (1907), et le pensionnat Saint-Nom-de-Marie, 628 de la Côte-Sainte-Catherine à Outremont (1903-1905).
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Nom du propriétaire constructeur
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- Congrégation du Très-Saint-Sacrement
(propriétaire de 1892 à aujourd'hui) La congrégation du Très-Saint-Sacrement est fondée à Paris en 1856 par le père Pierre-Julien Eymard et connaît une expansion extraordinaire durant la seconde moitié du XIXe siècle en mettant sur pied plusieurs institutions à travers l’Europe. La principale mission de la communauté est axée sur l’adoration et la glorification du mystère de l’Eucharistie. Sept religieux de cette communauté, qui arrivent au Canada en 1890, inaugurent sur l’avenue du Mont-Royal le premier sanctuaire d’adoration du Très Saint-Sacrement en Amérique.
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Typologie d'origine : |
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Évolution du bâtiment L’église Notre-Dame-du-Très-Saint-Sacrement fait partie d’un ensemble conventuel qui s’est édifié graduellement. Les pères achètent d’abord une petite parcelle de l’avenue du Mont-Royal et s’installent dans la maison Barré, qui y est déjà construite. La propriété s’agrandit progressivement au gré des acquisitions de lots voisins entre les années 1890 et 1892.
Les pères du Très-Saint-Sacrement confient la conception de leur monastère aux architectes Jean-Baptiste Resther et fils. Ces derniers dessinent un plan d’ensemble, mais vu l’ampleur du complexe conventuel, les religieux décident d’échelonner les travaux sur plusieurs étapes. La construction de l'église débute par la crypte dès 1892. Simultanément, on construit la partie centrale de l’ensemble conventuel, qui est érigée immédiatement devant l’église, bénie le 23 décembre 1894. En 1896, on poursuit la construction de l’ensemble conventuel par l’érection de l’aile du noviciat à l’ouest. Le monastère est quant à lui érigé à l’est en 1907 sur l’emplacement de la maison Barré. Malgré qu’elles aient été construites en plusieurs étapes, la partie centrale, l’aile du noviciat et l’aile du monastère forment un ensemble homogène le long de l’avenue du Mont-Royal qui cache l'église située derrière.
En 1929, une nouvelle aile est élevée sur la rue Saint-Hubert. Elle est l’œuvre des architectes Ernest Cormier et Séraphin-A. Cyr. Un incendie criminel endommage lourdement la partie supérieure du monastère et de l’église le 12 février 1982. On procède immédiatement à leur réfection afin de les remettre dans leur état d’origine. L'église, son abside, sa sacristie, le bâtiment construit devant l'église en 1894, de même que l'extérieur des ailes de 1896 et 1907 sont classées monument historique en 1979.
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Transformations majeures :
(dernière mise à jour
le 23 novembre 2004 ) |
- Travaux 1
Date des travaux : 1907 Modification à la volumétrie horizontale du bâtiment.
Ajout de l’aile du monastère à l’est du complexe
Concepteur de la transformation :
Jean-Zéphirin Resther (architecte)
- Travaux 2
Date des travaux : 1983 Restauration ou recyclage du bâtiment.
Réfection et restauration de l’église suite à un incendie
Concepteur de la transformation :
Paul Goyer, Pierre Collette et Gilles Lavigueur (architectes)
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La maison des Pères du Très-Saint-Sacrement présente une grande unité architecturale, bien que l’ensemble conventuel ait été construit en plusieurs étapes. L’ensemble prend la forme d’un T avec l’aile principale du couvent, du monastère et du noviciat, qui forme un front bâti sur l’avenue du Mont-Royal, et l’église en position centrale qui se déploie vers l’arrière. La longue façade est ornée selon la mode Second Empire, style très en vogue durant la seconde moitié du XIXe siècle. On reconnaît ce courant stylistique par l’utilisation d’une fausse mansarde revêtue d’ardoise et le parement de pierre grise à bossages, qui contraste avec la pierre de taille lisse qui entoure les baies.
Le mode d’intégration de l’église à l’ensemble est typique des lieux de culte couplés à un couvent en milieu urbain. Seuls le clocher et l’avant-corps central, qui se démarquent par le soin accordé à l’ornementation, signalent la présence de l’église dans le complexe. On peut notamment remarquer le portique encadré de deux pilastres, la travée centrale en pierre de taille ainsi que les lucarnes monumentales qui mettent l’emphase sur cette avancée faisant office de façade à l’église. Le grand ostensoir apposé au sommet de cette façade rappelle la vocation du sanctuaire dédié au Très-Saint-Sacrement.
À l’intérieur, l’église est aménagée de façon tripartite avec une double rangée de tribunes latérales et se termine par une abside en cul-de-four. Le plafond orné de peintures sur toile marouflée réalisées par l’artiste Georges Delfosse et la polychromie des marbres et des vitraux créent un effet décoratif hors du commun.
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Le bàtiment est protégé en vertu de la Loi sur le patrimoine culturel, en vigueur depuis le 19 octobre 2012, par les statuts suivants :- Situé dans l'aire de protection du Sanctuaire du Saint-Sacrement depuis le 1984-02-14 (juridiction provinciale)
Le bâtiment est identifié aux documents d'évaluation du patrimoine urbain dans les catégories suivantes : |
Bibliographie sur l'immeuble |
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Pour plus d'information sur l'histoire
ou l'architecture du bâtiment,
veuillez consulter les sources suivantes :
- Caron, N.-D.-du-Très-Saint-Sacrement (1981)
- CBC, Chemins de la mémoire (1990-99), vol. 2, pp. 137-139
- Courcy-Legros, Histoire du Plateau (1979)
- CUM, Couvents, pp. 228-233
- CUM, Dossiers du répertoire, Maison des Pères du Très-Saint-Sacrement
- Diocèse de Montréal XIXe siècle (1900), pp. 417-419
- Gagnon, Jean-Baptiste Resther (1997)
- Gagnon, Les Resther (1996)
- Hudon, N.-D.-du-Très-Saint-Sacrement (1978)
- Pinard, Montréal, histoire architecture, tome 5, pp. 258-275
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Numéros de référence |
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Bâtiment
: |
9842-45-2179-01
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Propriété
: |
9842-45-2179
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