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Maison J.-Aldéric-Raymond ©Ville de Montréal, 2002
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Les termes
précédés d'un
sont définis au glossaire. |
Nom du bâtiment : |
Maison Joseph-Aldéric-Raymond
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Adresse civique : |
- 1507-1509, avenue du Docteur-Penfield
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Arrondissement ou ville
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Ville-Marie (Montréal)
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Secteur d'intérêt patrimonial
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Mille carré doré
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Localisation
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Date de construction initiale : |
1929-1930
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Nom du concepteur de la
construction initiale : |
- Robert Findlay
(architecte) - Francis Robert Findlay
(architecte) Né à Inverness en Écosse, Robert Findlay (1859-1951) s’installe à Montréal en 1885. Il ouvre son bureau et y travaille jusqu’à sa retraite en 1941. Son fils, Francis Robert Findlay, travaille avec lui à partir de 1913. Les deux architectes réalisent de nombreuses maisons luxueuses. Ils dessinent entre autres les plans de la maison Alice-Graham, 3605 rue de la Montagne (1925) et de la maison William B.-Wood, 757 avenue Lexington(1927).
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Nom du propriétaire constructeur
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- Joseph-Aldéric Raymond (hôtelier)
(propriétaire de 1929 à 1955) Né à Saint-Stanislas-de-Kostka, Joseph-Aldéric Raymond (1882-1955) travaille très jeune dans le domaine de l’hôtellerie où il se perfectionne dans des hôtels européens. Il devient, dès 1925, directeur de l’hôtel Windsor, l’un des plus prestigieux de Montréal. En 1926, il épouse la fille du président de l’hôtel dont il devient président directeur général en 1940, suite au décès de son beau-père. Homme d’affaires réputé, il siège au sein de nombreux conseils d’administration dont celui de Power Corporation.
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Typologie d'origine : |
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Évolution du bâtiment Située en bordure de l’avenue du Docteur-Penfield, la maison Joseph-Aldéric-Raymond se trouve dans l’ancien territoire du Mille carré doré, lieu de résidence privilégié de la bourgeoisie montréalaise du XIXe siècle. Il s’agit en fait de l’une des dernières résidences érigées dans ce secteur. Le début de sa construction coïncide avec le krach boursier d’octobre 1929. Malgré le contexte économique difficile, cette demeure est conçue selon les plans d’origine.
En plus de la résidence, cette propriété comprend une dépendance pour les domestiques. La maison Raymond est demeurée telle quelle depuis sa construction.
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Cette prestigieuse demeure utilise ses composantes architecturales pour s’insérer dans son contexte urbain. L’escalier menant à l’entrée principale débute immédiatement en bordure du trottoir et contribue ainsi à établir un rapport direct entre la maison et la rue. En se servant d’éléments associés à l’architecture des Beaux-Arts, les architectes ont créé une relation entre la résidence et son site. La clôture de maçonnerie, qui marque la limite avant de la propriété, est constituée d’une balustrade, reprise au niveau du toit plat.
D’autres éléments architecturaux d’inspiration Beaux-Arts sont employés pour afficher le caractère solennel de la résidence, tels que le parement lisse de couleur claire (pierre calcaire de l’Indiana), la distinction entre les deux étages par un bandeau de pierre et la corniche à modillons. L’utilisation de colonnes supportant un balcon au-dessus du porche participe également à l’unité stylistique.
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Le bàtiment est protégé en vertu de la Loi sur le patrimoine culturel, en vigueur depuis le 19 octobre 2012, par les statuts suivants :- Situé dans le site patrimonial du Mont-Royal (déclaré) (2012-10-19).
Anciennement un arrondissement historique et naturel (2005-03-09) (juridiction provinciale)
- Situé dans l'aire de protection de la Maison Charles-G.-Greenshields depuis le 1975-07-07 (juridiction provinciale)
- Situé dans le site patrimonial du Mont-Royal (cité) (2012-10-19).
Anciennement un site du patrimoine (1987-12-18) (juridiction municipale) Le bâtiment est identifié aux documents d'évaluation du patrimoine urbain dans les catégories suivantes : |
Bibliographie sur l'immeuble |
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Pour plus d'information sur l'histoire
ou l'architecture du bâtiment,
veuillez consulter les sources suivantes :
- CBC, Chemins de la mémoire (1990-99), vol 2, p. 124
- CUM, Résidences, pp. 576-579
- MCCCFQ, Dossiers divers, cote 14330-04-0617
- Pinard, Montréal, histoire architecture, tome 4, pp. 349-355
- Rémillard, Mille carré doré (1986), p. 235
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Numéros de référence |
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Bâtiment
: |
9839-16-1242-01
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Propriété
: |
9839-16-1242
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