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Collège de Montréal ©Ville de Montréal, 2002
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Les termes
précédés d'un
sont définis au glossaire. |
Nom du bâtiment : |
Collège de Montréal
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Autre appellation : |
- Petit Séminaire de Montréal
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Adresse civique : |
- 1931, rue Sherbrooke Ouest
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Arrondissement ou ville
: |
Ville-Marie (Montréal)
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Ensemble : |
Fait partie de : Ensemble du Grand Séminaire de Montréal
comprenant aussi - Tours du fort des Messieurs de Saint-Sulpice, 2065, rue Sherbrooke Ouest
- Ermitage, 1931, rue Sherbrooke Ouest
- Résidence des soeurs de la Sainte-Famille, 1931, rue Sherbrooke Ouest
- Grand Séminaire de Montréal, 2065, rue Sherbrooke Ouest
- Résidence des employés du Collège de Montréal, 3576, chemin de la Côte-des-Neiges
- Chaufferie du Collège de Montréal, 1931, rue Sherbrooke Ouest
- Bassin du Grand Séminaire de Montréal, 2065, rue Sherbrooke Ouest
- Aile ouest du Grand Séminaire, 2065, rue Sherbrooke Ouest
- Aile du Centenaire du Grand Séminaire, 2065, rue Sherbrooke Ouest
- Bâtiment secondaire du Grand Séminaire, 2121, rue Sherbrooke Ouest
- Chapelle du Grand Séminaire de Montréal, 2065, rue Sherbrooke Ouest
- Espaces intérieurs du Grand-Séminaire-de-Montréal., 2065, rue Sherbrooke Ouest
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Secteur d'intérêt patrimonial
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Fort de la Montagne
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Localisation
: |
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Date de construction initiale : |
1868-1871
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Nom du concepteur de la
construction initiale : |
- Henri-Maurice Perrault
(architecte) Fils de menuisier, Henri-Maurice Perrault (1828-1903) rejoint la firme d’architectes de son oncle, l’architecte John Ostell, pour une collaboration qui durera six ans (1850 à 1856). Durant cette période, il apprend les rudiments du métier d’architecte et conçoit avec son oncle le palais de justice de Montréal, 85-155 Notre-Dame Est (1851). Parmi les nombreux autres édifices qu’il a conçus de façon individuelle, notons l’hôtel de ville de Montréal, 275 Notre-Dame Est (1874-1878), et l’ancien bureau de poste de la rue Saint-Jacques (1873, démoli). Son fils, Maurice Perrault, et son associé, Albert Mesnard, reprendront à leur compte la firme d’Henri-Maurice Perrault en 1880.
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Nom du propriétaire constructeur
: |
- Compagnie des prêtres de Saint-Sulpice
(propriétaire de 1676 à 1994) La Compagnie des prêtres de Saint-Sulpice est créée en France en 1641. À l’origine, la vocation des sulpiciens est principalement orientée vers la formation des prêtres par la mise sur pied de séminaires. Le sulpicien Jean-Jacques Olier, étroitement lié à l’histoire de Montréal malgré qu’il n’ait jamais foulé le sol de la Nouvelle-France, est l’un des fondateurs de la Société de Notre-Dame de Montréal. Celle-ci est à l’origine de la fondation de Ville-Marie en 1642. La paroisse de Notre-Dame est desservie par les sulpiciens à partir de 1657, qui deviennent ensuite propriétaires de la seigneurie de l’île de Montréal en 1663. Leur statut de seigneurs permet aux sulpiciens d’être actifs dans le développement de l’île de Montréal en construisant notamment des moulins. C’est à la demande de monseigneur Ignace Bourget, en 1840, que les sulpiciens renouent avec leur vocation d’origine en acceptant la responsabilité de la formation des futurs prêtres du diocèse de Montréal.
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Typologie d'origine : |
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Évolution du bâtiment Les sulpiciens occupent ce site dès 1676. D'abord simple mission vouée à l’évangélisation des Amérindiens, elle deviendra à partir de 1685 un ensemble architectural englobant un ouvrage défensif avec courtines et tours, ainsi que des habitations, une chapelle et des installations agricoles. La mission amérindienne quitte le site en 1692 pour s’établir au Sault-au-Récollet. Dès lors, le fort des Messieurs de Saint-Sulpice devient un lieu de repos pour les sulpiciens.
Le Grand Séminaire est érigé en 1854 d’après les plans de John Ostell. En 1868-1871, le Collège de Montréal, aussi appelé Petit Séminaire, est construit dans le prolongement est du Grand Séminaire selon les plans de l’architecte Henri-Maurice Perrault. Cette construction est la réponse à la réquisition par l’armée, en 1862, de l’ancien collège situé dans le Vieux-Montréal. On érige ensuite une série de bâtiments secondaires pour subvenir aux besoins du Collège. Notons, entre autres, la chaufferie et la résidence des employés (1870), une chapelle dans l’aile arrière du collège (1881-1883) et l’Ermitage (1911-1913). Un important agrandissement, le pavillon des Anciens, est construit en 1959-1960 dans le prolongement est du corps principal, et un centre sportif est érigé en 1994.
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Autres occupants marquants
Propriétaires : |
- Corporation du Collège de Montréal
(propriétaire de 1994 à aujourd'hui)
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Transformations majeures :
(dernière mise à jour
le 23 novembre 2004 ) |
- Travaux 1
Date des travaux : 1881 Fin des travaux : 1883 Modification à la volumétrie horizontale du bâtiment.
Construction de la chapelle du Collège située dans une aile arrière
Concepteur de la transformation :
Victor Bourgeau et Alcibiade Leprohon (architectes)
- Travaux 2
Date des travaux : 1959 Fin des travaux : 1960 Modification à la volumétrie horizontale du bâtiment.
Construction du pavillon des Anciens
Concepteur de la transformation :
Duplessis, Labelle et Derome (architectes)
- Travaux 3
Date des travaux : 1994 Modification à la volumétrie horizontale du bâtiment.
Construction du centre sportif
Concepteur de la transformation :
Jodoin, Lamarre, Pratte et associés (architectes)
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Pour la construction du Collège de Montréal, l’architecte Henri-Maurice Perrault reprend le même langage architectural que celui du Grand Séminaire, auquel il se rattache. Nous retrouvons la même disposition des volumes et des baies ainsi qu’une utilisation semblable de l’ornementation classique. Par la disposition des ailes, Henri-Maurice Perrault crée une deuxième cour dans la partie est de l’ensemble conventuel de la rue Sherbrooke.
Construit en pierres grises de Montréal, le collège affiche la sobriété et l’austérité caractéristiques du néoclassicisme. L’édifice de trois étages sur rez-de-chaussée possède un toit à deux versants. Les baies sont sobrement encadrées de chambranles en pierres, les arêtes sont ornées de chaînages d’angle, et un bandeau en pierres de taille marque chacun des étages, soulignant ainsi l’horizontalité de l’édifice. La travée centrale et les murs pignons de chaque aile latérale possèdent un fronton dont le tympan est percé d’un œil-de-bœuf. Malgré le fait que le collège et le séminaire aient été construits à des époques différentes, une harmonie architecturale se dégage de l’ensemble.
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Le bàtiment est protégé en vertu de la Loi sur le patrimoine culturel, en vigueur depuis le 19 octobre 2012, par les statuts suivants :- Situé dans le site patrimonial du Domaine des Messieurs de Saint-Sulpice (classé) (2012-10-19).
Anciennement un site historique classé (1982-05-26) (juridiction provinciale)
- Situé dans l'aire de protection des Tours du Fort-des-Messieurs de Saint-Sulpice depuis le 1975-05-12 (juridiction provinciale)
Le bâtiment est identifié aux documents d'évaluation du patrimoine urbain dans les catégories suivantes : |
Bibliographie sur l'immeuble |
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Pour plus d'information sur l'histoire
ou l'architecture du bâtiment,
veuillez consulter les sources suivantes :
- CBC, Chemins de la mémoire (1990-99), vol. 2, pp. 129-134
- CUM, Couvents, pp. 140-155
- CUM, Dossiers du répertoire, Grand Séminaire et Collège de Montréal
- Diocèse de Montréal XIXe siècle (1900), pp. 60-64
- Dubuc, Collège de Montréal (1996)
- Lapierre, Grand Séminaire (1978)
- Litalien, Grand Séminaire (1990)
- Maurault, Saint-Sulpice (1930)
- Pinard, Montréal, histoire architecture, tome 2, pp. 259-283
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Numéros de référence |
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Bâtiment
: |
9839-12-6740-04
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Propriété
: |
9839-12-6740
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