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Ermitage ©Ville de Montréal, 2002
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Ermitage ©Ville de Montréal, 2002
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Les termes
précédés d'un
sont définis au glossaire. |
Nom du bâtiment : |
Ermitage
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Adresses civiques : |
- 1931, rue Sherbrooke Ouest
- 3510, chemin de la Côte-des-Neiges
(façade latérale)
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Arrondissement ou ville
: |
Ville-Marie (Montréal)
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Ensemble : |
Fait partie de : Ensemble du Grand Séminaire de Montréal
comprenant aussi - Tours du fort des Messieurs de Saint-Sulpice, 2065, rue Sherbrooke Ouest
- Résidence des soeurs de la Sainte-Famille, 1931, rue Sherbrooke Ouest
- Collège de Montréal, 1931, rue Sherbrooke Ouest
- Grand Séminaire de Montréal, 2065, rue Sherbrooke Ouest
- Résidence des employés du Collège de Montréal, 3576, chemin de la Côte-des-Neiges
- Chaufferie du Collège de Montréal, 1931, rue Sherbrooke Ouest
- Bassin du Grand Séminaire de Montréal, 2065, rue Sherbrooke Ouest
- Aile ouest du Grand Séminaire, 2065, rue Sherbrooke Ouest
- Aile du Centenaire du Grand Séminaire, 2065, rue Sherbrooke Ouest
- Bâtiment secondaire du Grand Séminaire, 2121, rue Sherbrooke Ouest
- Chapelle du Grand Séminaire de Montréal, 2065, rue Sherbrooke Ouest
- Espaces intérieurs du Grand-Séminaire-de-Montréal., 2065, rue Sherbrooke Ouest
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Secteur d'intérêt patrimonial
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Fort de la Montagne
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Localisation
: |
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Date de construction initiale : |
1911-1913
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Nom du concepteur de la
construction initiale : |
- Joseph-Alfred-Hector Lapierre
(architecte) L’architecte Joseph-Alfred-Hector Lapierre (1859-1932) fait ses premiers pas dans la profession auprès de l’architecte Alphonse Raza. La production de Joseph-Alfred-Hector Lapierre est surtout dominée par l’architecture institutionnelle, notamment dans la construction d’établissements bancaires. Son principal client est la Banque d’épargne de la cité et du district de Montréal, pour laquelle il conçoit une douzaine de succursales, dont celles du 400 Beaubien Est (1919) et du 2400 Sainte-Catherine Est (1921). Outre la construction de banques, il réalise les plans de plusieurs résidences à Outremont ainsi que de quelques bâtiments pour les institutions religieuses, dont le couvent des Petites Sœurs de Saint-Joseph, 1931 Sherbrooke Ouest (1910).
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Nom du propriétaire constructeur
: |
- Compagnie des prêtres de Saint-Sulpice
(propriétaire de 1911 à 1994) La Compagnie des prêtres de Saint-Sulpice est créée en France en 1641. À l’origine, la vocation des sulpiciens est principalement orientée vers la formation des prêtres par la mise sur pied de séminaires. Le sulpicien Jean-Jacques Olier, étroitement lié à l’histoire de Montréal malgré qu’il n’ait jamais foulé le sol de la Nouvelle-France, est l’un des fondateurs de la Société de Notre-Dame de Montréal. Celle-ci est à l’origine de la fondation de Ville-Marie en 1642. La paroisse de Notre-Dame est desservie par les sulpiciens à partir de 1657, qui deviennent ensuite propriétaires de la seigneurie de l’île de Montréal en 1663. Leur statut de seigneurs permet aux sulpiciens d’être actifs dans le développement de l’île de Montréal en construisant notamment des moulins. C’est à la demande de monseigneur Ignace Bourget, en 1840, que les sulpiciens renouent avec leur vocation d’origine en acceptant la responsabilité de la formation des futurs prêtres du diocèse de Montréal.
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Typologie d'origine : |
- Centre communautaire / sportif
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Évolution du bâtiment Dès le début du XXe siècle, le besoin de nouveaux locaux pour le Collège de Montréal se fait pressant. Les sulpiciens décident, en 1911, de construire un nouveau bâtiment dans la partie nord-est du site pour répondre au problème de pénurie d’espace. Joseph-Alfred-Hector Lapierre est choisi pour concevoir un nouveau bâtiment qui abritera une salle de récréation ainsi qu’une salle académique (salle de théâtre).
L’Ermitage, nom donné au bâtiment à cause de son éloignement du collège, a subi deux campagnes de travaux modifiant son aménagement intérieur. En 1941-1942, la salle de récréation est transformée en gymnase et la salle de théâtre est modernisée. Après la Seconde Guerre mondiale, la salle de théâtre de l’Ermitage accueille plusieurs événements culturels, dont la radiodiffusion de certaines émissions de Radio-Canada et la présentation de concerts du Quatuor à cordes de McGill, du Quatuor à cordes de Montréal et de la Société de musique canadienne. En 1965, les salles sont de nouveau modifiées et mises au goût du jour.
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Autres occupants marquants
Propriétaires : |
- Corporation du Collège de Montréal
(propriétaire de 1994 à aujourd'hui)
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Autres occupants marquants
Locataires : |
- Société Radio-Canada
(locataire de environ 1947 à environ 1967) Entre 1947 et 1967, Radio-Canada a utilisé la salle de théâtre de l’Ermitage pour la radiodiffusion de certaines de ses émissions, telles que Nos Futures étoiles, Samedi Jeunesse et Jazz en liberté.
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La composition des façades de l’Ermitage, d’une parfaite symétrie, ainsi que l’ornementation constituée de pilastres, frontons et ouvertures en plein cintre, forment une œuvre architecturale caractéristique du style Beaux-Arts, tel qu’il était enseigné et se pratiquait au début du XXe siècle.
Le bâtiment, inscrit dans un plan rectangulaire et coiffé d’un toit à deux versants, est divisé en deux parties symétriques, autant dans ses dispositions intérieures qu’extérieures. Nous retrouvons à l’ouest du bâtiment, l’ancienne salle de récréation et, à l’est, la salle académique avec sa scène, ses gradins et des balcons latéraux. Chacun des deux murs pignons possède sa propre composition architecturale et une entrée distincte qui reflètent leurs vocations différentes. La longue façade du côté sud comporte également des éléments typiques de l’architecture Beaux-Arts. Une entrée monumentale, pratiquée au centre afin de respecter la composition classique, est encadrée de deux pilastres et d’un fronton. Ce portail est ensuite rehaussé d’une rosace et de deux autres frontons, l’un circulaire et l’autre triangulaire. De part et d’autre, une série de fenêtres en pleins cintres percent la façade revêtue de brique beige vernissée, matériau de prédilection de l’architecture Beaux-Arts à cette époque.
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Le bàtiment est protégé en vertu de la Loi sur le patrimoine culturel, en vigueur depuis le 19 octobre 2012, par les statuts suivants :- Situé dans le site patrimonial du Domaine des Messieurs de Saint-Sulpice (classé) (2012-10-19).
Anciennement un site historique classé (1982-05-26) (juridiction provinciale)
- Situé dans l'aire de protection des Tours du Fort-des-Messieurs de Saint-Sulpice depuis le 1975-05-12 (juridiction provinciale)
Le bâtiment est identifié aux documents d'évaluation du patrimoine urbain dans les catégories suivantes : |
Bibliographie sur l'immeuble |
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Pour plus d'information sur l'histoire
ou l'architecture du bâtiment,
veuillez consulter les sources suivantes :
- Attab, Ermitage (1996)
- CBC, Chemins de la mémoire (1990-99), vol. 2, pp. 129-134
- CUM, Couvents, pp. 140-155
- CUM, Dossiers du répertoire, Grand Séminaire et Collège de Montréal
- Dubuc, Collège de Montréal (1996)
- Lapierre, Grand Séminaire (1978)
- Litalien, Grand Séminaire (1990)
- Maurault, Saint-Sulpice (1930)
- Pinard, Montréal, histoire architecture, tome 2, pp. 259-283
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Numéros de référence |
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Bâtiment
: |
9839-12-6740-02
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Propriété
: |
9839-12-6740
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