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La façade principale de la maison-mère des Petites Filles de Saint-Joseph. ©Ville de Montréal, 2009
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L’aile ouest de la maison-mère des Petites Filles de Saint-Joseph. ©Ville de Montréal, 2009
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L’aile est de la maison-mère des Petites Filles de Saint-Joseph. ©Ville de Montréal, 2009
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Les termes
précédés d'un
sont définis au glossaire. |
Nom du bâtiment : |
Maison-mère des Petites Filles de Saint-Joseph
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Autre appellation : |
- Couvent des Petites Filles de Saint-Joseph
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Adresse civique : |
- 2333, rue Sherbrooke Ouest
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Arrondissement ou ville
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Ville-Marie (Montréal)
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Secteur d'intérêt patrimonial
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Fort de la Montagne
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Localisation
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Date de construction initiale : |
1910-1911
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Nom du concepteur de la
construction initiale : |
- Joseph-Alfred-Hector Lapierre
(architecte) Joseph-Alfred-Hector Lapierre (1859-1932) est d’abord formé par l’architecte Alphonse Raza (1846-1903), qui lui cède ensuite son bureau et sa clientèle. Il réalise plusieurs édifices de facture néoclassique à Montréal, dont l’Hôpital Notre-Dame, 1560 Sherbrooke Est (1922), la Banque d’épargne, 400 Beaubien Est (1919), et la Banque d’épargne de Saint-Henri, place Saint-Henri (1922).
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Nom du propriétaire constructeur
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- Institut des Petites Filles de Saint-Joseph
(propriétaire de 1910 à 1987) La Congrégation des Petites Filles de Saint-Joseph est fondée en 1857 par Antoine Mercier, prêtre de Saint-Sulpice, et Rose de Lima Dauth. Cette communauté a pour rôle de soutenir les séminaristes et les membres du clergé. Les petites filles de Saint-Joseph vouent leur vie à la prière, à la mortification, aux bonnes œuvres et au travail. Entre autres tâches, elles confectionnent et entretiennent les habits ecclésiastiques et elles sont en charge de réfectoires, de cuisines et de sacristies. Elles travaillent d’abord pour les Sulpiciens du Grand Séminaire puis pour d’autres institutions, dont les Clercs de Saint-Viateur.
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Typologie d'origine : |
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Évolution du bâtiment Cet édifice religieux est la deuxième maison-mère de l’Institut des Petites Filles de Saint-Joseph. La première, située sur la rue Notre-Dame-de-Lourdes, est occupée à partir de 1877. C’est en 1907, pour souligner le cinquantième anniversaire de la communauté, qu’un terrain extra-muros situé sur le côté ouest du Grand Séminaire lui est offert. Les religieuses se rapprochent ainsi du Grand Séminaire, leur principal lieu de travail.
Le couvent, d’allure simple et fonctionnelle, est érigé selon les plans de l’architecte Alfred-Hector Lapierre en 1910-1911. Dès septembre 1911, les membres du conseil, le personnel du noviciat et plusieurs petites filles de Saint-Joseph y aménagent. L’extérieur du bâtiment ne subit aucune modification jusqu’à ce que la Société Multidev Immobilia achète le terrain en 1987. Il est alors agrandi pour former un vaste ensemble résidentiel nommé le Manoir de Belmont.
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Autres occupants marquants
Propriétaires : |
- Société Multidev Immobilia (Manoir Belmont)
(propriétaire de 1987 à une date inconnue)
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Transformations majeures :
(dernière mise à jour
le 27 mai 2009 ) |
- Travaux 1
Date des travaux : 1987 Fin des travaux : 1987 Modification à la volumétrie horizontale du bâtiment.
Construction d’un ensemble résidentiel, adjacent au couvent, dans la partie arrière du terrain.
Concepteur de la transformation :
Société Multidev Immobilia
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Cet édifice religieux suit un plan en « U » formé d’un corps central encadré de deux ailes symétriques qui s’avancent vers la rue Sherbrooke. La charpente de maçonnerie et d’acier est recouverte de pierre grise. L’ensemble propose une architecture conventuelle de facture néoclassique remarquable à sa composition symétrique et à l’utilisation d’un vocabulaire classique qui s’inspire du Grand Séminaire voisin, mais de façon plus modeste. La fenestration est ordonnée et encadrée de chambranles en pierre taillée et une corniche moulurée souligne le sommet de l’édifice. L’aile est se distingue légèrement de l’aile ouest par sa façade coiffée d’un fronton et par les ouvertures arquées de l’étage supérieur. L’architecture de la maison-mère, reflet de l’époque de sa construction, est délibérément sobre et discrète, à l’image de la demeure de Marie et de Joseph.
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Le bàtiment est protégé en vertu de la Loi sur le patrimoine culturel, en vigueur depuis le 19 octobre 2012, par le statut suivant :- Situé dans le site patrimonial du Domaine des Messieurs de Saint-Sulpice (classé) (2012-10-19).
Anciennement un site historique classé (1982-05-26) (juridiction provinciale) Le bâtiment est identifié aux documents d'évaluation du patrimoine urbain dans les catégories suivantes : |
Bibliographie sur l'immeuble |
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Pour plus d'information sur l'histoire
ou l'architecture du bâtiment,
veuillez consulter les sources suivantes :
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Numéros de référence |
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Bâtiment
: |
9739-81-9524-01
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Propriété
: |
9739-81-9524
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