Cliquez sur l'image,
pour une version agrandie. |
|
Façade avant, vue oblique. ©Ville de Montréal, 2006
|
|
|
Détail d'une fenêtre du deuxième étage. ©Ville de Montréal, 2006
|
|
|
Façade arrière. ©Ville de Montréal, 2006
|
|
Les termes
précédés d'un
sont définis au glossaire. |
Nom du bâtiment : |
Maison D'Ailleboust-De Manthet
|
Autres appellations : |
- Maison John Lewis-Forbes
- Maison Morin
|
Adresse civique : |
- 15886, boulevard Gouin Ouest
|
Arrondissement ou ville
: |
L'Île-Bizard—Sainte-Geneviève (Montréal)
|
Secteur d'intérêt patrimonial
: |
Noyau villageois de Sainte-Geneviève
|
Localisation
: |
|
|
|
|
|
|
|
Évolution du bâtiment En 1845, le médecin John Lewis Forbes achète cet emplacement au coeur du village de Sainte-Geneviève. Il engage le maître maçon Narcisse Prévost pour lui construire une grande maison en pierre de taille, entourée d’un grand balcon à l’étage. Forbes s’y installe avec son épouse, Marie-Marguerite-Esther Testard de Montigny.
Le docteur Forbes et son épouse n’ayant pas eu d’enfants, à leur décès, leur nièce Marie-Sophie d’Ailleboust de Manthet hérite de la propriété. La famille d’Ailleboust de Manthet occupe ensuite la résidence jusqu’en 1932, année où le docteur Daniel Ladouceur s’en porte acquéreur. La maison est alors en mauvais état et nécessite des réparations. On apporte des changements majeurs à la résidence: l’avant-toit est réduit et la grande galerie disparaît, deux ailes en pierre sont ajoutées des côtés est et ouest et une autre s’ajoute à l’arrière, l’entrée principale est déplacée au rez-de-chaussée sous un portique semi-circulaire surmonté d’un balcon.
De 1940 à 2006, huit autres particuliers achèteront successivement la maison. En 1975, celle-ci est reconnue monument historique par le gouvernement du Québec.
|
Autres occupants marquants
Propriétaires : |
- Marie-Sophie d’Ailleboust de Manthet
(propriétaire de 1864 à environ 1885) Marie-Sophie d’Ailleboust de Manthet hérite de la maison en 1864 à la suite du décès de Marguerite-Esther Testard de Montigny. Elle lègue par testament la propriété à sa sœur, Marie-Esther, qui vit avec elle. En 1884, les deux sœurs résident au rez-de-chaussée de la maison et louent deux logements à l’étage. Marie-Esther d’Ailleboust de Manthet cède à son tour par testament la propriété à sa nièce, Marie-Rose-Flore d’Ailleboust de Manthet. Cette dernière, organiste de l’église de Sainte-Geneviève, habite la maison jusqu’à sa mort en 1932.
|
Transformations majeures :
(dernière mise à jour
le 8 janvier 2007 ) |
- Travaux 1
Date des travaux : 1932 Fin des travaux : 1933 Modification à la volumétrie horizontale du bâtiment.
Transformation majeure de la façade.
Toit à croupe remplacé par un toit en terrasse.
Le toit à croupe avec ses deux lucarnes à fronton est remplacé par une toiture en terrasse à quatre versants agrémentée de trois lucarnes coiffées d’arcs surbaissés. L’avant-toit allongé est réduit. La grande galerie qui entourait la résidence est démolie et les deux portes latérales en façade sont transformées en fenêtres. La porte d’entrée est déplacée au rez-de-chaussée. Un portique à colonnes surmonté d’un balcon donne accès à la porte principale. Deux ailes sont ajoutées sur les côtés est et ouest. Une annexe est construite en arrière.
|
|
|
|
La maison D’Ailleboust-De Manthet s’impose dans le décor villageois de Sainte-Geneviève. Cette résidence bourgeoise s’inscrit dans le style de la villa pittoresque, implanté au Québec et en Ontario par des immigrants britanniques vers 1830. Ses grandes dimensions, son parement de pierre de taille et son toit à l’origine en croupe sont quelques traits distinctifs de cette architecture. Sa localisation sur un terrain paysager de superficie considérable, en retrait de la rue, correspond également à des caractéristiques du courant pittoresque.
La grandeur des ouvertures du deuxième étage est un élément caractéristique particulier de cette résidence. À l’origine, la porte d’entrée principale de la maison se trouvait à l’étage, au bout d’un escalier. Deux autres portes donnaient accès en façade à la grande galerie entourant la maison. Aujourd’hui, l’ornementation de la maison met l’accent sur le rez-de-chaussée où se trouve dorénavant l’entrée principale. La résidence a toutefois gardé ses grandes ouvertures à l’étage servant actuellement de porte et de fenêtres.
|
|
Le bàtiment est protégé en vertu de la Loi sur le patrimoine culturel, en vigueur depuis le 19 octobre 2012, par le statut suivant :Le bâtiment est identifié aux documents d'évaluation du patrimoine urbain dans les catégories suivantes : |
Bibliographie sur l'immeuble |
|
Pour plus d'information sur l'histoire
ou l'architecture du bâtiment,
veuillez consulter les sources suivantes :
- CBCQ, Chemins de la mémoire, vol. 2, p. 174
- CUM, Résidences, pp. 236-239
- Pinard, maison John Lewis Forbes (1992), feuillet A, p. 9
- Salomon de Friedberg, maison Morin
- Traquair, Old Architecture Quebec (1947)
|
Numéros de référence |
|
Bâtiment
: |
7537-87-5917-01
|
Propriété
: |
7537-87-5917
|
|