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Maison L'Archevêque ©Ville de Montréal, 2002
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Les termes
précédés d'un
sont définis au glossaire. |
Nom du bâtiment : |
Maison L'Archevêque
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Adresses civiques : |
- 1647, rue de la Visitation
- 1300, rue Logan
(façade secondaire)
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Arrondissement ou ville
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Ville-Marie (Montréal)
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Localisation
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Date de construction initiale : |
1891
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Nom du concepteur de la
construction initiale : |
- Louis-Roch Montbriand
(architecte) Louis-Roch Montbriand (1860-1923) est formé auprès de l’architecte Adolphe Lévesque, puis fonde sa propre agence en 1885. Sa production comprend des édifices publics, dont cinq postes d’incendie, des édifices scolaires, des immeubles locatifs ainsi que de nombreuses résidences, notamment la maison Arsène-Brosseau, 525 Sherbrooke Est (1897). En plus de la maison L’Archevêque, il conçoit plusieurs édifices commerciaux, dont une épicerie, l’édifice Madore, 3201 Sainte-Catherine Est (1896).
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Nom du propriétaire constructeur
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- Stanislas L’Archevêque
(propriétaire de 1891 à une date inconnue) Stanislas L’Archevêque est inscrit comme épicier dans les annuaires Lovell de Montréal parus à la fin du XIXe siècle.
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Typologie d'origine : |
- Bâtiment commercial et résidentiel
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Évolution du bâtiment La maison L’Archevêque est construite par l’épicier Stanislas L’Archevêque sur un lot qu’il acquiert en 1877 de Eusèbe Tardi. L’immeuble comprend le commerce au rez-de-chaussée et la résidence du propriétaire aux deux étages supérieurs. Il est transformé en sept logements et un commerce en 1983. La maison est aujourd’hui en excellent état et conserve une grande partie de ses éléments d’origine.
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Transformations majeures :
(dernière mise à jour
le 23 novembre 2004 ) |
- Travaux 1
Date des travaux : 1983 Restauration ou recyclage du bâtiment.
Recyclage du bâtiment en sept logements et un commerce
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La maison L’Archevêque est typique de l’architecture des « épiceries du coin » des quartiers résidentiels ouvriers de la fin du XIXe siècle. Son emplacement sur un site à l’angle de deux voies est particulièrement avantageux puisqu’il lui procure deux façades sur rue plutôt qu’une, lui assurant ainsi une plus grande visibilité. La composition est centrée sur les éléments d’angle ainsi que sur les parties hautes du bâtiment qui bénéficient d’un traitement architectural plus élaboré. L’entrée de l’épicerie est située dans le pan coupé à 45 degrés et est encadrée par des colonnes en fonte à chapiteaux corinthiens. Elle est surplombée par deux balcons circulaires comportant des garde-corps et des colonnes en bois ouvré. Ces balcons définissent un volume en saillie et projettent l’angle du bâtiment au-dessus du trottoir. La tourelle à toiture conique et les fausses mansardes recouvertes d’ardoise à motifs en losange et à écailles de poisson couronnent la composition et ajoutent de l’ampleur au bâtiment.
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Le bàtiment est protégé en vertu de la Loi sur le patrimoine culturel, en vigueur depuis le 19 octobre 2012, par le statut suivant :Le bâtiment est identifié aux documents d'évaluation du patrimoine urbain dans la catégorie suivantes : |
Bibliographie sur l'immeuble |
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Pour plus d'information sur l'histoire
ou l'architecture du bâtiment,
veuillez consulter les sources suivantes :
- CUM, Dossiers du répertoire, Maison L’Archevêque
- CUM, Magasins, pp. 202-204
- Gratton, Pignon sur rue (1991), p. 115
- Pinard, Montréal, histoire architecture, tome 6, pp. 374-379
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Numéros de référence |
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Bâtiment
: |
0042-20-4279-01
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Propriété
: |
0042-20-4279
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