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Maison Marguerite-Hay ©Ville de Montréal, 2002
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Les termes
précédés d'un
sont définis au glossaire. |
Nom du bâtiment : |
Maison Marguerite-Hay
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Autre appellation : |
- Maison de l'îlot des Voltigeurs
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Adresse civique : |
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Arrondissement ou ville
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Ville-Marie (Montréal)
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Localisation
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Commentaire sur la construction
Classée sous le vocable de maison de l’îlot des Voltigeurs, cette maison fait l’objet en 2000 d’une recherche dans le cadre de la révision de la désignation toponymique. La désignation maison Marguerite-Hay rappelle le propriétaire-constructeur qui habite la maison de 1853 à 1861.
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Évolution du bâtiment Au début de XIXe siècle, le quartier où se trouve la maison, en dehors des fortifications de la ville, est appelé faubourg Québec.
À partir de 1850, la révolution industrielle bouleverse la configuration de ce quartier. Les activités du port favorisent le développement industriel et des usines s’y implantent. Des maisons sont alors construites afin de loger les ouvriers et leurs familles.
C’est en 1837 qu’Olivier Pichet, maître boucher, fait l’acquisition d’un lot avec, selon l’acte de vente, « une maison en très mauvais état dessus construite » . Entre 1837 et son décès en 1851, il fait construire une maison en pierre taillée de deux étages. Cette maison est détruite lors du grand incendie du 8 juillet 1852. La veuve de Pichet, Marguerite Hay, fait construire une nouvelle maison en 1853. C'est cette dernière maison qui nous est parvenue.
Plusieurs propriétaires se succèdent par la suite sans toutefois effectuer de modifications majeures. Abandonnée un certain temps et en piètre état, la maison est restaurée suite à son classement par le gouvernement du Québec en 1973.
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Autres occupants marquants
Propriétaires : |
- Famille Kelly-Butler
(propriétaire de 1889 à 1966) En 1889, Daniel Jackson, charretier, achète la propriété qu’il habite avec son épouse Julia Kelly jusqu’à sa mort en 1901. Sa veuve déménage à Longueuil mais conserve la propriété. A son décès, le 11 mars 1903, elle laisse la propriété à sa sœur Margaret, stipulant qu’à la mort de celle-ci la propriété passerait ensuite à sa nièce Gertrude Butler, qui la conserve dans la lignée des Kelly et Butler jusqu’en 1966.
- Richard A. Silverman connu sous le nom d'artiste d’Alfred North (artiste)
(propriétaire de 1969 à 1978) Richard A. Silverman habite déjà la maison lorsqu’il en fait l’acquisition. En 1972, la Ville de Montréal exproprie les lieux mais Silverman s’oppose à son expulsion et à la démolition de la maison. En 1975, la Ville abandonne ses projets de redéveloppement et remet la propriété à Silverman qui restaure le bâtiment.
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Transformations majeures :
(dernière mise à jour
le 23 mars 2004 ) |
- Travaux 1
Date des travaux : vers 1976 Fin des travaux : 1979 Restauration ou recyclage du bâtiment.
Restauration des murs et de la toiture vers 1976 à 1979.
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Suite à la Conquête britannique, les gens des métiers de la construction perpétuent pendant plusieurs années les modèles issus du Régime français. C’est pourquoi la maison Marguerite-Hay s’inscrit en continuité de cette tradition, puisqu’elle reprend certains éléments déjà utilisés auparavant tels que les murs coupe-feu et les fenêtres à carreaux.
Par ailleurs, l’influence anglaise se manifeste ici par un certain formalisme de l’architecture. Le volume à deux étages se démarque par la rigueur générale de sa composition et la disposition symétrique de ses éléments architecturaux, lesquels annoncent la venue du néo-classicisme. Dans l’ancien faubourg Québec, cette maison est aujourd’hui le seul témoin des résidences reconstruites après le grand incendie de 1832.
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Le bàtiment est protégé en vertu de la Loi sur le patrimoine culturel, en vigueur depuis le 19 octobre 2012, par les statuts suivants :- Situé dans l'aire de protection de la Maison Marguerite-Hay depuis le 1975-05-21 (juridiction provinciale)
Le bâtiment est identifié aux documents d'évaluation du patrimoine urbain dans la catégorie suivantes : |
Bibliographie sur l'immeuble |
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Pour plus d'information sur l'histoire
ou l'architecture du bâtiment,
veuillez consulter les sources suivantes :
- CBC, Chemins de la mémoire (1990-99), vol 2, p. 149
- Lefebvre et Proulx, Voltigeurs (1980)
- MCCCFQ, Dossiers divers, cote 14330-04-0643
- Pinard, Montréal, histoire architecture, tome 5, pp. 219-225
- Remparts, Révision toponymique (2000)
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Numéros de référence |
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Bâtiment
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0041-85-6028-01
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Propriété
: |
0041-85-6028
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