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L'ancien entrepôt intégré à un restaurant-terrasse. ©Denis Tremblay, 2009
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Les termes
précédés d'un
sont définis au glossaire. |
Nom du bâtiment : |
Entrepôt Del Vecchio
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Autre appellation : |
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Adresses civiques : |
- 183, rue Saint-Paul Est
- rue Saint-Amable
(façade secondairesans numéro civique)
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Arrondissement ou ville
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Ville-Marie (Montréal)
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Ensemble : |
Fait partie de : Ensemble Del Vecchio
comprenant aussi
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Secteur d'intérêt patrimonial
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Vieux-Montréal
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Localisation
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Date de construction initiale : |
1815
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Nom du propriétaire constructeur
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- Pierre Del Vecchio (marchand et aubergiste)
(propriétaire du 1806-08-06 à 1819)
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Commentaire sur les travaux
On ne possède que des bribes d’informations concernant la construction de ce bâtiment. Dans un contrat notarié rédigé en 1816, Del Vecchio acquitte Perine-Charles Cherrier et sa fille Marie-Pierre Viger pour les frais de construction de la moitié d’un mur mitoyen séparant leur cour arrière. En principe la clôture, construite pendant l’été 1815, devait avoir une hauteur de dix pieds, mais Del Vecchio la fait bâtir « à une plus grande hauteur ». Voyant que le mur arrière de l’entrepôt de deux étages intègre en partie le mur de clôture, on peut supposer que la construction de l’entrepôt coïncide avec la construction du mur en 1815.
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Histoire du bâtiment Le marchand et aubergiste Pierre Del Vecchio fait construire cet entrepôt vraisemblablement en 1815 sur un emplacement qu’il a acquis neuf ans auparavant. Situé dans une cour intérieure, le bâtiment sert de dépendance au bâtiment que Del Vecchio occupe sur la place du marché Neuf (place Jacques-Cartier). Lors de son décès en 1819, on y retrouve des provisions de riz, de cassonade, de café, de thé, de sucre blanc, de poivre, de fromage et d’importantes quantités de vin, d’eau-de-vie, de rhum, de porto, de liqueur, en somme, toute une gamme de marchandises que peut entreposer un aubergiste et commerçant.
À partir de cette année-là, l’entrepôt est loué conjointement avec la maison donnant sur la place Jacques-Cartier au marchand confiseur Francesco Rasco pendant au moins sept ans. En 1835, Euphrosine Leblanc, marchande publique et fabricante de tabac, loue la partie gauche de cette maison ainsi que l’entrepôt qu’elle occupe peut-être comme manufacture de tabac. Entre les années 1840 et 1870, des épiciers sont les principaux occupants des mêmes lieux.
Par la suite, il semble que l’entrepôt soit plutôt rattaché à l’immeuble situé au 177-181, rue Saint-Paul Est. La sellerie de Mailloux et Barsalou s’y établit entre 1880 et 1901 et, après son départ, l’entrepôt continue de servir d’aile au magasin jusqu’au milieu du XXe siècle. En 1946, la succession Del Vecchio vend la partie droite du bâtiment avec la maison de la place Jacques-Cartier. Treize ans plus tard, elle cède la partie gauche de l’entrepôt et le bâtiment de la rue Saint-Paul au même acquéreur.
Acquis en 1965 par Ida McDougall et son mari, l’artiste Harold Beament, le bâtiment fait l’objet de travaux de restauration pour le convertir en résidence. En 1972 il est classé monument historique. Vendu en 1977 aux Publications Décormag, qui possèdent alors déjà l'édifice donnant sur la rue Saint-Paul, le bâtiment change encore de vocation et il est de nouveau réuni à l'immeuble ayant façade sur rue. Après la vente de l'ensemble en 1984 et le départ subséquent de Décormag, l'ancien entrepôt est utilisé par un restaurant-terrasse occupant aussi l'étage du bâtiment de la rue Saint-Paul et la cour, ce qui est toujours le cas en 2015.
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Autres occupants marquants
Propriétaires : |
- Les Publications Décormag
(propriétaire de 1977 à 1984)
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Autres occupants marquants
Locataires : |
- Francesco Rasco (marchand et confiseur)
(locataire du 1819-05-01 à 1826)
- Maillou & Barsalou (commerce de sellerie)
(locataire de 1880 à 1901)
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Transformations majeures :
(dernière mise à jour
le 24 avril 2006 ) |
- Travaux 1
Date des travaux : vers 1965 Restauration ou recyclage du bâtiment.
Le bâtiment est restauré et converti en résidence.
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Cette ancienne dépendance de deux étages, coiffé d'un toit à un versant percé de lucarnes, présente des caractéristiques de maison urbaine façon Nouvelle-France, à commencer par le carré de moellons. Les fenêtres à vantaux et à petits carreaux, sans doute mis en place lors de la restauration, rappellent aussi ce type de bâtiment. De forme inhabituelle, ces fenêtres à la fois larges et de faible hauteur, trahissent toutefois la fonction non résidentielle d'origine, ce à quoi contribue la lucarne dotée d'un palan.
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Le bàtiment est protégé en vertu de la Loi sur le patrimoine culturel, en vigueur depuis le 19 octobre 2012, par les statuts suivants :- Situé dans le site patrimonial de Montréal (Vieux-Montréal) (déclaré) (2012-10-19).
Anciennement un arrondissement historique (1964-01-08) (juridiction provinciale) Le bâtiment est identifié aux documents d'évaluation du patrimoine urbain dans la catégorie suivantes : |
Bibliographie sur l'immeuble |
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Pour plus d'information sur l'histoire
ou l'architecture du bâtiment,
veuillez consulter les sources suivantes :
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Numéros de référence |
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Bâtiment
: |
0040-66-4111-00
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Propriété
: |
0040-66-4111
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Immeuble situé dans le Vieux-Montréal : |
Des informations et des liens additionnels peuvent être
disponibles sur la fiche de cet édifice dans le site du Vieux-Montréal.
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