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©Ville de Montréal, vers 1995.
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La caserne vers 1874. L'Opinion Publique, 17 décembre 1874. Reproduction : Bibliothèque et Archives nationales du Québec. Albums Massicotte. 6-44-a.
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Les termes
précédés d'un
sont définis au glossaire. |
Nom du bâtiment : |
Caserne de pompiers no 2
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Autre appellation : |
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Adresse civique : |
- 444-448, rue Saint-Gabriel
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Arrondissement ou ville
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Ville-Marie (Montréal)
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Secteur d'intérêt patrimonial
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Vieux-Montréal
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Localisation
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Date de construction initiale : |
1871-1872
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Nom du concepteur de la
construction initiale : |
- John James Browne
(architecte)
John James Browne reçoit sa formation de son père, l'architecte George Browne. Dans les années 1860, il signe avec son père quelques réalisations dont la banque Molson, 278-288 rue Saint-Jacques (1864-1866) et l'édifice Merchants' Exchange, 211, rue du Saint-Sacrement (1866). Il travaille ensuite en solo et conçoit un nombre impressionnant de bâtiments montréalais dans les années 1870, dont l’édifice Gault Brothers, 447-449 rue Sainte-Hélène (1871). Sa production est variée : des résidences, des écoles, des postes de police et de pompiers, des églises, des marchés et des industries. Sur le plan architectural, sa démarche est tout aussi diversifiée, bien qu’il affectionne particulièrement le style néo-gothique.
John James Browne décède en 1893 et sa compagnie, la John James Browne & Sons, poursuit toutefois ces activités et jusqu’au début du XXe siècle.
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Nom du propriétaire constructeur
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- Ville de Montréal
(propriétaire de 1871 à aujourd'hui) La caserne de pompiers no 2 est construite en 1871-1872, avec trois autres casernes, dans le cadre de l’amorce d’un programme municipal visant à structurer le service d’incendie par quartier municipal. Située en bordure de la rue Notre-Dame, la caserne de pompiers no 2 répond aux critères les plus modernes de l’époque afin d’assurer le bon fonctionnement d’un service d’incendie. La caserne no 2 ferme ses portes vers 1940 et la Ville de Montréal y installe plusieurs services municipaux jusqu’au milieu des années 1970. Inoccupé après 1976, le bâtiment est rénové en 1982 et loué à une école privée de céramique (bail emphytéotique).
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Commentaire sur les travaux
La date de construction est confirmée par les rôles d'évaluation, les rapports de 1871 de l'inspecteur des bâtiments et du directeur du Service d'incendie de Montréal, ainsi que par les procès-verbaux du Comité du Feu. Certains auteurs mentionnent 1866 comme année de construction; ils confondent cette caserne avec celle construite par J. J. Browne au Marché Saint-Gabriel, sur la rue Centre dans le quartier Sainte-Anne (Pointe-Saint-Charles).
D'autres auteurs mentionnent J. A. Mercier comme architecte; il y a confusion avec la caserne construite en 1891 par ce dernier sur la rue Hibernia dans le quartier Saint-Gabriel, à Pointe-Saint-Charles.
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photographie Denis Tremblay, 1998 |
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Histoire du bâtiment La caserne de pompiers no 2 est érigée en 1871-1872. La Ville acquiert par expropriation en 1871 une partie de la propriété de B. Hallowell afin de construire une nouvelle caserne pour le « Département du feu ». L’architecte John James Brown en réalise les plans en même temps que ceux de trois autres casernes montréalaises. De même style néogothique, ces quatre postes d’incendie sont les premiers conçus pour accueillir des pompes à vapeur. À l’origine, un avant-corps muni d’un clocheton occupait le centre de la façade.
Dans l’édifice se trouvent la pompe à vapeur et les autres véhicules tandis que les chevaux (deux au début) sont abrités dans une écurie probablement située à l’arrière. L’immeuble comprend également des locaux réservés aux pompiers, dont un dortoir, ainsi que les appartements de fonction du capitaine ( gardien ) et du responsable du corps de sauvetage. Cette pratique d’allouer un logement au capitaine perdure jusque dans les années 1910. Quant à la caserne, une tour de séchage des boyaux est vraisemblablement ajoutée à l’arrière du bâtiment au début des années 1900 puis, quelque temps avant sa fermeture en 1941, l’avant-corps central est réduit et le clocheton éliminé.
Après la fermeture de la caserne, la Ville la transforme en immeuble de bureaux pour ses besoins. Durant les Jeux Olympiques de 1976, il sert temporairement de lieu de travail à des membres du Comité organisateur. À compter de 1982, la Ville loue l’immeuble par bail emphytéotique au Centre de céramique Poterie Bonsecours. Le bâtiment est alors transformé en centre de formation comprenant une galerie d’exposition. Le Centre offrait toujours en 2008, en collaboration avec le cégep du Vieux-Montréal, des programmes de formation dans le domaine des métiers d’art. Parmi les casernes réalisées en 1871-1872, seule la caserne no 2 subsiste, ce qui en fait la plus ancienne de Montréal.
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Autres occupants marquants
Locataires : |
- Centre de céramique Poterie Bonsecours Inc. (Centre de formation en métiers d’art)
(locataire de 1983 à aujourd'hui) Fondé en 1982, le centre de céramique Bonsecours est un lieu de recherche, de création et de diffusion pour la céramique au Québec. Le centre est aussi un lieu de formation collégiale (DEC) dans le cadre d’un programme « Technique de métier d’art – Option céramique » offerte en collaboration avec le CEGEP du Vieux-Montréal. On y organise des ateliers de création pour les artistes émergents et professionnels avec des céramistes reconnus internationalement.
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Transformations majeures :
(dernière mise à jour
le 25 mars 2010 ) |
- Travaux 1
Date des travaux : 1941 Fin des travaux : 1941 Modification à la volumétrie horizontale du bâtiment.
Restauration ou recyclage du bâtiment.
Destruction de la tour à boyaux octogonale en façade
Transformation de la caserne en immeuble de bureaux
- Travaux 2
Date des travaux : 1982 Fin des travaux : 1982 Restauration ou recyclage du bâtiment.
Restauration en vue de loger le Centre de céramique Bonsecours
Concepteur de la transformation :
Ville de Montréal
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Le bàtiment est protégé en vertu de la Loi sur le patrimoine culturel, en vigueur depuis le 19 octobre 2012, par le statut suivant :- Situé dans le site patrimonial de Montréal (Vieux-Montréal) (déclaré) (2012-10-19).
Anciennement un arrondissement historique (1964-01-08) (juridiction provinciale) Le bâtiment est identifié aux documents d'évaluation du patrimoine urbain dans la catégorie suivantes : |
Bibliographie sur l'immeuble |
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Pour plus d'information sur l'histoire
ou l'architecture du bâtiment,
veuillez consulter les sources suivantes :
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Numéros de référence |
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Bâtiment
: |
0040-45-9129-00
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Propriété
: |
0040-45-9129
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Immeuble situé dans le Vieux-Montréal : |
Des informations et des liens additionnels peuvent être
disponibles sur la fiche de cet édifice dans le site du Vieux-Montréal.
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