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Le vestige en cours de chantier. ©Denis Tremblay, 2015
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Bureau de M. Séraphin Cherrier. Photographie par Wm. Notman & Son, 1885. ©Musée McCord d'histoire canadienne, Montréal, II-77379. Collaboration spéciale dans le cadre d'une entente de partenariat.
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Le vestige enchâssé dans l'ancien entrepôt. ©Denis Tremblay, 2008
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Les termes
précédés d'un
sont définis au glossaire. |
Nom du bâtiment : |
Maison du Cabinet-de-Côme-Séraphin-Cherrier
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Adresse civique : |
- 419-423, rue Saint-Vincent
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Arrondissement ou ville
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Ville-Marie (Montréal)
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Ensembles : |
Fait partie de : Ensemble Viger-Cherrier
comprenant aussi - Maison Perrine-Charles-Cherrier, 410, place Jacques-Cartier
- Maison de l'Enseigne-du-Patriote, 165-169, rue Saint-Paul Est
- Entrepôt frigorifique Cherrier, 419-423, rue Saint-Vincent
- Magasin-entrepôt Côme-Séraphin-Cherrier, 153-155, rue Saint-Paul Est
- Maison de La Minerve, 161-163, rue Saint-Paul Est
- Maison Marie-Pierre-Viger I, 160-162, rue Saint-Amable
- Maison Marie-Pierre-Viger II, 164-170, rue Saint-Amable
- Magasin Côme-Séraphin-Cherrier, 420, place Jacques-Cartier
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Secteur d'intérêt patrimonial
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Vieux-Montréal
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Localisation
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Commentaire sur les travaux
Construction d'une maison de deux étages de pierres coiffé d'un toit à versant.
Marché de construction : 8 juin 1818 (notaire C. Prévost).
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Le vestige enchâssé, rue Saint-Vincent. ©Denis Tremblay, 2008 |
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Les anciens entrepôts Gunn-Langlois. Bibliothèque et Archives nationales du Québec. Albums Massicotte. 7-139-c, notice : 0002734206. |
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Le vestige dégagé en 2014. ©Denis Tremblay, 2014 |
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Histoire du bâtiment Ce vestige est le seul rappel d’une rangée de trois maisons de deux étages (incluant le rez-de-chaussée), construites en 1818 par Marie-Perrine Viger et qui longeaient le côté nord-ouest de la rue Saint-Amable. Ayant acquis le terrain à la suite d’un partage des immeubles appartenant à son père, Viger engage l’entrepreneur Charles-Simon Delorme pour réaliser la construction. En novembre 1818, Ann Brown, veuve de Charles Arnoldi, devient la première résidante, mais elle n’y reste que cinq mois.
Par la suite, la maison sert de résidence pour des locataires aux occupations diverses, vraisemblablement jusqu’au milieu des années 1830. Au moins à partir de 1842, Côme-Séraphin Cherrier, avocat et procureur de son cousin Denis-Benjamin Viger, profite de la proximité du palais de justice pour y installer son cabinet de droit au rez-de-chaussée jusqu’à sa retraite au début des années 1880. Après le décès de leur père, Philomène-Charlotte et Marie-Josephte Cherrier reçoivent la maison en héritage. Pendant les années 1890, on y trouve une pension.
En 1895, le grand commerce de provisions en gros Charles Langlois & Compagnie loue la propriété et il intègre les murs de la maison dans un entrepôt frigorifique de grande dimension construit conjointement avec les héritières Cherrier (les deux filles de Côme-Séraphin Cherrier) entre 1896 et 1898, dans le cadre d'une entente à long terme. La toiture d'origine disparaît alors et plusieurs ouvertures sont condamnées ou modifiées. L'entrepôt frigorifique demeurera longtemps la propriété des Cherrier et de leurs héritiers mais l'entreprise de Langlois (Gunn-Langlois à compter de 1901) construira et sera propriétaire d'une adjonction de grande envergure (1904). Le tout sera démoli dans les années 2010, sauf les murs de la maison ancienne.
De 2014 à 2016, un hôtel est construit en lieu et place de l'ancien entrepôt démoli. Les vestiges de l'ancienne maison sont toutefois conservés et mis en valeur dans le nouveau projet.
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Autres occupants marquants
Propriétaires : |
- Denis-Benjamin Viger (avocat et politicien)
(propriétaire du 1823-02-03 au 1861-02-13)
- Côme-Séraphin Cherrier (avocat)
(propriétaire du 1861-02-13 au 1885-04-21)
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Transformations majeures :
(dernière mise à jour
le 17 novembre 2015 ) |
- Travaux 1
Date des travaux : 1896 Modification à la volumétrie verticale du bâtiment.
Remplacement d'un toit en mansarde ou d'un toit plat par un autre type de toiture.
Démolition totale ou partielle du bâtiment.
Travaux réalisés sur un vestige intégré au bâtiment.
Démolition de la structure interne du bâtiment, et intégration des murs de façade au futur entrepôt frigorifique Cherrier. Disparition de la toiture en pente et des pignons.
La construction de l'entrepôt frigorifique sur le lot où se trouve ce vestige s'est poursuivie jusqu'en 1899.
Concepteur de la transformation :
Cox et Amos (agence d'architectes)
- Travaux 2
Date des travaux : 2015 Fin des travaux : 2016 Restauration ou recyclage du bâtiment.
Travaux réalisés sur un vestige intégré au bâtiment.
Restauration du vestige après la démolition de l'entrepôt construit en 1896. Intégration dans un nouvel ensemble hôtelier.
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Ce vestige, tel que restauré en 2015, témoigne de l'ancienne maison urbaine façon Nouvelle-France comme on en construisait encore au début du XIXe siècle. Les caractéristiques essentielles en sont les murs en moellons et les encadrements en pierre taillée.
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Le bàtiment est protégé en vertu de la Loi sur le patrimoine culturel, en vigueur depuis le 19 octobre 2012, par le statut suivant :- Situé dans le site patrimonial de Montréal (Vieux-Montréal) (déclaré) (2012-10-19).
Anciennement un arrondissement historique (1964-01-08) (juridiction provinciale) Le bâtiment est identifié aux documents d'évaluation du patrimoine urbain dans la catégorie suivantes : |
Bibliographie sur l'immeuble |
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Pour plus d'information sur l'histoire
ou l'architecture du bâtiment,
veuillez consulter les sources suivantes :
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Numéros de référence |
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Bâtiment
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0040-66-0401-02
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Propriété
: |
0040-66-0401
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Immeuble situé dans le Vieux-Montréal : |
Des informations et des liens additionnels peuvent être
disponibles sur la fiche de cet édifice dans le site du Vieux-Montréal.
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