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Façade avant. ©Ville de Montréal, 2006
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Mur-pignon ouest. ©Ville de Montréal, 2006
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Lucarne surmontée d'un pinacle en bois. ©Ville de Montréal, 2006
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Les termes
précédés d'un
sont définis au glossaire. |
Nom du bâtiment : |
Maison Dagenais
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Adresse civique : |
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Arrondissement ou ville
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Saint-Léonard (Montréal)
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Secteur d'intérêt patrimonial
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Noyau villageois de Saint-Léonard
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Localisation
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Date de construction initiale : |
vers 1780
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Nom du propriétaire constructeur
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- François Dagenais fils
(propriétaire du 1774-10-08 au 1802-04-14) En 1774, le cultivateur François Dagenais fils reçoit de ses parents, François Dagenais et Marguerite Turcot, la terre agricole familiale, une maison en bois et d’autres bâtiments, en échange d’une rente viagère annuelle payable en argent et en denrées. Il s’y établit avec son épouse, Marie-Catherine Lebeau, et ses enfants. Devenu veuf en 1786, François Dagenais cède la terre, la maison en pierre qu’il a fait construire et des bâtiments de ferme à son fils, François, en 1802.
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Typologie d'origine : |
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Commentaire sur la construction
En 1774, il ne se trouve sur la terre agricole qu’une maison en bois et d’autres bâtiments. En 1787, un acte notarié mentionne la présence sur la propriété d’une « maison neuve en pierre de trente quatre pieds de long sur trente trois de large… ».
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Évolution du bâtiment Vers 1780, le cultivateur François Dagenais fils remplace une vieille maison en bois acquise de son père par cette maison en pierre. Une laiterie aussi en pierre est adossée à l’arrière. La résidence demeure entre les mains de cette famille jusqu’au début des années 2000, tandis que la terre agricole est vendue en 1908.
Au fil des ans, la maison est adaptée pour répondre aux besoins et au goût de ses occupants. Dans la première moitié du XIXe siècle, le grenier est converti en chambre. Le toit est percé de deux lucarnes pour améliorer l’éclairage des combles. La façade est probablement alors reconstruite en pierre de taille. Le larmier du toit est prolongé et couvre une nouvelle galerie. En 1930, le bâtiment est endommagé par l’incendie de l’église voisine. Ainsi la charpente du toit est refaite. La cuisine d’été et la remise en bois qui remplacent aujourd’hui à l’arrière la laiterie en pierre auraient été construites au même moment.
La maison qui évoque le passé agricole du secteur est reconnue monument historique par le gouvernement du Québec en 1981. Elle sert en 2006 de résidence et de bureau de notaire pour ses nouveaux propriétaires qui s’affairent à la restaurer.
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Transformations majeures :
(dernière mise à jour
le 21 novembre 2006 ) |
- Travaux 1
Date des travaux : entre 1802 et 1854 Transformation majeure de la façade.
Une chambre est aménagée dans le grenier et le toit est percé de deux lucarnes. Probablement au même moment, la façade est reconstruite en pierre de taille et dotée d’une galerie couverte par le larmier du toit qui est prolongé.
- Travaux 2
Date des travaux : vers 1930 Modification à la volumétrie horizontale du bâtiment.
Le bâtiment est endommagé par l’incendie de l’église Saint-Léonard, sa voisine. La charpente de son toit et ses lucarnes sont refaites. C'est probablement au même moment que les boiseries de la façade sont changées. Une cuisine d’été et une remise en bois sont construites et annexées à l’arrière de la maison, remplaçant une petite laiterie en pierre.
- Travaux 3
Date des travaux : 2005 Fin des travaux : 2006 Restauration ou recyclage du bâtiment.
Le bâtiment fait l’objet de travaux de restauration intérieurs et extérieurs.
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La maison Dagenais présente des éléments architecturaux se rattachant à différentes époques de son existence. Elle possède ainsi des caractéristiques de l'architecture vernaculaire du XVIIIe siècle. Maçonnée de pierre des champs, la maison est de plan presque carré et son rez-de-chaussée est peu dégagé du sol. Elle est coiffée d’un toit à deux versants. Elle compte deux cheminées dans ses murs-pignons. L'une alimentait autrefois l'âtre servant à cuisiner dans la salle commune, l'autre le foyer permettant de chauffer la grande chambre ou une autre pièce de l'habitation.
Des ajouts postérieurs donnent à la résidence des traits de la maison québécoise du XIXe siècle. La façade en pierre de taille et la galerie couverte par le prolongement du larmier du toit en sont des exemples. La galerie représente d'ailleurs une adaptation intéressante aux exigences d'un climat vigoureux. En effet, elle protège la porte d'entrée des chutes de neige et de glace l'hiver et limite la pénétration à l'intérieur de la maison des chauds rayons du soleil l'été.
Construite par une des familles pionnières du secteur nord-est de l’île de Montréal, les Dagenais, la maison deux fois centenaires est située aujourd’hui à côté de l’église paroissiale de Saint-Léonard, sur le boulevard Jarry, autrefois le chemin de la côte Saint-Michel. Son terrain paysager d’une bonne dimension contribue à sa mise en valeur.
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Le bàtiment est protégé en vertu de la Loi sur le patrimoine culturel, en vigueur depuis le 19 octobre 2012, par le statut suivant :Le bâtiment est identifié aux documents d'évaluation du patrimoine urbain dans les catégories suivantes :Le bâtiment est identifié aux inventaires patrimoniaux dans la catégorie suivante :
(inventaire municipal) |
Bibliographie sur l'immeuble |
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Pour plus d'information sur l'histoire
ou l'architecture du bâtiment,
veuillez consulter les sources suivantes :
- Bizier, Histoire Saint-Léonard (1986)
- CBCQ, Chemins de la mémoire, vol. 2, p. 161
- CUM, Architecture rurale (1986), pp. 40-41
- CUM, Dossiers du répertoire, 5555 rue Jarry Est
- Desjardins, Maison Dagenais (1981)
- Lagacé, Montréal-Nord (2000)
- Pinard, Montréal, histoire architecture, vol. 2, pp. 357-362
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Numéros de référence |
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Bâtiment
: |
9749-73-3151-01
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Propriété
: |
9749-73-3151
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