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  FICHE DU BÂTIMENT 
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Atelier de la cour Côte-des-Neiges, façade est
©Ville de Montréal, 2006
 
Atelier de la cour Côte-des-Neiges, façade est
©Ville de Montréal, 2006
 
Atelier de la cour Côte-des-Neiges, façade nord (détail)
©Ville de Montréal, 2006
Les termes précédés d'un sont définis au glossaire.
Numéro d'ouvrage :

668

Nom du bâtiment :

Atelier de la cour Côte-des-Neiges

Autres appellations :
  • Entrepôt de la cour Côte-des-Neiges
  • Poste des contremaîtres de la cour Côte-des-Neiges
Adresse civique :
  • 4180, chemin de la Côte-des-Neiges
Arrondissement ou ville :

Ville-Marie (Montréal)

Localisation :
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Propriété municipale d'intérêt patrimonial  
Catégorie : Bâtiments
Statut de propriété : Propriétaire
Profil : Administratif
Usage principal actuel : Espace à bureaux
Intérêt patrimonial : Bâtiment municipal d'intérêt patrimonial
Type de bâtiment : Atelier / entrepôt / usine / garage
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Construction  
Date de construction initiale :

vers 1940

Nom du propriétaire constructeur :
  • Ville de Montréal
    (propriétaire de environ 1940 à aujourd'hui)
    Le bâtiment a été construit pour le Service des travaux publics de la Cité de Montréal, initialement pour y loger le bureau du contremaître et les vestiaires des employés de la cour de voirie Côte-des-Neiges. Aujourd’hui, il est utilisé notamment comme espace à bureaux par l’arrondissement de Ville-Marie.

Commentaire sur la construction

Le bâtiment a été construit de façon certaine entre 1939 et 1965 car il est absent lors de la reconstruction du réservoir couvert en 1938-1939, mais il est présent sur un plan datant de 1965. Il aurait toutefois été construit vraisemblablement vers 1940.

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Évolution du bâtiment  

Histoire de la thématique du groupe ciblé

Dans les premières décennies du XXe siècle, l’automobile connaît une popularité que ne cesse de grandir. En 1910, on retrouve à Montréal seulement 489 véhicules automobiles. Ce chiffre grimpe à 6 859 en 1917, puis à 55 347 en 1928. La modernisation dans les transports permet l’étalement de la population, ce qui amène toutefois des problèmes reliés à la circulation. On dénote un manque important de chaussées carrossables, les voies sont trop étroites et, par conséquent, les rues deviennent congestionnées. L’amélioration des infrastructures routières et leur entretien deviennent alors une préoccupation majeure pour l’administration municipale. Des sommes colossales sont investies dans les années 1920 pour la construction de nouvelles voies, sans que l’on puisse néanmoins satisfaire à la demande.

Après l’effondrement boursier américain d’octobre 1929, l’élaboration de travaux est la première mesure préconisée par la Ville de Montréal afin de remédier au chômage, qui touche une grande partie de sa population. Suivant l’exemple des Américains, Montréal élabore des programmes de travaux qui incluent la construction de bâtiments municipaux, l’amélioration du réseau d’aqueduc et d’égouts, ainsi que des travaux de voirie. La Ville profite de la grande disponibilité de la main-d’œuvre afin d’effectuer des améliorations majeures sur son réseau de rues par l’ouverture, l’élargissement, le prolongement et le pavage des voies de circulation. Les travaux de pavage prennent une telle importance que l’administration Houde achète, en 1931, la machinerie nécessaire pour l’aménagement de deux usines de production d’asphalte. Des garages sont également construits dans les cours municipales pour entreposer et entretenir les nouveaux véhicules servant à la construction, à l’entretien et au déneigement des chaussées. Le poste des contremaîtres de la cour Côte-des-Neiges, construit vers 1940, s’inscrit dans cette foulée de travaux.

Points d'intérêt

L'atelier de la cour Côte-des-Neigese a été construit vers 1940, dans la foulée de l’expansion des cours de voirie municipales dédiées à la construction, à l’entretien et au déneigement des chaussées.

Par ailleurs, le bâtiment utilitaire est représentatif des constructions de cette époque avec son architecture Art déco qui traduit une certaine modernité architecturale. Parmi les caractéristiques bien conservées du bâtiment, notons son apparence générale sobre et dépouillée constituée d’un volume rectangulaire coiffé d’un toit à croupes aux larges débords, ainsi que ses parements de brique chamois, dont les appareillages forment des motifs géométriques en saillie.

Transformations majeures :
(dernière mise à jour le 31 mars 2007 )
  • Travaux 1
    Date des travaux : 1981
    Restauration ou recyclage du bâtiment.

    Rénovations en profondeur, remplacement du revêtement du toit, des portes et des fenêtres.

    Concepteur de la transformation :
    Beauchamp, Roy, Pelletier (architectes)
     
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Intérêt et protection patrimoniale du bâtiment  
Le bâtiment est protégé en vertu de la Loi sur le patrimoine culturel, en vigueur depuis le 19 octobre 2012, par les statuts suivants :
  • Situé dans le site patrimonial du Mont-Royal (déclaré) (2012-10-19).
    Anciennement un arrondissement historique et naturel (2005-03-09) (juridiction provinciale)
  • Situé dans le site patrimonial du Mont-Royal (cité) (2012-10-19).
    Anciennement un site du patrimoine (1987-12-18) (juridiction municipale)
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Bibliographie sur l'immeuble  

Pour plus d'information sur l'histoire ou l'architecture du bâtiment,
veuillez consulter les sources suivantes :

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Avertissement :

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Données mises à jour le 12 janvier 2011