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Ancienne académie du Sacré-Coeur ©Ville de Montréal, 2002
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Ancienne académie du Sacré-Coeur ©Ville de Montréal, 2007
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Ancienne académie du Sacré-Coeur ©Ville de Montréal, 2007
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Les termes
précédés d'un
sont définis au glossaire. |
Numéro d'ouvrage
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413
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Nom du bâtiment : |
Académie du Sacré-Coeur
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Autres appellations : |
- École Marguerite-Bourgeoys Annexe
- École Plessis
- Les Compagnons du Devoir
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Adresse civique : |
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Arrondissement ou ville : |
Ville-Marie (Montréal)
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Secteur d'intérêt patrimonial
: |
Rue Sherbrooke Est (entre Amherst et des Érables)
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Localisation
: |
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Propriété municipale
d'intérêt patrimonial |
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Catégorie : |
Bâtiments
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Statut de propriété : |
Propriétaire
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Profil : |
Loisir communautaire
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Usage principal actuel : |
Centre communautaire et loisir
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Intérêt patrimonial : |
Bâtiment municipal d'intérêt patrimonial
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Type de bâtiment : |
École
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Histoire de la thématique du groupe ciblé
Il n'existe pas de système d'éducation proprement dit sur le territoire québécois aux XVIIe et XVIIIe siècles. À l'époque de la Nouvelle-France, on retrouve cependant quelques établissements d'enseignement sous la direction de communautés religieuses dont certaines, comme les Sœurs de la Congrégation Notre-Dame fondée par Marguerite Bourgeois, ont marqué l'histoire de Montréal.
Après la Conquête anglaise de 1759, il faut attendre jusqu'en 1801 pour que la première loi scolaire s'inscrive dans les statuts du Bas-Canada (Québec). Peu utilisé par les francophones pour diverses raisons, dont la langue d'enseignement et la confessionnalité des écoles, le régime de l'Institution royale n'a que très peu de réussite. En 1824, une Loi des écoles de fabrique est adoptée pour faire suite au boycottage des écoles royales par la population francophone. Comme ces écoles sont non subventionnées, elles se développent peu. En 1829, une nouvelle loi, dite Loi des écoles de syndics, permet l'élection de commissaires ou syndics chargés de l'administration des écoles primaires dans les paroisses catholiques et protestantes. Le gouvernement subventionne la construction des écoles et paie aussi le salaire des maîtres. Quant à l'enseignement secondaire, c'est dans le premier quart du XIXe siècle que l'on voit apparaître les collèges classiques et une première école normale, à Montréal.
La division confessionnelle du système scolaire québécois se développe sous le régime de l’Union (1841-1867). Dès lors, dans les villes de Québec et de Montréal doivent coexister deux commissions scolaires séparées, l’une catholique et l’autre protestante. Les catholiques et les protestants du Québec ont alors droit à des écoles confessionnelles. Le droit à la dissidence est accordé aux catholiques et aux protestants qui sont en minorité sur un territoire afin qu’ils puissent créer et gérer leur propre commission scolaire. L'Acte de l’Amérique du Nord britannique de 1867 vient par ailleurs confirmer cette particularité du système scolaire québécois.
Cette division des commissions scolaires selon la confessionnalité est toujours en vigueur lorsqu’en 1964 le gouvernement du Québec crée le ministère de l’Éducation et le Conseil supérieur de l’éducation. Le législateur veut continuer à garantir les droits des citoyens et des citoyennes en matière d’écoles confessionnelles et d’enseignement religieux. Il institue alors un comité catholique et un comité protestant au sein du Conseil supérieur de l’éducation, alors que le ministère de l’Éducation est doté de deux sous-ministres associés, l’un pour la foi catholique, l’autre pour la foi protestante.
Plus grande commission scolaire du Québec, la Commission des écoles catholiques de Montréal (CECM) est créée le 9 juin 1846 en parallèle avec un réseau d'écoles protestantes. La Commission des écoles catholiques de Montréal (CECM) a la particularité de regrouper les élèves catholiques de l'île de Montréal tant francophones qu'anglophones. Aujourd'hui, les commissions scolaires ne sont plus séparées en fonction de la religion, mais en fonction de la langue. Sur l’île de Montréal on retrouve les commissions scolaires suivantes : la commission scolaire de Montréal, (CSDM), la commission scolaire Marguerite-Bourgeoys (CSMB), et la Commission scolaire de la Pointe-de-l'Île qui sont francophones alors que la Commission scolaire English Montreal et la Commission scolaire Lester-B.-Pearson sont anglophones.
La CSDM est une commission scolaire francophone qui a été créée le 1er juillet 1998 par la Loi modifiant la Loi sur l’instruction publique. Cette loi prévoit la division du territoire québécois en commissions scolaires linguistiques plutôt que confessionnelles. La CSDM succède donc à la Commission des écoles catholiques de Montréal (CÉCM) qui, pendant plus de 150 ans, a offert des services éducatifs en français et en anglais.
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Points d'intérêt
Cet édifice, construit en 1877-1878 pour servir d’école primaire pour garçons, a été transformé en maison pour l’Association ouvrière des Compagnons du devoir du tour de France en 1985. Elle est la première école à être dirigée par une communauté religieuse. Une annexe a par la suite été construite en 1892-1893 pour répondre aux besoins grandissants de l’école. Le bâtiment a conservé à l’extérieur la plupart de ses caractéristiques originales : toiture en cuivre, murs en pierre, portes et fenêtres en bois en forme d’ogive. Le bâtiment conserve toujours son aspect d’origine malgré la modification du fenêtrage de l’étage alors que certaines lucarnes sont conservées tandis que d’autres sont ajoutées lors de rénovations.
Parmi les autres écoles construites par la Commission des écoles catholiques de Montréal, il s’agit de la plus ancienne toujours existante et de l’un des immeubles les plus intéressants d’un point de vue formel. Dans les années 1870, le Bureau des commissaires catholiques propose un modèle d’école selon un plan simple et rectangulaire. Plusieurs écoles sont érigées selon ce plan dont l’école Plessis. Malgré les quelques modifications, l’école est un spécimen particulièrement représentatif de ce modèle subsistant encore aujourd’hui. Elle est la seule qui subsiste toujours. Entre 1870 et 1880, la CÉCM confie à l’architecte Adolphe Lévesque la construction d’une série d’écoles dont l’école Plessis. D’inspiration néogothique identifiable par son fenêtrage en forme d’ogive, l’architecture de l’école Plessis révèle une très grande maîtrise de l’utilisation de la pierre.
L’édifice est situé aujourd’hui dans un secteur qui a subi de nombreuses transformations. Le recul fourni en façade contribue à la mise en valeur du bâtiment.
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Autres occupants marquants
Propriétaires : |
- Ville de Montréal
(propriétaire de 1979 à aujourd'hui) La Ville de Montréal acquiert cet édifice en 1976 pour loger son bureau des élections. Elle loue l’édifice depuis 1985 à l’Association ouvrière des Compagnons du devoir du tour de France.
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Autres occupants marquants
Locataires : |
- Frères des Écoles chrétiennes
(locataire à aujourd'hui à une date inconnue) Fondé par Saint Jean-Baptiste de La Salle à Reims, en France, vers 1680, l'Institut des Frères des Écoles chrétiennes se développe d'abord en France. C'est en 1837 que les premiers frères arrivent à Montréal sur l'invitation de Mgr Bourget. Il s'agit alors de la première communauté de frères enseignants au Québec.
- Compagnons du devoir du tour de France
(locataire à une date inconnue à aujourd'hui) Cette association originaire de France est un organisme de formation professionnelle qui regroupe des corps de métiers traditionnels et une fraternité. L’Association possède plusieurs maisons dans le monde. Les membres de cette association obtiennent leur formation technique en voyageant à travers les différentes maisons où ils peuvent étudier. Il s’agit de leur première maison en Amérique du Nord.
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Transformations majeures :
(dernière mise à jour
le 29 septembre 2007 ) |
- Travaux 1
Date des travaux : 1891 Fin des travaux : 1892 Modification à la volumétrie horizontale du bâtiment.
Agrandissement
Concepteur de la transformation :
Perrault & Mesnard (architecte)
- Travaux 2
Date des travaux : 1930 Fin des travaux : 1930 Restauration ou recyclage du bâtiment.
Réaménagement intérieur, construction d’une cheminée qui remplace les trois cheminées d’origine, modification du fenêtrage du premier étage
Concepteur de la transformation :
Henri Julien (architecte)
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Bibliographie sur l'immeuble |
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Pour plus d'information sur l'histoire
ou l'architecture du bâtiment,
veuillez consulter les sources suivantes :
- Blouin & associés, Bâtiments municipaux
- CCA, dossier documentaire, Lévèque, Adolphe (1829-1913)
- CCA, Vertical files, École Plessis, Montréal, Québec
- CSDM ( http://www.csdm.qc.ca/Csdm/Administration/default.asp?csdm=histoire_patrimoine )
- CUM, Édifices scolaires (1980), 180-183
- MCCCFQ, Dossiers divers
- MÉLS ( http://www.meq.gouv.qc.ca/rens/brochu/histori.htm )
- Pinard, Montréal, histoire architecture, III, 422-429
- Ville de Montréal, Dossiers architectes, Adolphe Lévèque
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