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  FICHE DU BÂTIMENT 
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Le lavoir conserve son caractère historique.
©Ville de Montréal, 2009
 
Le lavoir, 2001
©Ville de Montréal, 2009
 
Le lavoir vers 1930.
©Ville de Montréal, 2009
Les termes précédés d'un sont définis au glossaire.
Numéro d'ouvrage :

556

Nom du bâtiment :

Le lavoir du dépôt fortifié de l'île Sainte-Hélène

Autre appellation :
  • Kiosque de perception, dépôt de l'Île Sainte-Hélène
Adresse civique :
  • 20, chemin du Tour-de-l'Isle
Arrondissement ou ville :

Ville-Marie (Montréal)

Ensemble :

Fait partie de : Dépôt fortifié britannique de l'île Sainte-Hélène
comprenant aussi

Secteur d'intérêt patrimonial :

Île Sainte-Hélène

Localisation :
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Propriété municipale d'intérêt patrimonial  
Catégorie : Bâtiments
Statut de propriété : Propriétaire
Profil : Commercial
Usage principal actuel : À déterminer
Intérêt patrimonial : Bâtiment municipal d'intérêt patrimonial
Type de bâtiment : Ouvrage militaire
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Construction  
Date de construction initiale :

vers 1825

Nom du concepteur de la
construction initiale :
  • Elias Walker Durnford
    (officier -- ingénieur militaire)
    Elias Walker Durnford est né le 28 juillet 1774 à Lowestoft, Angleterre. Il passe les premières années de sa vie à Pensacola en Florida où son père est commandant du génie, puis lieutenant-gouverneur de la colonie britannique de la Floride-Occidentale.
    En 1788, il est admis à la Royal Military Academy de Wolwich (Londres). En avril 1793, il obtient une commission dans le Royal Regiment of Artillery et devient en octobre de la même année, lieutenant en second dans le génie royal.
    Sa première affectation l’amène aux Antilles, aux côtés de son père où il est fait prisonnier. Après sa libération en 1796 il reprend ses fonctions d’ingénieur en Angleterre puis en Irlande. En 1808, il est nommé commandant du génie royal à Terre-Neuve où il s’occupe surtout de l’entretient et de la construction de batteries côtières. De 1816 à 1831, il occupe le poste de commandant du génie royal au Bas et en Haut-Canada.
    La construction de la citadelle de Québec constitue son œuvre majeure au Canada. Il dirige aussi la reconstruction de la porte du Palais à Québec et coordonne la réorganisation des défenses coloniales élaborée par le gouverneur Richmond et le Duc de Wellington après la guerre anglo-américaine de 1812-1814. Plusieurs ouvrages militaires sont alors construits à l’île Sainte-Hélène, à l’île aux Noix ainsi qu’à Kingston. Il travaille aussi à la canalisation des rivières Rideau et des Outaouais sous la direction de l’ingénieur John By.
    Il retourne en Angleterre en 1831 et prend sa retraite 6 ans plus tard. En 1846, il obtient le grade suprême de colonel commandant dans le génie royal et, est fait lieutenant général dans l’armée. Il décède le 8 octobre 1849.
Nom du propriétaire constructeur :
  • Gouvernement britannique
    (propriétaire de 1818 à 1870)
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Évolution du bâtiment  

Histoire de la thématique du groupe ciblé

L’île Sainte-Hélène est fréquentée depuis la préhistoire. En effet, la présence amérindienne sur l’île a été confirmée lors de fouilles archéologiques. Mais elle doit son nom à Samuel de Champlain qui l’a nommée ainsi le 11 mai 1611 possiblement pour rendre hommage à sa promise Hélène Boulé. En 1635, l’île est la propriété de Charles Lauzon, fils de Jean de Lauzon, (gouverneur de la Nouvelle-France) qui s’était procuré d’immenses domaines en Nouvelle-France pour en faire profiter ses trois fils.

En 1657, Charles Lauzon, devenu gouverneur intérimaire concède à Charles LeMoyne 5 000 arpents sur la rive sud de Montréal puis en 1665, l’île Sainte-Hélène et l’île ronde sont rattachées à la seigneurie de Longueuil, fief de LeMoyne. En 1700, la seigneurie de Longueuil est érigée en baronnie. Dans la première moitié du XVIIIe siècle, on retrouve sur l’île, quelques constructions dont un manoir, un pressoir à cidre, une bergerie, une étable-écurie et un moulin banal. Lors de la guerre de Conquête, les militaires français, tentent de tirer profit de l’emplacement stratégique de l’île Sainte-Hélène et exécutent rapidement des travaux sommaires de fortification sur l’île qui appartient toujours à la famille LeMoyne.

Finalement, après la bataille décisive des plaines d’Abraham et la reddition de Québec aux mains des Britanniques, et suite à l’arrivée massive de trois armées britanniques aux portes de la ville, Montréal se rend à l'armée britannique sans bombardement ni combat le 8 septembre 1760. Au début du XIXe siècle, un autre conflit se déclare : la guerre anglo-américaine de 1812 à 1814. Les américains décident d’envahir les colonies britanniques au nord, ce qui amène le gouvernement britannique à réévaluer et à renforcer le système défensif de ses colonies d’Amérique du Nord. Montréal est perçue comme un centre de ravitaillement entre Québec et les Grand lacs. En effet, l’île Sainte-Hélène s’avère être l’endroit idéal pour l’implantation d’un dépôt. En avril 1818, Charles William Grant seigneur et futur cinquième baron de Longueuil, cède au gouvernement britannique les îles Sainte-Hélène, Ronde et aux Fraises ainsi que les propriétés qui s’y trouvent en échange de terrains à Montréal.

Le site militaire est érigé d’après les plans d’Elias Walker Durnford, officier et ingénieur militaire. Ce site se déploie sur toute la superficie de l’ancienne île Sainte-Hélène. Il comprend le dépôt fortifié de l’île Sainte-Hélène avec des bâtiments et des ouvrages militaires regroupés dans l’enceinte fortifiée ainsi que d’autres composantes bâties et paysagères situées en-dehors de celle-ci. La planification du site militaire dans l’île Sainte-Hélène privilégie une stratégie opérationnelle en relation étroite avec le paysage. Les objectifs assignés au site ont été d’abord l’entreposage et la défense du lieu. De fait, la structure spatiale du site est appuyée sur la topographie du territoire et l’emplacement au milieu du fleuve Saint-Laurent. Par exemple, l’arsenal est situé au nord-ouest de l’île, en amont du courant, à basse altitude afin de faciliter le transport des marchandises à partir du débarcadère. Les blockhaus ont été érigés sur les points les plus élevés de l’île. La grande poudrière ne peut être repérée à partir du fleuve et est située dans un creux, jouxtant un lac artificiel aménagé à la fin des années 1840 à partir d’un marécage et qui permet, advenant une attaque ennemie, de l’inonder. Les remparts et le glacis sont construits en tirant parti de la topographie naturelle du site.

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Intérêt et protection patrimoniale du bâtiment  
Le bâtiment est protégé en vertu de la Loi sur le patrimoine culturel, en vigueur depuis le 19 octobre 2012, par le statut suivant :
  • Situé dans le site patrimonial de l'Île Sainte-Hélène (cité) (2012-10-19).
    Anciennement un site du patrimoine (2007-09-17) (juridiction municipale)
Le bâtiment est identifié aux documents d'évaluation du patrimoine urbain dans la catégorie suivantes :
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Avertissement :

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Données mises à jour le 3 septembre 2012