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  FICHE DU BÂTIMENT 
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Façade principale de l’entrepôt du Quartier général du Service de la sécurité incendie à Montréal
©J. Jabourian, 2006
 
Entrepôt du Quartier général du Service de la sécurité incendie à Montréal.
©J. Jabourian, 2006
 
Façade arrière de l’entrepôt du Quartier général du Service de la sécurité incendie à Montréal.
©J. Jabourian, 2006
Les termes précédés d'un sont définis au glossaire.
Numéro d'ouvrage :

212

Nom du bâtiment :

Écurie et remise, parc du Mont-Royal

Autre appellation :
  • Entrepôt, Quartier général des Incendies, parc du Mont-Royal
Adresse civique :
  • 4040, avenue du Parc
Arrondissement ou ville :

Ville-Marie (Montréal)

Secteur d'intérêt patrimonial :

Parc du Mont-Royal

Localisation :
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Propriété municipale d'intérêt patrimonial  
Catégorie : Bâtiments
Statut de propriété : Propriétaire
Profil : Industriel
Usage principal actuel : Garage remisage
Intérêt patrimonial : Bâtiment municipal d'intérêt patrimonial
Type de bâtiment : Écurie et remise
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Construction  
Date de construction initiale :

1930

Nom du propriétaire constructeur :
  • Cité de Montréal
    (propriétaire à aujourd'hui)
    Le bâtiment est construit par l’administration municipale de la Cité de Montréal dans le but de remplacer une ancienne construction utilisée en tant qu’écurie et remise par le gardien de la montagne qui est devenue vétuste.
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Évolution du bâtiment  

Histoire de la thématique du groupe ciblé

Thématique : Le mont Royal en tant que symbole naturel et culturel; Sous-thème : Le parc du Mont-Royal

Le mont Royal est intimement lié à l’image de Montréal et représente un élément identitaire majeur pour la population de la grande région de Montréal. Il constitue une composante urbaine dont la silhouette dessine le paysage dans le quotidien des Montréalais.

Le mont Royal est fréquenté par les Amérindiens bien avant l’arrivée des colons français. On suppose que le village d’Hochelaga se trouvait au pied du versant sud de la montagne. En 1535, Jacques Cartier gravit la montagne et la nomme mont Royal. En 1642, Paul de Chomedey, sieur de Maisonneuve, érige une croix sur le mont pour remercier le Seigneur d’avoir épargné la colonie d’une inondation.

En 1780, près d’un siècle et demi après la fondation de Ville-Marie, les interventions humaines transforment profondément le mont Royal. Ses trois collines sont entièrement encerclées par les exploitations agricoles. Après 1800, l'importance de la montagne devient largement reconnue. De plus en plus de constructions s’approchent des espaces sommitaux avec l’établissement des communautés religieuses, des institutions publiques et des demeures bourgeoises.

Vers la fin des années 1860, une partie des pentes boisées du versant sud du mont Royal est coupée à blanc par l’un de ses propriétaires, un dénommé Lamothe. Cet événement cristallise les positions en faveur de la création d’un parc sur le mont Royal. De ce fait, la Cité de Montréal intervient en 1872 en achetant de onze propriétaires les terrains situés sur la montagne, pour la somme d’un million de dollars (une somme colossale à l’époque), afin de créer le parc du Mont-Royal.

La ville fait alors appel aux services de l’architecte paysagiste Frederick Law Olmsted pour la conception du projet. Ce dernier constitue déjà une référence en matière de conception de parcs urbains en Amérique du Nord, ayant planifié notamment le Central Park à New York. Les travaux d’aménagement du parc du Mont-Royal s’étendent de 1874 à 1877, même s’il est inauguré le 24 mai 1876. Olmsted prévoit un parc public voué à la découverte de la nature et à l’observation de la ville depuis des sentiers en serpentin aménagés jusqu’au sommet de la colline et cherche à dépayser le visiteur en s’éloignant de la forme urbaine. Le concept original d’Olmsted vise la conservation et la valorisation des caractéristiques naturelles du parc du Mont-Royal. Afin d’accentuer les traits de la topographie de la montagne, Olmsted divise le parc en huit zones écologiques. L’aménagement actuel du parc traduit encore en partie le concept d’origine, et ce, malgré son évolution dans le temps.

L’aménagement de ce grand parc urbain constitue une manière d’assainir la ville industrielle. Ce grand espace vert représente, pour les Montréalais confrontés aux problèmes de pollution, d’hygiène et de salubrité associés à l’essor de l’industrialisation, un antidote à ces maux.

La maison Hosea Bonen Smith (1858) constitue le seul témoin bâti érigé avant la transformation de la montagne en parc. Les autres bâtiments du parc témoignent de différentes époques. Certains travaux sont réalisés dans le contexte des années de dépression économique (1929 à 1939) : le chalet de la montagne (1931-1932), l’aménagement du lac aux castors (1937-1938) et le Central d’alarme du Service des incendies (1930-1933). Enfin, le pavillon du Lac-aux-Castors, construit en 1958, s’inscrit dans le contexte de modernisation du parc initié par le plan d’aménagement de 1954 proposé par la firme américaine Gilmore Clarke et Michael Rapuano. Cet important projet de modernisation a comme objectif de rendre le parc accessible à l’automobile. De tous les projets proposés, seule la voie Camilien-Houde, les aires de stationnement qui la complètent et les échangeurs Parc/des Pins et Côte-des-Neiges/Remembrance sont réalisées.
Dans les années 1980 s’amorce un mouvement de revalorisation de la montagne avec la création du Centre de la montagne et les Amis de la montagne. En 2005, l’arrondissement historique et naturel du Mont-Royal est décrété par le gouvernement du Québec.

Inauguré en 1930, l’entrepôt du Quartier général du Service de la sécurité incendie à Montréal est construit dans le cadre des travaux d’embellissement de la montagne instaurés par l’administration municipale de la Cité de Montréal dans les années trente. L’édifice remplace une ancienne construction (située près de l’ancien funiculaire du parc du Mont-Royal) servant d’écurie et de remise au gardien de la montagne qui est devenue vétuste. L’entrepôt est construit au pied de la montagne, près de l’actuel Quartier général du Service de la sécurité incendie à Montréal, alors en construction.

Points d'intérêt

L’entrepôt du Quartier général du Service de la sécurité incendie de Montréal est construit en 1930 par l’administration municipale de la Cité de Montréal, dans le but de remplacer une ancienne construction utilisée en tant qu’écurie et remise par le gardien de la montagne qui est devenue vétuste. L’entrepôt est construit au pied de la montagne, près de l’actuel Quartier général du Service de la sécurité incendie à Montréal, alors en construction.

L’intérêt historique du bâtiment émane essentiellement de sa localisation sur le mont Royal. Son histoire est donc reliée à l’histoire du mont Royal et à la création du Parc du Mont-Royal.

À l’instar d’autres bâtiments municipaux montréalais construits à partir des années 1920 et 1930, cette ancienne écurie est inspirée du courant régionaliste, courant très populaire à l’époque qui préconise l’utilisation des formes du passé pour contrer l’éclectisme et l’envahissement de l’architecture américaine de style International.

L’état d’authenticité du bâtiment est en général bon, notamment en ce qui concerne sa volumétrie et le parement de ses façades.

L’aménagement du terrain autour du bâtiment est de bonne qualité. Le bâtiment est bordé d’espaces verts et d’arbres sur trois de ses côtés. À l’ouest, le bâtiment est voisin du parc McDonald où l’on retrouve plusieurs pavillons appartenant à l’Université McGill : les trois pavillons de sports dont le stade Percival-Molson, le gymnase sir Arthur Currie Memorial et le stade d’hiver McConnell (construits en 1920, 1939 et 1956) et les résidences étudiantes à flanc de montagne dont les pavillons McConnell, Molson, Garder et Bishop construits en 1961, ainsi que le pavillon Douglas construit en 1936. Ces bâtiments, qui possèdent une architecture de qualité, rehaussent le caractère de l’entrepôt du Quartier général du Service de la sécurité incendie de Montréal.

Autres occupants marquants
Propriétaires :
  • Service de sécurité incendie de Montréal

    Le bâtiment est utilisé actuellement en tant que garage et remisage pour les véhicules du Service de sécurité incendie de Montréal. Le Service de sécurité incendie de Montréal compte 2 700 employés, parmi lesquels oeuvrent 2 300 pompiers répartis sur quatre groupes de travail et assignés à l’une des 66 casernes du territoire de l’agglomération montréalaise.
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Intérêt et protection patrimoniale du bâtiment  
Le bâtiment est protégé en vertu de la Loi sur le patrimoine culturel, en vigueur depuis le 19 octobre 2012, par les statuts suivants :
  • Situé dans le site patrimonial du Mont-Royal (déclaré) (2012-10-19).
    Anciennement un arrondissement historique et naturel (2005-03-09) (juridiction provinciale)
  • Situé dans le site patrimonial du Mont-Royal (cité) (2012-10-19).
    Anciennement un site du patrimoine (1987-12-18) (juridiction municipale)
Le bâtiment est identifié aux documents d'évaluation du patrimoine urbain dans la catégorie suivantes :
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Bibliographie sur l'immeuble  

Pour plus d'information sur l'histoire ou l'architecture du bâtiment,
veuillez consulter les sources suivantes :

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Avertissement :

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Données mises à jour le 3 septembre 2012