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  FICHE DU BÂTIMENT 
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Façade principale
©Ville de Montréal, 2008
 
Façade arrière
©Ville de Montréal, 2008
 

©Ville de Montréal, 2008
Les termes précédés d'un sont définis au glossaire.
Numéro d'ouvrage :

3786

Nom du bâtiment :

Maison des employés du domaine du Bois-de-la-Roche

Adresse civique :
  • 297, chemin Senneville
Arrondissement ou ville :

Senneville

Ensemble :

Fait partie de : Parc agricole du Bois-de-la-Roche
comprenant aussi

Secteur d'intérêt patrimonial :

Chemin de Senneville

Localisation :
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Propriété municipale d'intérêt patrimonial  
Catégorie : Bâtiments
Statut de propriété : Propriétaire
Profil : Loisir communautaire
Usage principal actuel : Habitation
Intérêt patrimonial : Bâtiment municipal d'intérêt patrimonial
Type de bâtiment : Maison semi-détachée
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Construction  
Date de construction initiale :

vers 1933

Nom du propriétaire constructeur :
  • Bois-de-la-Roche inc.
    (propriétaire de 1911 à 1991)
    Louis-Joseph Forget (1853-1911), une figure dominante du monde de la finance du Canada à la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle, acquiert à la fin du XIXe siècle plusieurs terres agricoles de l’ouest de l’île afin de constituer un domaine qu’il exploite à la manière d’un «gentleman farmer». Suite au décès de celui-ci survenu en 1911, son domaine est exploité jusqu’en 1991 par ses descendants qui constituent la corporation Bois de la Roche inc.

Commentaire sur la construction

Une étude réalisée par le Bureau du patrimoine, de la toponymie et de l’expertise de la Ville de Montréal portant sur les bâtiments situés dans les parcs-nature mentionne que cette maison aurait été construite vers 1933. Cette hypothèse a été retenue compte tenu qu’aucune information permettant de préciser la date de construction de ce bâtiment n’a été trouvée.

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Évolution du bâtiment  

Histoire de la thématique du groupe ciblé

Dans une volonté de conserver, de mettre en valeur et de rendre accessible le patrimoine naturel et culturel montréalais, la Communauté urbaine de Montréal acquièrent plusieurs grands espaces naturels de l’île de Montréal entre 1970 et 1992 dans le but de créer un réseau de parcs régionaux. Ces neuf grands parcs comprennent au total 657 hectares de bois, 448 hectares de champs et 233 hectares de friches et offrent aux visiteurs une diversité d’activités éducatives et récréatives favorisant le contact avec la nature.

Situé à l’extrême ouest de l’île de Montréal, dans la municipalité du village de Senneville, le parc agricole du Bois-de-la-Roche est issu de l’ancienne ferme du sénateur Louis-Joseph Forget. Ce «gentleman farmer» constitue son domaine à partir des années 1880 en achetant plusieurs terres agricoles situées dans la partie nord du village de Senneville. Au début du XXe siècle, le domaine de Louis-Joseph Forget comprend la pointe Forget où est érigée sa résidence secondaire (maison Louis-Joseph Forget, 1899, œuvre de l’architecte Edward Maxwell), la pointe Boyer et la ferme du Bois-de-la-Roche. En plus de l’élevage d’un cheptel d’animaux de race, notamment des chevaux d’équitation et des vaches laitières, Louis-Joseph Forget développe un modèle de ferme de multiculture permettant d’approvisionner ses employés, les membres de sa famille et ses invités. À cette époque, la ferme, entretenue par plusieurs employés, comprend des vergers, des vignes, des champs de céréales et de fourrages, un grand potager, ainsi que plusieurs bâtiments de ferme conçus ou modifiés par l’architecte montréalais de renom Edward Maxwell, notamment une écurie, une grange étable, un atelier mécanique et un caveau à légume. Après le décès du sénateur Forget en 1911, son domaine est exploité par ses descendants jusqu’en 1991 alors qu’une partie de celui-ci (excluant la pointe Forget et la pointe Boyer) est vendue à la Communauté urbaine de Montréal afin de créer le parc agricole du Bois-de-la-Roche. La CUM s’engage alors à respecter un concept d’exploitation agricole fonctionnelle et polyvalente proposé par l’écologiste Pierre Dansereau. Certains bâtiments sont aujourd’hui loués à des fins de résidence et un projet de réaménagement du parc à des fins éducatives est à l’étude.

Probablement érigée vers le début des années 1930, la maison des employés du domaine du Bois-de-la-Roche, une maison jumelée d’un étage et demi en moellons à toit à deux versants ayant l’apparence d’une maison unifamiliale, est érigée afin de loger les familles d’employés travaillant sur la ferme. Propriété de la Communauté urbaine de Montréal en 1991 puis de la Ville de Montréal suite aux fusions municipales de 2002, celle-ci est aujourd’hui occupée par des locataires.

Points d'intérêt

Construite vers les années 1930 afin de loger les employés de la ferme Bois-de-la-Roche, la maison des employés est un témoin du mode de vie des riches propriétaires de l’ouest de l’île de Montréal et de leurs employés à la fin du XIXe siècle et au début du XXe. Cette maison jumelée constitue un exemple particulièrement intéressant de maison d’employés en raison de la qualité de sa composition architecturale inspirée de celle des anciennes maisons de ferme en pierre de Montréal. Conçu pour loger deux familles d’employés, ce bâtiment se distingue des autres maisons par sa composition architecturale de grande qualité inspirée de celle des maisons de ferme en pierre construite au XIXe siècle : murs en pierre des champs, toit à deux versants se prolongeant au-dessus d’une longue galerie, lucarnes, disposition et dimension des ouvertures, etc. La volumétrie et le gabarit de cette maison jumelée rappellent plus particulièrement celles de certaines maisons de ferme agrandies afin de loger deux familles

Le cadre environnant de la maison des employés a conservé son caractère rural et est composé de champs encore exploités, d’autres bâtiments de la ferme du Bois-de-la-Roche, d’anciennes maisons de ferme construites avant l’arrivée de Louis-Joseph Forget (notamment la maison Lalonde située de l’autre côté du chemin) et de zones boisées. Le paysage rural environnant et la qualité architecturale des autres bâtiments du domaine contribuent à la mise en valeur de ce bâtiment, qui contribue à renforcer la qualité du lieu et a une incidence importante sur le paysage, notamment en raison de sa visibilité à partir du chemin de Senneville.

Autres occupants marquants
Propriétaires :
  • Communauté urbaine de Montréal
    (propriétaire de 1991 au 2001-12-31)
    Créée en 1970, la Communauté urbaine de Montréal, regroupe toutes les municipalités de l’île. Fournisseur de services à caractère régional, elle exerce diverses compétences dans de nombreux domaines, comme la police et le transport en commun. Entre 1970 et 1992, la CUM se porte acquéreur de plusieurs terrains afin de créer des grands parcs régionaux.
  • Ville de Montréal
    (propriétaire du 2002-01-01 à aujourd'hui)
    À la suite des fusions municipales et la réorganisation administrative de 2002, les bâtiments implantés dans les parcs régionaux appartenant à la CUM deviennent propriétés de la Ville de Montréal.
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Intérêt et protection patrimoniale du bâtiment  
Le bâtiment est identifié aux documents d'évaluation du patrimoine urbain dans la catégorie suivantes :
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Bibliographie sur l'immeuble  

Pour plus d'information sur l'histoire ou l'architecture du bâtiment,
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Données mises à jour le 4 février 2010