|
FICHE DU SECTEUR
Hôpital Rivière-des-Prairies
|
Les termes
précédés d'un
sont définis au glossaire. |
Nom
du secteur : |
Hôpital Rivière-des-Prairies
|
Arrondissement ou ville
: |
Rivière-des-Prairies—Pointe-aux-Trembles (Montréal)
|
Localisation :
|
Plan de localisation
|
Ce secteur est occupé par l’imposant site de l'hôpital Rivière-des-Prairies. La façade de cette institution psychiatrique pour enfants forme un front bâti de cinq étages implanté en recul par rapport au boulevard Perras. L’édifice est composé d’un pavillon principal et de deux ailes symétriques en forme de peigne, situées derrière le pavillon central. La rigueur de la composition du bâtiment de brique et la présence de balcons couverts sur quatre étages donnent une allure austère à l’ensemble.
|
Cliquez sur l'image,
pour une version agrandie. |
|
L'hôpital Rivière-des-Prairies dans l'axe de la voie d'entrée ©Ville de Montréal, 2004
|
|
|
La plaine à l'est de la voie d'entrée ©Ville de Montréal, 2004
|
|
|
L'hôpital depuis le boulevard Maurice-Duplessis ©Ville de Montréal, 2004
|
|
Un voisinage, son histoire |
|
Développement du milieu urbain |
En 1633, les sulpiciens deviennent seigneurs de l'île de Montréal. Le territoire est découpé en concessions constituées de bandes de terres longues et étroites, perpendiculaires aux voies d’eau. À cette époque, le secteur est constitué de terres agricoles traversées par le ruisseau DeMontigny.
|
|
Développement du milieu urbain |
En 1920, les sœurs de la Providence ont la charge des enfants déficients mentaux qui logent à l’hôpital Louis-H. Lafontaine (anciennement nommé Saint-Jean-de-Dieu). C’est à l’intérieur des murs de cet hôpital qu’elles créent l’École Gamelin qui reçoit, en 1930, 72 enfants. Cinq ans plus tard, l’école accueille 200 enfants. En 1938, les sœurs poursuivent leur œuvre en créant une école normale spécialisée qui devient l’Institut médico-pédagogique Tavernier.
Vers 1946, les soeurs, avec l’aide de l’État, entreprennent la construction d'un centre pour déficients mentaux, l’hôpital Rivière-des-Prairies, qui se nomme à cette époque le Mont-Providence. Le territoire environnant n'est pas encore urbanisé. La seule voie de desserte est le boulevard Gouin Est qui est situé à grande distance de l’institution. L’imposant bâtiment est complété en 1947 et loge jusqu’à 1000 enfants.
|
Développement du milieu urbain |
De 1950 à 1962, le Mont-Providence dispense l’enseignement aux enfants déficients légers. Des pédagogues de l’enfance inadaptée sont formés au sein de l’institution. Les enfants qui logent à l’hôpital viennent de l’hôpital Louis-H. Lafontaine ou de crèches. Certains sont confiés par des familles. En 1954, 603 enfants vivent à l'hôpital.
En 1962, l’institution connaît un virage important car les soeurs doivent renoncer à l’enseignement. L’institution héberge dorénavant des cas de psychiatrie lourde qui atteignent, à l’époque, jusqu’à 1178 personnes. En 1969, s’amorce un démembrement progressif de l’asile et une volonté d’ouvrir davantage l’institution sur la collectivité. En 1975, le centre de santé mentale a la charge de 2000 enfants et adolescents dont 700 sont hospitalisés à cause de leur pathologie psychiatrique.
|
Pour plus d'information sur l'histoire
ou l'architecture du secteur,
veuillez consulter les sources suivantes :
|
|