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FICHE DU SECTEUR
Noyau villageois de Saint-Léonard
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Les termes
précédés d'un
sont définis au glossaire. |
Nom
du secteur : |
Noyau villageois de Saint-Léonard
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Arrondissement ou ville
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Saint-Léonard (Montréal)
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Localisation :
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Plan de localisation
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Le noyau villageois de Saint-Léonard est composé de maisons de ferme et de maisons villageoises datant du XVIIIe et du XIXe siècles bordant la rue Jarry Est, de part et d'autre de l'église de Saint-Léonard-de-Port-Maurice. Une ancienne croix de chemin occupe le parterre avant du presbytère tandis qu'un cimetière est aménagé à l'arrière de l'ensemble paroissial.
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Rue Jarry Est, vers l'église de Saint-Léonard-de-Port-Maurice ©Ville de Montréal, 2007
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Le cimetière, à l'arrière de l'église ©Ville de Montréal, 2007
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Ancienne croix de chemin, devant l'église et son presbytère ©Ville de Montréal, 2007
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Un voisinage, son histoire |
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Développement du milieu urbain |
En 1663, les sulpiciens deviennent seigneurs de l'île de Montréal et planifient le développement du territoire pour l'ouvrir à la colonisation. Ils divisent l'île en côtes, un ensemble de terres comptant une série de concessions. Ces dernières sont des bandes parallèles étroites et profondes destinées à l’agriculture. Dès 1672, les sulpiciens concèdent les premières terres de la côte Saint-Michel, dont une partie deviendra plus tard la ville de Saint-Léonard.
Au cours du XVIIIe siècle, les terres sont progressivement exploitées par des agriculteurs. Vers 1780, la famille Dagenais construit une maison dans le secteur, sur le chemin de la côte Saint-Michel (l'actuelle rue Jarry). Au milieu du XIXe siècle, la côte compte une centaine d'habitants.
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Développement du milieu urbain |
En 1886, la municipalité de paroisse de Saint-Léonard-de-Port-Maurice est érigée et la construction du presbytère et de l'église paroissiale débute dans le secteur. Au début du XXe siècle, la municipalité est peuplée d'un peu plus de trois cent personnes. C'est une population homogène, composée surtout de canadiens français catholiques.
En 1916, Saint-Léonard-de-Port-Maurice est incorporé en ville. À cette époque, les produits laitiers et maraîchers de ce territoire encore rural sont acheminés vers Montréal, en pleine croissance. Saint-Léonard-de-Port-Maurice est alors surnommé le "jardin de Montréal".
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Développement du milieu urbain |
En 1956, la Coopérative d'habitation de Montréal commence la construction de 655 maisons unifamiliales sur une terre située juste au nord du noyau villageois de la rue Jarry. Ce projet est alors le plus important ensemble domiciliaire coopératif au Québec. À l'époque, on voulait permettre l'accès à la propriété aux familles catholiques canadiennes françaises à revenus modestes. En 1959, l'école primaire Wilfrid-Bastien est construite dans le secteur, à proximité de l'église, pour accueillir le nombre croissant d'enfants qui habitent ce nouveau lotissement de banlieue.
Au cours des années 1960, l'autoroute métropolitaine est mise en chantier, directement au sud du secteur. Les terres de la ville de Saint-Léonard (ainsi nommée depuis 1962) sont alors ouvertes au développement immobilier. Entre 1961 et 1971, on y construit surtout des quadruplex jumelés. En seulement dix ans, la population passe de 5 000 à 52 000 habitants, dont la plupart sont d'origine italienne. La ville de Saint-Léonard est aujourd'hui un arrondissement de Montréal suite aux fusions municipales de 2002.
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Pour plus d'information sur l'histoire
ou l'architecture du secteur,
veuillez consulter les sources suivantes :
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