|
FICHE DU SECTEUR
La ferme Hurtubise
|
Les termes
précédés d'un
sont définis au glossaire. |
Nom
du secteur : |
La ferme Hurtubise
|
Arrondissement ou ville
: |
Westmount
|
Localisation :
|
Plan de localisation
|
Ce secteur est situé sur la pente du versant sud d’une des trois collines qui composent le mont Royal, la colline de Westmount. Il s’agit de l’une des zones les plus denses de Westmount situées au nord de la rue Sherbrooke. De nombreux ensembles architecturaux datant de la fin du XIXe siècle caractérisent ce secteur résidentiel. De plus, les avenues nord-sud offrent de magnifiques vues sur le bas de la colline.
|
Cliquez sur l'image,
pour une version agrandie. |
|
Avenue Chesterfield, vers l'est ©Ville de Montréal, 2010
|
|
|
Avenue Prince-Albert, vers le sud ©Ville de Montréal, 2010
|
|
|
Avenue Chesterfield, vers l'ouest ©Ville de Montréal, 2013
|
|
Un voisinage, son histoire |
|
Développement du milieu urbain |
En 1663, les sulpiciens deviennent seigneurs de l’île de Montréal et planifient le développement du territoire pour l’ouvrir à la colonisation. À l’extérieur de la ville naissante, le territoire est divisé en concessions et consacré à l’agriculture. Dès 1695, les premières terres de la côte Saint-Antoine sont concédées. Lors du recensement de 1731, une dizaine de familles habitent et défrichent les terres traversées par le chemin Côte Saint-Antoine, dont le tracé correspond selon certaines sources à celui d’un ancien sentier amérindien.
En 1699, Louis Hurtubise acquiert la concession située dans la partie ouest de la côte Saint-Antoine. Plusieurs fois subdivisée entre les héritiers Hurtubise, la terre familiale conserve néanmoins sa fonction agricole tout au long de cette période.
|
|
Développement du milieu urbain |
En 1873, alors qu’un noyau villageois est constitué au nord-est du secteur, la côte Saint-Antoine est incorporée sous le nom de village de la côte Saint-Antoine. Le village prend ensuite le nom de Cité de Westmount en 1895, puis celui de Ville de Westmount en 1908.
Cette époque est également caractérisée par le développement du transport ferroviaire et du tramway. En 1885, la ligne de chemin de fer du Canadien Pacifique construite le long de la falaise de l’ancien ruisseau Glen, au sud du secteur, est achevée. Puis, au début des années 1890, la rue Sherbrooke est prolongée vers l’ouest et la ligne de tramway électrique de la Montreal Street Railway établit son circuit sur les rues Sainte-Catherine, Victoria, Sherbrooke et Greene. Le secteur est à cette époque convoité par de nombreux investisseurs.
Dès 1874, Éphrem Hudon Junior, homme d’affaires montréalais et descendant de la famille Hurtubise, commande à l’arpenteur Louis Joseph Riel un plan de lotissement partiel de sa propriété. Les deux côtés de l'avenue Victoria, entre le chemin Côte Saint-Antoine et la rue Sainte-Catherine, sont lotis. Les terres situées à l’ouest, entre les avenues Claremount et Victoria, appartenant à une autre branche de la famille Hurtubise, sont vendues aux développeurs Brison et Warminton puis loties en vue d'un projet domiciliaire. Bien que les premiers lots se vendent dès 1874, la construction des résidences ne se fait qu’à partir de 1885. À la fin du XIXe siècle, les terres de la famille Hurtubise, entre le chemin Côte Saint-Antoine et la rue Sherbrooke, sont presque qu’entièrement développées.
|
Développement du milieu urbain |
Depuis 1950, le secteur de la ferme Hurtubise n’a subi aucune modification majeure mise à part la construction de quelques résidences.
|
Pour plus d'information sur l'histoire
ou l'architecture du secteur,
veuillez consulter les sources suivantes :
|
|