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FICHE DU SECTEUR
Avenue Cedar et ses abords
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Les termes
précédés d'un
sont définis au glossaire. |
Nom
du secteur : |
Avenue Cedar et ses abords
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Arrondissement ou ville
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Westmount
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Localisation :
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Plan de localisation
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Le secteur de l’avenue Cedar et de ses abords se situe sur le versant sud d’une des trois collines qui composent le mont Royal, la colline de Westmount. Ce secteur est caractérisé par sa faible densité, ses grandes demeures bourgeoises et son abondante végétation.
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Avenue Cedar, vers l'ouest ©Ville de Montréal, 2012
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Avenue Cedar, vers l'ouest ©Ville de Montréal, 2012
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Avenue Montrose, vers l'ouest ©Ville de Montréal, 2012
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Un voisinage, son histoire |
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Développement du milieu urbain |
En 1663, les sulpiciens deviennent seigneurs de l’île de Montréal et planifient le développement du territoire pour l’ouvrir à la colonisation. À l’extérieur de la ville naissante, le territoire est divisé en concessions et consacré à l’agriculture. Dès 1695, les premières terres de la côte Saint-Antoine sont concédées. Lors du recensement de 1731, une dizaine de familles habitent et défrichent les terres traversées par le chemin Côte Saint-Antoine, dont le tracé correspond selon certaines sources à celui d’un ancien sentier amérindien.
Vers la fin du XVIIIe siècle, le secteur est convoité par d’importants marchands de fourrure qui établissent leur maison de campagne au pied de la colline. En 1796, Simon Clarke se porte acquéreur d’une partie des terres de la famille Décarie sur laquelle il ouvre un chemin privé au nord du chemin Côte Saint-Antoine, l’actuelle avenue Clarke. Sur ces terres, la famille Clarke construit plusieurs bâtiments, aménage un cimetière familial ainsi qu’un grand verger. En 1805, William McGillivray se porte acquéreur du domaine adjacent à celui des Clarke. Il fait construire sur les hauteurs de sa propriété le domaine Rosemount également accessible par un chemin privé, l'actuelle avenue Rosemount. Leur arrivée met fin à l’occupation strictement rurale de la côte Saint-Antoine.
Le secteur de l’avenue Cedar, qui se trouve au nord des terres de ces nouveaux propriétaires, n’est pas loti à cette époque. Une partie du verger des Clarke occupe toutefois la section ouest du secteur actuel.
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Développement du milieu urbain |
L’élite économique montréalaise s’intéresse à la colline de Westmount qui offre des vues splendides sur la campagne environnante. De grandes propriétés comprenant des vergers et des jardins sont alors développées par des hommes d’affaires associés au domaine du transport ferroviaire et maritime. En 1846, McGillivray vend sa propriété aux commerçants John Eadie et William Footner qui font construire deux villas identiques, Braemer et Clareview, au nord du domaine Rosemount. Un ancien chemin privé, aujourd'hui l'avenue Mount-Pleasant, permet à l’époque d’accéder aux propriétés. Cette voie d’accès dessert également cinq autres cottages. Eadie et Footner vendent ensuite la partie sud de la propriété à John Young, fondateur du port de Montréal.
À cette même époque, la famille Clarke commence également à subdiviser ses terres. Leur lotissement entraîne la construction de plusieurs villas accessibles par les avenues Clarke, Moutain et Rosemount. Il s’agit des premières densifications de Westmount.
En 1873, le territoire de Westmount s’incorpore sous le nom de village de la côte Saint-Antoine dont le centre se situe sur les anciennes terres des Clarke et des McGillivray, au sud du secteur.
L’avenue Cedar et ses abords sont, à cette époque, bien desservis par la voirie. Le secteur est divisé en vastes lots dont quelques-uns sont occupés par des villas. Le développement ne sera toutefois complété qu'au début du XXe siècle.
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Développement du milieu urbain |
En 1895, le village de la côte Saint-Antoine prend le nom de Cité de Westmount. Cette même année, le maire de l’époque, James Henry Redfern, s’entend avec le supérieur de Saint-Sulpice afin de permettre l’accès au chemin de la Côte-des-Neiges à travers le domaine de la Montagne. L’ouverture de The Boulevard et le développement des nouveaux moyens de transport semblent entraîner un soudain intérêt pour la construction de résidences sur les lots subdivisés durant les décennies précédentes. De riches propriétaires issus des milieux de la finance, de l’immobilier et de l’industrie, s’installent dans le secteur et y construisent de grandes résidences bourgeoises.
Bien que l’ouverture de The Boulevard en 1890 permette un accès plus facile à la colline de Westmount, la construction des résidences s'y fait lentement comparativement à d’autres lotissements situés sur le versant sud de la colline. Le secteur Cedar et de ses abords se densifie davantage entre les deux guerres mondiales alors que se construit l’espace résiduel entre le haut de la colline et l’ancien noyau villageois.
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Développement du milieu urbain |
Le secteur de la colline de Westmount n’a subi aucune modification majeure depuis 1945, mis à part la construction de quelques maisons.
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Pour plus d'information sur l'histoire
ou l'architecture du secteur,
veuillez consulter les sources suivantes :
- BAnQ, Cartes et plans
- Beaupré et Michaud, Westmount (1988)
- CUM, Résidences, p. 271, 430, 666-667, 755
- Gubbay, La petite montagne (1985)
- Rémillard, Styles et bâtiments (2007)
- Ville de Montréal, évaluation Westmount
- Westmount: son patrimoine immobilier (1991)
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