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FICHE DU SECTEUR
Habitations récentes
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Les termes
précédés d'un
sont définis au glossaire. |
Nom
du secteur : |
Habitations récentes
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Arrondissement ou ville
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Senneville
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Localisation :
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Plan de localisation
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En bordure du lac des Deux Montagnes, entre Sainte-Anne-de-Bellevue et le golf de Senneville, il fait bon parcourir les abords de la rue principale de ce paisible quartier résidentiel. Le chemin de Senneville est une très vieille route qui, derrière son couvert végétal abondant, cache surtout des habitations récentes, mais aussi certaines beaucoup plus anciennes. Des résidences, implantées à proximité de la rue, peuvent plus facilement être appréciées alors que d’autres, en retrait derrière des murets de pierre, des haies ou des clôtures, se dérobent au regard.
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Le chemin de Senneville vers le nord ©Ville de Montréal, 2008
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Une des clôtures érigées en bordure du chemin de Senneville ©Ville de Montréal, 2008
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Un muret de pierres sèches, en bordure du chemin de Senneville vers le nord ©Ville de Montréal, 2008
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Un voisinage, son histoire |
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Développement du milieu urbain |
En 1663, les sulpiciens deviennent seigneurs de l’île de Montréal. Au cours de la décennie 1670, ils concèdent cinq fiefs à des officiers militaires afin d’assurer le développement du territoire ainsi que sa défense. L’un d’eux, le fief Bellevue, concédé en 1672, est localisé à l’emplacement de l’actuel secteur Habitations récentes. Cinq ans plus tard, la paroisse de Saint-Louis-du-Bout-de-l’Île est érigée.
Au début du XVIIIe siècle, les documents terriers attestent que le territoire est subdivisé en terres perpendiculaires au lac des Deux Montagnes. Ces lots sont traversés par une voie riveraine, le chemin de la côte Sainte-Anne, sis à l’emplacement du chemin de Senneville. Au début du XVIIIe siècle, la majorité des lots sont concédés. Cependant, les attaques répétées des Iroquois ralentissent le défrichement du secteur et, jusqu’au début du XIXe siècle, on y compte peu d’habitants.
La municipalité de Sainte-Anne-du-Bout-de-l’Île, qui intègre l’actuel secteur Habitations récentes, est créée en 1845.
Au dernier quart du XIXe siècle , les terres du secteur appartiennent à la famille C.C. Turnstall.
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Développement du milieu urbain |
En 1895, le village de Senneville, qui intègre l’actuel secteur Habitations récentes, est constitué en municipalité à partir du territoire de Sainte-Anne-du-Bout-de-l’Île.
Au cours de cette période, le secteur ne connaît pas de développements significatifs. Peu de résidences sont d’ailleurs érigées.
En 1935, une loi vient modifier la charte du village de Senneville ; elle permet la division du territoire en trois quartiers : nord, centre et sud. Le secteur Habitations récentes fait alors partie du quartier sud. Cette loi conditionne le type de constructions dans le secteur et en périphérie ; les maisons en rangée et à logements superposés sont désormais interdites, tout comme l’implantation de commerces.
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Développement du milieu urbain |
La majorité des bâtiments qui forment aujourd’hui le cadre bâti du secteur sont érigés au cours de cette période. Les années 1950 et 1960 sont ainsi marquées par la construction de nombreux bâtiments. Plusieurs formes de toit sont en usage (à quatre versants, à deux versants droits ou à croupe), tout comme différents revêtements (brique, crépi, bois). Leur volume demeure variable, mais ils ne dépassent généralement pas deux niveaux d’occupation. Ces bâtiments sont surtout implantés à faible distance du chemin de Senneville.
Au cours de la période contemporaine (années 1970 à nos jours), une quinzaine de bâtiments sont édifiés. Ils viennent compléter l’infrastructure bâtie actuelle du chemin de Senneville.
Le village de Senneville, qui englobe le secteur Habitations récentes, est intégré à la ville de Montréal en 2002. Cinq ans plus tard, Senneville est reconstituée en municipalité autonome.
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Pour plus d'information sur l'histoire
ou l'architecture du secteur,
veuillez consulter les sources suivantes :
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