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FICHE DU SECTEUR
Phillips
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Les termes
précédés d'un
sont définis au glossaire. |
Ce secteur regroupe les maisons de l’avenue Phillips et quelques-unes localisées à l’intersection du chemin de Senneville. L’avenue Phillips est une des seules rues perpendiculaires au chemin de Senneville. Sur cette rue étroite et sans trottoir, on retrouve un intéressant cadre bâti, relativement dense, exclusivement résidentiel. Les bâtiments à l’architecture très diversifiée, implantés à faible distance de la rue, sont localisés en bonne partie derrière une végétation composée d’arbres matures et d’arbustes.
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L’avenue Phillips vers le sud ©Ville de Montréal, 2008
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L’avenue Phillips vers le nord ©Ville de Montréal, 2008
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L’avenue Phillips vers le nord ©Ville de Montréal, 2008
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Un voisinage, son histoire |
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Développement du milieu urbain |
En 1663, les sulpiciens deviennent seigneurs de l’île de Montréal. Au cours de la décennie 1670, ils concèdent cinq fiefs à des officiers militaires afin d’assurer le développement du territoire ainsi que sa défense. En 1677, la paroisse de Saint-Louis-du-Bout-de-l’Île est érigée. Elle prend la dénomination de Sainte-Anne-du-Bout-de-l’Île en 1714.
Au début du XVIIIe siècle, les documents terriers attestent qu’une terre a été concédée à l’emplacement de l’avenue Phillips.
Mais c’est surtout à compter du premier quart du XIXe siècle que les lieux sont exploités. La municipalité de Sainte-Anne-du-Bout-de-l’Île, qui intègre l’actuel secteur Phillips, est créée en 1845.
Au cours des années 1870, l’emplacement actuel du secteur Phillips appartient à la famille J.B. Lavigne. Le lieu sert vraisemblablement à des fins agricoles.
Jusqu’au milieu des années 1880, le secteur ne connaît aucun développement significatif, l’avenue Phillips n’est pas encore ouverte, mais quelques maisons sont construites à proximité du chemin de Senneville.
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Développement du milieu urbain |
Pendant la seconde moitié du XXe siècle, l’entrée en fonction du train incite des citadins montréalais fortunés à s’établir sur le chemin de Senneville où ils construisent des résidences secondaires et développent de vastes domaines en bordure du lac des Deux Montagnes. Le site actuel de l’avenue Phillips fait alors partie de l’une de ces propriétés, le domaine Bois-de-la-Roche, sis de part et d’autre du chemin de Senneville, et acquis au cours des années 1880 par Louis-Joseph Forget (1853-1911).
C’est peu de temps après que l’avenue Phillips est ouverte. Ses abords sont subdivisés en plusieurs petits lots. Des maisons y sont graduellement érigées, d’abord des résidences de domestiques et d’employés des domaines, dont le domaine Bois-de-la-Roche. Le toponyme Phillips rend d’ailleurs hommage à un M. Phillips, employé à l’usine de pompage du domaine Bois-de-la-Roche.
En 1895, le village de Senneville, qui comprend l’actuel secteur Phillips, est constitué en municipalité à partir du territoire de Sainte-Anne-du-Bout-de-l’Île.
Les maisons construites par la suite s’inspirent du courant cubique et de l’architecture vernaculaire américaine. Le cadre bâti commence à se densifier.
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Développement du milieu urbain |
Après la Seconde Guerre mondiale, le secteur Phillips atteint son plein développement. Au cours de cette période, des bungalows et des cottages sont construits. Leur implantation se fait toutefois dans le respect du gabarit et des caractéristiques des bâtiments existants. Par ailleurs, un imposant parc, adjacent à l’Arboretum Morgan, est aménagé du côté sud-ouest de l’avenue (parc Michel-Legault).
Le village de Senneville, qui englobe le secteur Phillips, est intégré à la ville de Montréal en 2002. Cinq ans plus tard, Senneville est reconstituée en municipalité autonome.
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