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FICHE DU SECTEUR
Lusignan et Versailles
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Les termes
précédés d'un
sont définis au glossaire. |
Nom
du secteur : |
Lusignan et Versailles
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Arrondissement ou ville
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Ville-Marie (Montréal)
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Localisation :
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Plan de localisation
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Plusieurs ensembles de maisons en rangée de l'époque victorienne, encore très bien conservés, occupent les rues en pente de ce petit secteur ancien donnant sur la rue Saint-Antoine Ouest, à deux pas de la station de métro Lucien-L'Allier.
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Rue Lusignan, vers le sud ©Ville de Montréal, 2006
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Rue Versailles, vers le sud ©Ville de Montréal, 2006
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Passage piétonnier ©Ville de Montréal, 2006
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Un voisinage, son histoire |
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Développement du milieu urbain |
En 1663, les sulpiciens deviennent seigneurs de l'île de Montréal et planifient le développement du territoire pour l'ouvrir à la colonisation. À l'extérieur de la ville naissante, le territoire est divisé en concessions et consacré à l'agriculture. Les sulpiciens se réservent un domaine sur le flanc sud du mont Royal. Ils y construisent un fort et exploitent une ferme, des vergers, des vignobles et une carrière de pierres. Les terres du secteur se trouvent au sud du domaine des sulpiciens.
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Développement du milieu urbain |
La petite rue Lusignan est ouverte en 1816, sur le terrain de Charles-Alexandre Lusignan, conseiller municipal du quartier Saint-Antoine de 1833 à 1836. À cette époque, le quartier est à peine développé. La plupart des bâtiments du secteur bordent la rue Saint-Antoine Ouest.
Pendant la seconde moitié du XIXe siècle, deux gares sont aménagées juste à l'est du secteur, en bordure de la rue Peel : la gare Bonaventure, du Canadian Northern (devenu le Canadien National) et la gare Windsor, du Canadien Pacifique. Le quartier connaît alors une densification spectaculaire de sorte qu'en 1907, toutes les parcelles du secteur sont construites.
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Développement du milieu urbain |
Au début du XXe siècle, le Canadien Pacifique agrandit la gare Windsor. Quelques bâtiments manufacturiers sont implantés du côté sud de la rue Saint-Antoine, à proximité de la gare, en face des voies de chemin de fer.
À partir des années 1950, plusieurs grands projets urbanistiques sont planifiés dans un contexte de croissance économique du centre-ville de Montréal. La construction de la place Ville-Marie et de la nouvelle gare centrale provoque la fermeture et la démolition de la gare Bonaventure. Plusieurs îlots au sud du secteur demeurent longtemps vacants. Le chantier de l'autoroute Ville-Marie, aménagée parallèlement à la rue Saint-Antoine Ouest, transforme aussi le paysage urbain du quartier. La construction de ses bretelles de sortie entraîne la démolition de nombreux bâtiments dans le secteur. Plusieurs terrains sont aujourd'hui encore utilisés à des fins de stationnement mais de nouvelles zones de développement résidentiel commencent à voir le jour.
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Pour plus d'information sur l'histoire
ou l'architecture du secteur,
veuillez consulter les sources suivantes :
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