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FICHE DU SECTEUR
Côte-Sainte-Catherine et Victoria

Identification  
Les termes précédés d'un sont définis au glossaire.
 Nom du secteur :

Côte-Sainte-Catherine et Victoria

Arrondissement ou ville :

Côte-des-Neiges—Notre-Dame-de-Grâce (Montréal)

Localisation :

Plan de localisation Plan de localisation

Les maisons de ce secteur datent des années 1930. L'ensemble résidentiel situé du côté sud du chemin de la Côte-Sainte-Catherine a un charme particulier. En effet, les habitations des places de Beaminster, de Bradford et de Campden sont implantées perpendiculairement au chemin et font face à une cour plantée d'arbres, dotée d'une allée piétonne centrale.
Cliquez sur l'image, pour une version agrandie.
 
Chemin de la Côte-Sainte-Catherine, côté nord, vers l'est
©Ville de Montréal, 2006
 
Place de Bradford, vers le sud
©Ville de Montréal, 2006
 
Place de Campden, vers le nord
©Ville de Montréal, 2006
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Un voisinage, son histoire  
 

1663-1849

   
Développement du milieu urbain

En 1663, les sulpiciens deviennent seigneurs de l'île de Montréal et planifient le développement du territoire pour l'ouvrir à la colonisation. Ils divisent l'île en côtes, un ensemble de terres comptant une série de concessions. Ces dernières sont des bandes parallèles étroites et profondes destinées à l’agriculture. D'abord riveraines, les côtes sont ensuite établies à l'intérieur de l'île.

Le chemin de la côte des Neiges est tracé sur un sentier sinueux qui traverse le mont Royal. Au-delà de la montagne, dans sa partie nord-ouest, le chemin est rectiligne. En 1698, on procède au partage des terres de part et d’autre du chemin. Les terres sont perpendiculaires au ruisseau Raimbault qui prend sa source dans la montagne et se jette dans la rivière des Prairies. Comme l'exigent leurs devoirs seigneuriaux, les sulpiciens y construisent un moulin à farine autour duquel se développe le petit hameau de Côte-des-Neiges. Jusqu'à la fin du XIXe siècle, le secteur fait partie des terres agricoles de la côte des Neiges.

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1850-1945

   
Développement du milieu urbain

Au milieu du XIXe siècle, le chemin de la côte Sainte-Catherine aboutit sur le chemin de la côte des Neiges et permet d'accéder aux terres du flanc nord-est du mont Royal. Quelques habitations, des tanneries et une église sont regroupées près du carrefour des deux chemins.

Les terres aux alentours du secteur sont encore agricoles en 1930. Au cours de cette décennie, la communauté juive montréalaise en provenance de l'Europe de l'Est fait construire l'Hôpital général juif, sur les terrains situés entre le secteur et le chemin de la Côte-des-Neiges. Au même moment, le chemin de la Côte-Sainte-Catherine est prolongé jusqu'au boulevard Décarie. Les terres du secteur sont bientôt loties et on y construit des habitations bifamiliales jumelées.

Architecture

Maison semi-détachée
 
Maison isolée
  
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1946 à aujourd'hui

   
Développement du milieu urbain

Après la Seconde Guerre mondiale, toutes les parcelles du secteur sont construites. Plusieurs institutions desservant la population juive de l'île Montréal s'implantent à l'ouest de l'hôpital. Sur le chemin de la Côte-Sainte-Catherine, on construit le Centre des arts Saydie-Bronfman et l'édifice Cummings, qui loge un centre de services communautaires juif et une bibliothèque publique juive. En 1993, le Réseau communautaire de santé et de services sociaux ouvre le centre hospitalier juif de l'Espérance, directement au nord du secteur, consolidant ce nouveau pôle de services collectifs.

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Bibliographie  
 

Pour plus d'information sur l'histoire ou l'architecture du secteur,
veuillez consulter les sources suivantes :

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Données mises à jour le 4 juin 2007