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FICHE DU SECTEUR
Monastère Saint-Albert-le-Grand
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Les termes
précédés d'un
sont définis au glossaire. |
Nom
du secteur : |
Monastère Saint-Albert-le-Grand
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Arrondissement ou ville
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Côte-des-Neiges—Notre-Dame-de-Grâce (Montréal)
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Localisation :
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Plan de localisation
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Le secteur correspond au site du monastère dominicain Saint-Albert-le-Grand. Ce bâtiment moderne de qualité exceptionnelle, est composé de trois volumes principaux disposés en triangle autour d'un cloître. La chapelle et son clocher font face au chemin de la Côte-Sainte-Catherine, le noviciat borde la rue tandis que l'aile privée du monastère, unit, en diagonale, les deux premiers volumes.
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Le monastère, vers l'est ©Ville de Montréal, 2006
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L'aile des résidences, à l'arrière du monastère ©Ville de Montréal, 2006
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Le noviciat et l'aile des résidences en arrière-plan ©Ville de Montréal, 2006
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Un voisinage, son histoire |
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Développement du milieu urbain |
En 1663, les sulpiciens deviennent seigneurs de l'île de Montréal et planifient le développement du territoire pour l'ouvrir à la colonisation. Ils divisent l'île en côtes, un ensemble de terres comptant une série de concessions. Ces dernières sont des bandes parallèles étroites et profondes destinées à l’agriculture. D'abord riveraines, les côtes sont ensuites établies à l'intérieur de l'île.
Le chemin de la côte des Neiges est tracé sur un sentier sinueux qui traverse le mont Royal. Au-delà de la montagne, dans sa partie nord-ouest, le chemin est rectiligne. En 1698, on partage les terres de façon perpendiculaire au chemin et au ruisseau Raimbault qui prend sa source dans la montagne et se jette dans la rivière des Prairies. Comme l'exigent leurs devoirs seigneuriaux, les sulpiciens y construisent un moulin à farine autour duquel se développe le petit hameau de Côte-des-Neiges.
Pendant cette période, le secteur fait partie d'une terre agricole de la côte des Neiges. Cette terre borde le chemin de la côte Sainte-Catherine, un chemin qui épouse le contour nord-est du mont Royal.
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Développement du milieu urbain |
En 1897, le Montreal Hunt Club, un établissement de chasse à courre, achète des terres sur le chemin de la côte Sainte-Catherine. Il y construit un manoir, des écuries et des chenils. Une maison de villégiature, aujourd'hui disparue, était construite dans le secteur, à l'extrémité est des terrains du Montreal Hunt Club.
Au début du XXe siècle, les terrains bordant le chemin de la Côte-Sainte-Catherine sont progressivement subdivisés. En 1928, deux institutions sont construites en face du Hunt Club, le collège classique Jean-de-Brébeuf, tenu par les jésuites et le couvent des sœurs de l’Immaculée-Conception. La même année, le chantier du pavillon principal de l’université de Montréal débute sur le flanc nord de la montagne, ce qui favorise le développement immobilier autour du secteur.
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Développement du milieu urbain |
En 1954, les dominicains achètent l'extrémité est de la propriété du Montreal Hunt Club pour y construire leur monastère. Ils confient la conception de l'ensemble à l'architecte Yves Bélanger qui a déjà réalisé plusieurs lieux de culte au Québec. L'architecte dépose ses plans en janvier 1958 et le projet est mis en chantier sans tarder. Le monastère est inauguré au printemps 1960. En 2005, le terrain du monastère est subdivisé afin de permettre la construction d'une école primaire à l'arrière du site.
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Pour plus d'information sur l'histoire
ou l'architecture du secteur,
veuillez consulter les sources suivantes :
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