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FICHE DU SECTEUR
Avenue Laurier (secteur Chabot)
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Les termes
précédés d'un
sont définis au glossaire. |
Nom
du secteur : |
Avenue Laurier (secteur Chabot)
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Arrondissement ou ville
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Le Plateau-Mont-Royal (Montréal)
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Localisation :
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Plan de localisation
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Traversé par l’avenue Laurier, ce secteur à dominance résidentielle s’étend autour du parc De Lorimier. La plupart des maisons de ce secteur sont implantées de façon contiguë. Revêtues de pierres ou de briques, ces maisons de deux ou trois étages ont été construites entre 1904 et 1914. Cette courte période d’édification explique la grande homogénéité architecturale qui se dégage de cet ensemble urbain du Plateau-Mont-Royal.
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Rue de Bordeaux, côté ouest, vers le nord ©Ville de Montréal, 2006
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Rue Cartier, côté est, vers le sud ©Ville de Montréal, 2006
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Parc De Lorimier, vers le nord-est ©Ville de Montréal, 2006
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Un voisinage, son histoire |
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Développement du milieu urbain |
La ville de Montréal, alors appelée Ville-Marie, est fondée en 1642 par Paul Chomedey de Maisonneuve (1612-1676) et Jeanne Mance (1606-1673). En 1663, le roi de France accorde la seigneurie de l'île de Montréal au Séminaire de Saint-Sulpice à Paris. En tant que seigneurs de Montréal, les sulpiciens planifient le développement du territoire pour l'ouvrir à la colonisation. À l'extérieur de la ville fortifiée, le territoire est progressivement concédé, défriché et consacré à l'agriculture.
Le chemin Papineau est ouvert vers 1810 afin de relier la ville au chemin de la Côte-de-la-Visitation. Bien qu’on y dénombre quelques dizaines de maisons en 1825, le territoire est peu habité et demeure agricole jusqu’au milieu au XIXe siècle. En 1846, la municipalité de Côte-de-la-Visitation, dont le noyau du village se situe sur le chemin Papineau, entre la rue Rachel et l’avenue du Mont-Royal actuelles, est créée. Le village ne compte que 500 habitants en 1895 et le secteur situé plus au nord demeure essentiellement à vocation agricole.
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Développement du milieu urbain |
Le village de Côte-de-la-Visitation devient la municipalité du village de De Lorimier en 1895, ce qui favorise son développement urbain. Les terres situées dans le prolongement de l’avenue Laurier sont achetées par James E. Wilder en 1903. Il procède immédiatement à un lotissement systématique de ce territoire, dont le secteur fait partie, en 770 terrains. Vers 1904, les premières constructions sont réalisées sur la rue Cartier, entre la rue Masson et l’avenue Laurier (anciennement la rue Saint-Jérôme).
Entre 1905 et 1908, le conseil municipal achète plusieurs lots au nord de l’avenue Laurier, entre les rues Chabot et Bordeaux, pour l’aménagement d’un parc public au centre du secteur. Le parc Fairmount, de forme rectangulaire, est constitué de sentiers rectilignes bordés d’arbres feuillus qui relient chacun des quatre coins. L’aménagement de cet espace vert, qui prendra le nom de parc De Lorimier en 1922, favorise la construction rapide de plusieurs maisons contiguës de deux et trois étages sur les rues limitrophes. Ce développement, réalisé sur une courte période, amène la formation d’un environnement architectural très homogène formé de bâtiments de type plex, typiques de l’habitat montréalais au début du XXe siècle.
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Développement du milieu urbain |
Avec la Première Guerre mondiale, le rythme de la construction ralentit considérablement. Après cette date, peu de transformations importantes viennent perturber l’unité du secteur. Plusieurs rez-de-chaussée de la rue Laurier sont transformés en commerces et quelques insertions sont réalisées pour combler des parcelles toujours vacantes. Ce secteur forme un environnement de grande homogénéité, mis en valeur par les arbres matures qui bordent le parc et les rues.
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Intervention(s)
contemporaine(s)
d'intérêt
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Pour plus d'information sur l'histoire
ou l'architecture du secteur,
veuillez consulter les sources suivantes :
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