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FICHE DU SECTEUR
Pyramides olympiques
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Les termes
précédés d'un
sont définis au glossaire. |
Nom
du secteur : |
Pyramides olympiques
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Arrondissement ou ville
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Rosemont—La Petite-Patrie (Montréal)
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Localisation :
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Plan de localisation
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Le secteur fait partie du complexe sportif construit pour accueillir les Jeux olympiques d’été de 1976. L’architecture de béton et les formes pyramidales des deux résidences conçues à l’origine pour loger les athlètes assurent un lien efficace avec le stade et les autres installations des Jeux. Le Village olympique est aujourd’hui un complexe d’habitation.
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Rue Sherbrooke Est angle Viau, côté nord vers l’est ©Ville de Montréal, 2004
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Boulevard de l’Assomption, côté ouest vers le nord ©Ville de Montréal, 2004
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Vue depuis le Parc olympique ©Ville de Montréal, 2004
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Un voisinage, son histoire |
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Développement du milieu urbain |
Dès la fin du XVIIe siècle, les sulpiciens, seigneurs de l’île de Montréal, accordent les premières concessions de ce territoire. Les terres de la côte Saint-François, intégrées en 1722 à la paroisse de la Longue-Pointe, sont graduellement occupées et mises en culture. Le secteur présenté ici forme la partie nord d’une longue bande de terre rectangulaire ayant front sur le fleuve Saint-Laurent.
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Développement du milieu urbain |
Au début du XXe siècle, l’urbanisation gagne le sud-ouest de la municipalité de Longue-Pointe, laquelle est annexée à la ville de Montréal en 1910. Une portion de ce territoire est alors incluse dans le vaste parc de Maisonneuve. Au nord, au-delà de la voie ferrée du Canadien National, le territoire reste toutefois inoccupé. La première trace de développement est la prolongation vers l’est de la rue Sherbrooke, en 1917. L’artère forme dès lors la limite sud du secteur concerné, encore un terrain vague à l’époque. Vers 1948, ce terrain est intégré au golf municipal créé en 1923.
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Développement du milieu urbain |
Lorsque la candidature de Montréal est retenue pour la tenue des Jeux olympiques de 1976, on établit le principal site olympique entre la rue Sherbrooke et l’avenue Pierre-de-Coubertin. Pour loger le Village olympique, lieu de résidence des athlètes, on choisit un emplacement situé tout près, au nord de la rue Sherbrooke, soit une partie d’un terrain du golf qui d’ailleurs servait toujours à la pratique de ce sport.
Les résidences olympiques consistent en deux pyramides presque identiques renfermant chacune 490 unités de logement. Le complexe aux lignes audacieuses s’inspire de celui de la baie des Anges, à Nice, sur la Côte d’Azur. L’usage du béton permet notamment de créer une unité entre les résidences et les installations du Parc olympique.
À la fin des Jeux, les résidences olympiques sont reconverties en complexe d’habitation. À l’arrière du site, en 1977, on aménage un terrain de golf de trois trous, une tradition de longue date sur ce site encore caractérisé par ses espaces verts.
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Pour plus d'information sur l'histoire
ou l'architecture du secteur,
veuillez consulter les sources suivantes :
- BAnQ, Cartes et plans
- Bergeron, Roger d’Astous, architecte, (2001), pp. 183-189
- De Laplante, Parcs de Montréal, (1990), pp. 97, 99
- Ethnotech, Macro-inv. Mercier (1982), p. 32
- Gratton, Pignon sur rue (1991), p. 339
- Ville de Montréal, évaluation Rosemont (2005) (http://ville.montreal.qc.ca/portal/page?_pageid=2240,2893649...)
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