|
FICHE DU SECTEUR
Mille carré doré
|
Les termes
précédés d'un
sont définis au glossaire. |
Nom
du secteur : |
Mille carré doré
|
Arrondissement ou ville
: |
Ville-Marie (Montréal)
|
Localisation :
|
Plan de localisation
|
Ce secteur borde le parc du mont Royal. Il fait partie d'un quartier du centre-ville surnommé le Square Mile. On y trouve plusieurs grandes résidences prestigieuses datant de la fin du XIXe siècle et du début du XXe siècle ainsi que quelques insertions plus récentes, de plus grande densité.
|
Cliquez sur l'image,
pour une version agrandie. |
|
Avenue du Docteur-Penfield, depuis l’ouest ©Ville de Montréal, 2004
|
|
|
Rue Peel, vers l’ouest ©Ville de Montréal, 2004
|
|
|
Avenue des Pins Ouest, vers l'avenue Cedar ©Ville de Montréal, 2004
|
|
Un voisinage, son histoire |
|
Développement du milieu urbain |
En 1663, les sulpiciens deviennent seigneurs de l'île de Montréal et planifient le développement du territoire pour l'ouvrir à la colonisation. À l'extérieur de la ville, le territoire est divisé en concessions et consacré à l'agriculture. Dès 1675, un sentier relie la ville au fort de la Montagne, situé sur le flanc sud du mont Royal. Ce fort fait partie du domaine des sulpiciens qui y exploitent une ferme, des vergers, des vignobles et une carrière de pierre.
À partir de 1760, certains membres de la bourgeoisie anglophone de Montréal acquièrent des terres à l'est du domaine des sulpiciens. De riches marchands de fourrure, tels Joseph Frobisher, James McGill et Simon McTavish, y érigent leurs maisons de campagne.
|
|
Développement du milieu urbain |
Au début du XIXe siècle, l’architecte John Ostell reçoit le mandat de concevoir un plan directeur pour l’extension de la ville. Vers 1840, on procède à de grands travaux de voirie avec, entre autres, le prolongement vers le nord de la rue Drummond et de la Montagne. Les propriétaires procèdent au lotissement de leurs terrains situés sur le flanc sud du mont Royal afin d’accommoder la construction d’opulentes demeures. Ce nouveau quartier, logeant majoritairement la bourgeoisie anglophone et commerçante, est surnommé le Square Mile. Jusqu'aux années 1930, on construit de grandes résidences de pierre sur les terrains encore disponibles dans le secteur.
|
Développement du milieu urbain |
Après la Seconde Guerre mondiale, le centre-ville de Montréal connaît une importante densification. On construit des bâtiments en hauteur et on transforme certaines rues en boulevards plus larges. À partir des années 1960, quelques grandes maisons du secteur sont démolies et remplacées par des tours d’habitation. D'autres sont agrandies ou transformées en bureaux, consulats ou autres institutions. L'Université McGill installe plusieurs de ses bureaux et facultés à l'intérieur d'anciennes villas. Elle fait aussi construire de nouveaux édifices dans le secteur dont le pavillon McIntyre des sciences médicales, en 1965 et la bibliothèque de droit Gelber sur la rue Peel, en 1997.
|
Pour plus d'information sur l'histoire
ou l'architecture du secteur,
veuillez consulter les sources suivantes :
- BAnQ, Cartes et plans
- CUM, Résidences, pp.644-645, pp.662-665, pp.718-721
- CUM, Résidences, pp.136-138, pp.306-308, pp.576-579
- McGill (http://cac.mcgill.ca/campus/building_names_fr.html)
- Patri-Arch, Connaissance du mont Royal (2003), Aire 2
- Rémillard, Mille carré doré (1986)
- Ville de Montréal, évaluation Ville-Marie (http://ville.montreal.qc.ca/portal/page?_pageid=2240,2893649...)
|
|