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FICHE DU SECTEUR
Séminaire de philosophie (Cedar et Atwater)
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Les termes
précédés d'un
sont définis au glossaire. |
Nom
du secteur : |
Séminaire de philosophie (Cedar et Atwater)
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Arrondissement ou ville
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Ville-Marie (Montréal)
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Localisation :
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Plan de localisation
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Le séminaire de philosophie, aujourd'hui le collège Marianopolis, est implanté sur un plateau boisé du mont Royal. Le site du collège est peu visible. On le découvre en empruntant un grand escalier et un sentier piétonnier, accessibles depuis le chemin Saint-Sulpice. Du promontoire, on peut apprécier l'architecture de l'institution ainsi que des vues sur la partie résidentielle du secteur située en contrebas.
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pour une version agrandie. |
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Chemin Saint-Sulpice, vers la rue Atwater ©Ville de Montréal, 2004
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Chemin de la Vigne, vers l’ouest ©Ville de Montréal, 2004
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Chemin Saint-Sulpice, vers l’est ©Ville de Montréal, 2004
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Un voisinage, son histoire |
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Développement du milieu urbain |
En 1663, les sulpiciens deviennent seigneurs de l'île de Montréal. La seigneurie comprend le domaine des sulpiciens, qu'ils utilisent à leurs fins ainsi que les exploitations paysannes détenues en censive, c’est-à-dire soumises à une redevance payée aux seigneurs.
Sur leur domaine, implanté sur le flanc sud du mont Royal, les seigneurs exploitent une ferme, des vergers, des vignobles et une carrière de pierres. Ils y implantent une mission pour les amérindiens en 1676. Vers 1684-1686, ils remplacent la palissade entourant la mission par un fort en maçonnerie. Une grande maison occupe le centre du fort et sert de résidence aux missionnaires. Entre 1694 et 1706, les amérindiens quittent progressivement le village de la mission de la montagne pour la mission du Sault-au-Récollet, près de la rivière des Prairies. La grande maison de pierre devient ensuite une résidence de campagne pour les Messieurs de Saint-Sulpice. Les deux tours d’angle sud du fort subsistent encore devant l'actuel Collège de Montréal.
Le secteur fait partie du domaine des sulpiciens. Les seigneurs exploitent ces terres à des fins agricoles jusqu'au XIXe siècle.
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Développement du milieu urbain |
Des bâtiments de ferme sont construits dans le secteur entre 1803 et 1804. Le bâtiment principal de cette ferme, nommée la ferme Sous les noyers, est une construction de deux étages en pierre, située à proximité de l'actuelle rue Atwater.
À partir de 1840, les prêtres de Saint-Sulpice, à la demande de Monseigneur Bourget, acceptent d’assurer la formation des séminaristes du diocèse de Montréal. En 1854, on construit le Grand séminaire de Montréal le long de la rue Sherbrooke Ouest. À cette époque, le secteur est encore voué à l’agriculture. En 1874, la ferme Sous les noyers, incendiée, est partiellement reconstruite et rehaussée d'un étage.
C'est en 1891 que l'on édifie le Séminaire de philosophie, une institution poursuivant la mission de formation des sulpiciens. Les terrains situés à l’est et à l’ouest du secteur commencent alors à se développer. En 1910, une aile de trois étages est ajoutée à l'ouest de la ferme Sous les noyers.
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Développement du milieu urbain |
Ce n'est qu'en 1920 que les sulpiciens commencent à vendre des parties de leur terres à des fins de développement urbain. Les premiers ensembles résidentiels sont construits dans le secteur. Les lotissements sur des voies sinueuses bordées d’arbres profitent de la topographie du secteur et sont typiques des banlieues-jardins de l'époque.
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Développement du milieu urbain |
En 1940, le bâtiment de la ferme Sous les noyers devient la propriété du gouvernement du Canada qui y installe le manège Lemoyne-d'Iberville du ministère de la Défense. Aujourd’hui le bâtiment, recyclé à des fins d’habitation, est intégré au récent développement résidentiel du secteur.
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Pour plus d'information sur l'histoire
ou l'architecture du secteur,
veuillez consulter les sources suivantes :
- Beaupré Michaud, Fort de la Montagne (1984)
- CUM, Couvents, pp.358-363
- CUM, Résidences, p.304
- Litalien, Grand Séminaire (1990), pp. 17-22
- Patri-Arch, Connaissance du mont Royal (2003), Aire 3
- Pinard, Montréal, histoire architecture, Tome 2, pp.267-268
- Ville de Montréal, évaluation Ville-Marie (http://ville.montreal.qc.ca/portal/page?_pageid=2240,2893649...)
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