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FICHE DU SECTEUR
Parc du Mont-Royal
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Les termes
précédés d'un
sont définis au glossaire. |
Nom
du secteur : |
Parc du Mont-Royal
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Arrondissement ou ville
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Ville-Marie (Montréal)
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Localisation :
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Plan de localisation
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Le parc du mont Royal, aménagé sur la montagne en plein coeur de la ville, est inauguré en 1876. Sa superficie de 220 hectares en fait l'un des plus importants parcs urbains au Canada. Il est doté de sentiers et de belvédères qui offrent plusieurs points de vues magnifiques sur la ville et même sur toute la plaine du Saint-Laurent. Le chemin Olmstead, qui serpente jusqu'au sommet, ainsi que de nombreux sentiers permettent d'apprécier la nature à travers une succession de paysages évocateurs. On vient s'y détendre ou pratiquer des activités de plein-air telles que la marche, le patin ou le ski.
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Lac aux Castors, depuis le pavillon ©Ville de Montréal, 2004
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Parc du mont Royal, depuis le belvédère Kondiaronk ©Ville de Montréal, 2004
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Centre-ville, depuis le belvédère Kondiaronk ©Ville de Montréal, 2004
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Un voisinage, son histoire |
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Développement du milieu urbain |
Le 3 octobre 1535, l’explorateur Jacques Cartier nomme la montagne le mont Royal alors qu’il visite pour la première fois le village iroquois d’Hochelaga. En 1663, les sulpiciens deviennent seigneurs de l'île de Montréal et planifient le développement du territoire pour l'ouvrir à la colonisation. À l'extérieur de la ville, les terres sont progressivement divisées en concessions et consacrées à l'agriculture. Jusqu’en 1800, les flancs du mont Royal demeurent boisés ou sont exploités à des fins agricoles. À partir du début du XIXe siècle, certains Montréalais fortunés construisent leurs résidences cossues dans le cadre verdoyant de la montagne. Vers 1850, deux cimetières sont aménagés à proximité de l'emplacement actuel du parc.
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Développement du milieu urbain |
En 1860, un propriétaire foncier du nom de J. Lamothe entreprend une coupe à blanc sur la montagne pour faire du bois de chauffage. Cet évènement sème la consternation et, désormais, l’idée de créer un parc public sur la montagne circule de plus en plus dans la population montréalaise. La Ville de Montréal commence à acheter plusieurs terrains que détient la bourgeoisie de l’époque. En 1874, les politiciens confient à l’architecte-paysagiste américain Frederick Law Olmsted le mandat de concevoir un grand parc sur le mont Royal. Olmsted réalise un chemin en lacet, adapté à la topographie de la montagne, qui monte progressivement jusqu’au sommet. Le parc est inauguré en 1876.
L'ensemble des aménagements sont réalisés sur plusieurs décennies, plus ou moins en continuité avec le plan original. La croix actuelle du mont Royal date de 1924. En 1930, un bâtiment du Service d'incendie, le Central d'alarme, est construit au pied du flanc est, avec un important recul par rapport à l'avenue du Parc. Le lac aux Castors, prévu par Olmsted mais dessiné par son élève Frederick G. Todd, est inauguré en 1939.
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Développement du milieu urbain |
Le parc connaît une importante transformation lorsque la voie Camillien-Houde est aménagée en 1958. Cette voie panoramique, suivant l'ancienne ligne de tramway, est ouverte aux automobilistes qui ont alors un accès aisé au sommet du mont Royal. Un belvédère est aussi accessible aux automobilistes sur le chemin, donnant des vues sur tout le secteur est de la ville. En 1958, un pavillon d’accueil est construit devant le lac aux Castors.
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Pour plus d'information sur l'histoire
ou l'architecture du secteur,
veuillez consulter les sources suivantes :
- Beaulieu, Architecture contemporaine (1969), pp.52-53
- Beaupré et Michaud, site mont Royal (1989)
- Bergeron, Architecture du XXe siècle (1989), p.148
- Continuité, Dossier sur le mont Royal (2001), pp.19-47
- CUM, Architecture rurale (1986), pp.216-221
- CUM, Édifices publics, pp.54-61
- Ville de Montréal, évaluation Ville-Marie (http://ville.montreal.qc.ca/portal/page?_pageid=2240,2893649...)
- Ville de Montréal, Rues (1995), pp.342-343
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