|
FICHE DU SECTEUR
Ridgewood, Forest Hill et Rockhill
|
Les termes
précédés d'un
sont définis au glossaire. |
Nom
du secteur : |
Ridgewood, Forest Hill et Rockhill
|
Arrondissement ou ville
: |
Côte-des-Neiges—Notre-Dame-de-Grâce (Montréal)
|
Localisation :
|
Plan de localisation
|
Ce secteur comprend une avenue bordée d'immeubles de rapport en brique datant du milieu du XXe siècle et un ensemble de tours d'habitation récentes. L'avenue Ridgewood est une voie très sinueuse qui débute devant le cimetière Notre-Dame-des-Neiges, monte le flanc de la montagne vers Westmount et se termine au sommet en cul-de-sac. Certains bâtiments de cette avenue ont des détails architecturaux d'inspiration Art déco ou de style moderne.
|
Cliquez sur l'image,
pour une version agrandie. |
|
Chemin de la Côte-des-Neiges, à l'angle de l'avenue Ridgewood ©Ville de Montréal, 2008
|
|
|
Avenue Ridgewood, vers le chemin de la Côte-des-Neiges ©Ville de Montréal, 2008
|
|
|
Avenue Forest Hill, vers le mont Royal ©Ville de Montréal, 2008
|
|
Un voisinage, son histoire |
|
Développement du milieu urbain |
En 1663, les sulpiciens deviennent seigneurs de l'île de Montréal et planifient le développement du territoire pour l'ouvrir à la colonisation. Ils divisent l'île en côtes, un ensemble de terres comptant une série de concessions. Celles-ci sont des bandes parallèles étroites et profondes destinées à l’agriculture. D'abord riveraines, les côtes sont ensuite établies à l'intérieur de l'île.
Le chemin de la Côte-des-Neiges est tracé sur un sentier sinueux qui traverse le mont Royal entre ses sommets. Les terres boisées situées sur la montagne appartiennent à des familles montréalaises fortunées telles les familles Smith, Ogilvie et McCulloch. À partir du début XIXe siècle, certaines de ces familles construisent leur maison de campagne de part et d'autre de ce chemin. En 1854, le cimetière catholique est implanté sur l'ancienne terre du Docteur Beaubien, directement en face du secteur de l'avenue Ridgewood.
|
|
Développement du milieu urbain |
Au début du XXe siècle, le tramway électrique de la Montreal Street Railway gravit la rue Guy et le chemin de la Côte-des-Neiges jusqu'à la barrière à péage située à l'angle de la rue du Boulevard, aux limites de la ville de Montréal. Ici, les résidents du village et les pèlerins qui se rendent à la petite chapelle du frère André érigée en face du collège Notre-Dame, doivent continuer leur chemin à pied.
Le raccordement des lignes de tramway, la construction de l'oratoire Saint-Joseph, de l'université de Montréal et de plusieurs hôpitaux dans le quartier stimulent l'urbanisation de Côte-des-Neiges après la Première Guerre mondiale.
L'avenue Ridgewood est déjà lotie en 1913 mais son tracé est bientôt modifié. Les nombreux petits lots sont rassemblés en de plus grosses parcelles afin d'accommoder l'implantation d'immeubles de rapport et d’assurer une occupation plus dense du secteur. En 1945, la plupart des lots de l'avenue sont déjà construits. Toutefois, les terrains au sommet de la côte sont encore à développer. À l'époque, un saut de ski alpin occupe le terrain voisin.
|
Développement du milieu urbain |
Les bâtiments au sommet de l'avenue Ridgewood sont construits pendant les années 1960. À cette époque, comme ailleurs à Montréal, on planifie la construction d'une série de tours d'habitation de très forte densité. Deux tours sont construites sur l'avenue Forest Hill ainsi que deux autres le long du chemin de la Côte-des-Neiges. À l'extrémité nord du secteur, six autres tours forment l'ensemble Rockhill, un imposant développement résidentiel érigé sur le flanc de la montagne pendant les années 1970.
|
Pour plus d'information sur l'histoire
ou l'architecture du secteur,
veuillez consulter les sources suivantes :
|
|