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FICHE DU SECTEUR
Secteur Centre
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Les termes
précédés d'un
sont définis au glossaire. |
Nom
du secteur : |
Secteur Centre
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Arrondissement ou ville
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Outremont (Montréal)
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Localisation :
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Plan de localisation
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Ce secteur, situé dans l’arrondissement d’Outremont, est principalement composé de résidences unifamiliales jumelées et isolées de deux étages en brique. Ses bâtiments, construits majoritairement au début du XXe siècle dans un court laps de temps, contribuent à sa forte homogénéité. Le secteur Centre comprend plusieurs espaces verts bien aménagés, dont les parcs Joyce, Vimy et Pratt, ainsi qu’un couvert végétal abondant en bordure des avenues. La présence de l’ancien hôtel de ville d’Outremont et du collège Stanislas est à souligner.
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Avenue de la Brunante, vers le nord. ©Ville de Montréal, 2009
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Avenue Davaar, à l’angle du chemin de la Côte-Sainte-Catherine. ©Ville de Montréal, 2009
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Avenue Pratt, côté ouest. ©Ville de Montréal, 2009
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Un voisinage, son histoire |
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Développement du milieu urbain |
En 1663, les sulpiciens deviennent seigneurs de l’île de Montréal et planifient le développement du territoire pour l'ouvrir à la colonisation. Leur supérieur, Dollier de Casson, établit, en 1694, un plan de développement de la côte Sainte-Catherine et mandate l’ingénieur Gédéon de Catalogne pour circonscrire les terres à concéder. Six terres sont d’abord accordées à partir de 1698. Ce premier vaste territoire, qui correspond à l’actuel arrondissement d’Outremont, demeure essentiellement agricole jusqu'à la fin du XVIIIe siècle. À la fin de cette période, deux chemins perpendiculaires existent à Outremont : la côte Sainte-Catherine et l’actuelle avenue Rockland, qui est une montée reliant la côte Sainte-Catherine à la côte Saint-Laurent.
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Développement du milieu urbain |
Au début du XIXe siècle, Montréal s’urbanise rapidement et plusieurs faubourgs apparaissent. À partir des années 1830, les flancs du mont Royal, jusqu’alors occupés par des exploitants agricoles francophones, attirent des familles bien nanties à la recherche de propriétés à la campagne. Parmi ces arrivants figurent, entre autres, les marchands Stanley et Abner Bagg, qui font construire leur maison (l’actuel bureau d’arrondissement) en 1817 sur la côte Sainte-Catherine.
Dans les années 1850, certains propriétaires lotissent leurs terrains pour en revendre les parcelles à des fins résidentielles. C’est le cas de Sydney Bellingham qui possède des terres dans le secteur. En 1875, Outremont devient municipalité de Village et en 1877, elle acquiert les droits de péage du poste situé à l’intersection du chemin de la Côte-Sainte-Catherine et de l’avenue Davaar, qui appartient à l’entreprise privée Montreal Turnpike Trust Co. La maison Bagg est achetée cinq ans plus tard par la municipalité de Village et est convertie l’année suivante en école, où se réunit le Conseil municipal. Outremont obtient le statut de Ville en 1895 et l’école devient alors officiellement l’hôtel de ville.
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Développement du milieu urbain |
Dès 1904, un règlement municipal de construction, soucieux d’harmonie architecturale, définit des zones résidentielles réservées majoritairement aux maisons unifamiliales isolées ou jumelées. Les principales avenues du secteur Centre apparaissent à partir de 1907 : Ainslie, Antonine-Maillet (anciennement avenue Wilder) et Davaar.
Les années 1920 marquent l’âge d’or du développement immobilier à Outremont. Cette décennie marque également une période importante pour l’aménagement d’espaces verts dans le secteur, dont les parcs Vimy (parc Lloyd Kelvin) en 1920, Joyce en 1927 et le Pratt à partir de 1929. L’activité immobilière subit un sérieux ralentissement à partir des années 1930 et cette baisse de l’activité immobilière se maintient jusqu’à la fin de la Seconde Guerre mondiale.
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Développement du milieu urbain |
Outremont est déjà presque entièrement construite aux lendemains de la Deuxième Guerre mondiale. Vers 1960, un intérêt pour la consolidation et la réfection des quartiers résidentiels existants voit le jour. Conjointement, plusieurs institutions procèdent à leur expansion. À ce titre, le collège Stanislas est agrandi à plusieurs reprises.
Les années 1960 et 1970 marquent le début de la réaffectation de bâtiments institutionnels, devenue nécessaire en raison du manque d’espaces. Dans cette optique, la Ville d’Outremont achète, en 1963, l’église presbytérienne voisine pour agrandir l’hôtel de ville situé à proximité. La Ville d’Outremont est fusionnée en 2002 à la Ville de Montréal et à cette occasion, l’hôtel de ville devient le bureau d’arrondissement d’Outremont.
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Pour plus d'information sur l'histoire
ou l'architecture du secteur,
veuillez consulter les sources suivantes :
- Archevêché Sherbrooke, Dom Bellot (http://www.sher-patrimoine.org/3-1.html)
- Beauregard, J. Beaubien bâtisseur d'Outremont (http://www.histoirequebec.qc.ca/publicat/vol9num2/v9n2_1jb.h...)
- Bisson et ass, patrimoine Outremont (1992)
- Bisson et ass., patrimoine Outremont (1990)
- Bisson et ass., patrimoine Outremont (1993)
- Bisson et Perrotte, travaux arch. Outremont
- Deslauriers, Raconte-moi Outremont (1995)
- Gauthier, Architecture de Montréal (1990), p. 67
- Merrett, Rémillard, L'architecture de Mtl
- Pinard, Montréal, histoire architecture, pp. 192-199
- Rumilly, Histoire d'Outremont (1953)
- Ville de Montréal, Histoire Outremont (http://ville.montreal.qc.ca)
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