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FICHE DU SECTEUR
Square Phillips et rue Sainte-Catherine Ouest
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Les termes
précédés d'un
sont définis au glossaire. |
Nom
du secteur : |
Square Phillips et rue Sainte-Catherine Ouest
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Arrondissement ou ville
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Ville-Marie (Montréal)
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Localisation :
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Plan de localisation
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Cliquez sur l'image,
pour une version agrandie. |
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Rue Sainte-Catherine Ouest angle Stanley ©Ville de Montréal, 2003
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Rue Sainte-Catherine Ouest angle McGill College ©Ville de Montréal, 2003
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Immeubles entourant le Square Phillips ©Ville de Montréal, 2003
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Un voisinage, son histoire |
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Développement du milieu urbain |
En 1663, les sulpiciens deviennent seigneurs de l'île de Montréal et planifient le développement du territoire pour l'ouvrir à la colonisation. À l'extérieur de la ville, le territoire est divisé en concessions et consacré à l'agriculture. Dès 1675, un sentier relie la ville au fort de la Montagne, installé sur le flanc sud du mont Royal. Ce fort fait partie du domaine des sulpiciens qui y exploitent une ferme, des vergers, des vignobles et une carrière de pierres.
Avec l’arrivée des Britanniques à partir de 1760, des riches marchands de fourrure acquièrent peu à peu des terres à l'est du domaine des sulpiciens et y érigent leur maison de campagne. Le secteur à l'étude couvre une partie des propriétés de Joseph Frobisher, James McGill et Simon Mc Tavish.
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Développement du milieu urbain |
Entre 1840 et 1845, les grandes propriétés sur le flanc de la montagne font l'objet de spéculation et sont divisées en lots à bâtir. D'ailleurs, en 1842, l'architecte John Ostell conçoit un plan directeur qui oriente le développement urbain vers le nord-ouest.
En 1841, Alfred Phillips, qui a acquis sa terre de Joseph Frobisher, cède à la ville la parcelle de terre qui deviendra le square Phillips.
En 1845, l'architecte John Wells propose un plan de lotissement pour la propriété de Simon McTavish, entre les actuelles rues Mansfield et Stanley.
Peu à peu, de nouveaux résidants, surtout anglophones, s'installent dans ces nouveaux développements, attirés par la tranquillité des rues résidentielles et l'approvisionnement en eau courante qui est offert. Toute cette partie de la ville connaît un développement prodigieux surtout entre 1861 et 1871.
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Développement du milieu urbain |
Vers 1890, la ville s'étend et les commerçants quittent le Vieux-Montréal pour s'installer aux abords de la rue Sainte-Catherine Ouest. De grands magasins à rayons sont alors construits : Henry Morgan and Co. érige son magasin sur le square Phillips en 1890-1891 (actuellement La Baie d'Hudson) ; de l'autre côté du square, Birks construit son magasin en 1894 ; Eaton s'installe dans son nouveau bâtiment à l'intersection de la rue University en 1927 et Simpson ouvre ses portes à l'angle Metcalfe en 1931. Entre 1890 et 1929, des succursales bancaires sont également ouvertes et plusieurs édifices à bureaux sont érigés.
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Développement du milieu urbain |
Les activités commerciales entrainent seulement quelques modifications au cadre bâti durant cette période. Aujourd'hui, ce tronçon de la rue Sainte-Catherine Ouest recèle de nombreux édifices patrimoniaux aussi intéressants que diversifiés, et continue d'être une des principales artères commerciales de la ville. Cette fonction se décline en une multitude d'activités, faisant de la rue Sainte-Catherine le lieu par excellence du commerce et du divertissement.
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Pour plus d'information sur l'histoire
ou l'architecture du secteur,
veuillez consulter les sources suivantes :
- BAnQ, Cartes et plans
- CUM, Architecture militaire (1982)
- CUM, Hôtels et bureaux
- CUM, Magasins
- Ethnotech, Macro-inventaire St-Antoine
- Gratton, Pignon sur rue (1991), 60-89
- Pinard, Montréal, histoire architecture, t.5, pp. 440-452
- Ville de Montréal, évaluation Ville-Marie (http://ville.montreal.qc.ca/portal/page?_pageid=2240,2893649...)
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