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FICHE DU SECTEUR
Rue Sainte-Catherine Ouest (entre Guy et Atwater)
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Les termes
précédés d'un
sont définis au glossaire. |
Nom
du secteur : |
Rue Sainte-Catherine Ouest (entre Guy et Atwater)
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Arrondissement ou ville
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Ville-Marie (Montréal)
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Localisation :
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Plan de localisation
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Cliquez sur l'image,
pour une version agrandie. |
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Rue Sainte-Catherine Ouest angle Lambert-Closse ©Ville de Montréal, 2003
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Rue Sainte-Catherine Ouest angle du Fort ©Ville de Montréal, 2003
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Rue Sainte-Catherine Ouest angle Saint-Mathieu ©Ville de Montréal, 2003
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Un voisinage, son histoire |
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Développement du milieu urbain |
En 1663, les sulpiciens deviennent seigneurs de l'île de Montréal. La seigneurie comprend le domaine des sulpiciens, qu'ils utilisent à leurs fins, ainsi que les exploitations paysannes détenues en censive, c’est-à-dire soumises à une redevance payée aux seigneurs.
Sur leur domaine, implanté sur le flanc sud du mont Royal, les seigneurs exploitent une ferme, des vergers, des vignobles et une carrière de pierres. Ils y implantent une mission pour les amérindiens en 1676. Vers 1684-1686, ils remplacent la palissade entourant la mission par un fort en maçonnerie. Une grande maison occupe le centre du fort et sert de résidence aux missionnaires. Entre 1694 et 1706, les amérindiens quittent progressivement le village de la mission de la montagne pour la mission du Sault-au-Récollet, près de la rivière des Prairies. La grande maison de pierre devient ensuite une résidence de campagne pour les Messieurs de Saint-Sulpice. Les deux tours d’angle sud du fort subsistent encore devant l'actuel Collège de Montréal.
Le secteur à l'étude fait partie du domaine des sulpiciens. Les seigneurs exploitent ces terres à des fins agricoles jusqu'au XIXe siècle.
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Développement du milieu urbain |
Durant cette période, les sulpiciens commencent à morceler leur domaine et à vendre quelques parcelles de terrain.
Le développement urbain suit le plan directeur de l'architecte John Ostell qui propose, en 1842, le prolongement de plusieurs artères vers l'ouest, dont Sainte-Catherine et Sherbrooke, dans un paysage occupé par des vergers.
Vers 1870, quelques résidences isolées, jumelées ou en rangées sont construites le long de la rue Sainte-Catherine Ouest et les rues du Fort, Saint-Marc et Saint-Mathieu sont ouvertes.
Dans les années 1870 et 1880, toutes les rues du secteur sont percées et la construction résidentielle bat son plein. Plusieurs séries de maisons en rangée sont bâties des deux côtés de la rue Sainte-Catherine et l'église méthodiste Douglas est érigée en 1878 à l’intersection de la rue Sainte-Catherine Ouest et la rue Chomedey.
Jusqu'en 1890, l'ensemble du quartier, qu'on désigne alors sous le nom de quartier Saint-Antoine, reste essentiellement résidentiel.
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Développement du milieu urbain |
Durant cette période, le quartier Saint-Antoine se transforme radicalement pour devenir ves 1930 le centre-ville de la métropole du Canada. Dès la fin du XIXe siècle, la rue Sainte-Catherine Ouest perd son caractère résidentiel pour accueillir des activités commerciales puis des bureaux. Des succursales bancaires et des grands magasins sont érigés.
Les grands magasins adoptent des structures portantes en acier, de larges ouvertures vitrées en façade, des revêtements de brique, de métal ou de terre cuite. Les banques présentent une architecture faste exprimant, souvent à travers des styles inspirés du passé comme le néo-classicisme, une image de stabilité, de pérennité et de richesse.
Dans les années 1920, l’architecture fonctionnaliste est de plus en plus populaire, principalement dans la construction d’édifices commerciaux et industriels. Beaucoup plus sobre, elle s’articule sur la base des fonctions qu’elle dessert plutôt que sur les modèles classiques du passé, tout en réduisant l’ornementation à sa plus simple expression.
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Développement du milieu urbain |
En 1930, la rue Sainte-Catherine a déjà considérablement changé de visage. Quelques nouveaux bâtiments sont construits et les anciennes maisons en rangée sont de plus en plus souvent utilisées par des commerces au rez-de-chaussée, alors que les étages supérieurs sont devenus des espaces de bureaux.
La rue Sainte-Catherine devient une des principales artères commerciales de la ville. Cette fonction se décline en une multitude d'activités, faisant de cette rue le lieu par excellence à la fois du commerce et du divertissement.
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Intervention(s)
contemporaine(s)
d'intérêt
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Pour plus d'information sur l'histoire
ou l'architecture du secteur,
veuillez consulter les sources suivantes :
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