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FICHE DU SECTEUR
Secteur Lincoln (Saint-Marc et De Maisonneuve Ouest)

Identification  
Les termes précédés d'un sont définis au glossaire.
 Nom du secteur :

Secteur Lincoln (Saint-Marc et De Maisonneuve Ouest)

Arrondissement ou ville :

Ville-Marie (Montréal)

Localisation :

Plan de localisation Plan de localisation

Plusieurs rues de ce secteur sont bordées de résidences contiguës de deux étages et d'immeubles de rapport de quatre étages. La plupart de ces bâtiments sont construits entre 1890 et 1929 et la qualité architecturale de certaines réalisations est remarquable. Des tours d'habitation plus récentes occupent aussi ce coin du centre-ville.
Cliquez sur l'image, pour une version agrandie.
 
Rue Lincoln, vers l'ouest
©Ville de Montréal, 2006
 
Rue Saint-Marc, à l'angle du boulevard De Maisonneuve Ouest
©Ville de Montréal, 2006
 
Rue Lincoln, vers l'ouest
©Ville de Montréal, 2006
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Un voisinage, son histoire  
 

1663-1841

   
Développement du milieu urbain

En 1663, les sulpiciens deviennent seigneurs de l'île de Montréal et planifient le développement du territoire pour l'ouvrir à la colonisation. À l'extérieur de la ville naissante, le territoire est divisé en concessions, défriché et consacré à l'agriculture. Dès 1675, un sentier relie la ville au fort de la Montagne, situé sur le flanc sud du mont Royal. Ce fort fait partie du domaine des sulpiciens qui y exploitent une ferme, des vergers, des vignobles et une carrière de pierre. Le secteur fait partie des terres de ce domaine agricole.

Le fort de la Montagne sert de mission amérindienne jusqu'à ce que celle-ci quitte le site, entre 1694 et 1706, pour s’établir au Sault-au-Récollet. Par la suite, le fort devient un lieu de repos pour les sulpiciens. Vers 1840, l'expansion progressive de la ville vers l'ouest incite les sulpiciens à morceler leur domaine et à vendre des parties de leurs terrains.

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1842-1889

   
Développement du milieu urbain

En 1842, l'architecte John Ostell, arpenteur de la Ville de Montréal, est responsable de l’élaboration d'un plan directeur qui oriente le développement urbain de la ville vers le nord-ouest et vers les terrains faisant partie de l’ancien domaine des sulpiciens.

Le prolongement des rues Sainte-Catherine et Sherbrooke permet le développement urbain du secteur. En 1870, les rues du Fort, Saint-Marc et Saint-Mathieu sont ouvertes. Vers 1880, les rues Chomedey et Lambert-Closse (autrefois Closse) sont percées et le boulevard De Maisonneuve Ouest (anciennement la rue Saint-Luc) est prolongé à l'ouest de la rue Saint-Marc. On commence alors à ériger quelques maisons sur les nouveaux lotissements.

Architecture

Maison isolée (bâtiment modifié pour accueillir un nouvel usage)
 
École
  
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1890-1945

   
Développement du milieu urbain

À partir de 1890, plusieurs maisons en rangée sont construites dans le secteur. Vers 1910, on érige des immeubles de rapport qui seront habités par des familles aisées. Les logements sont pourvus d'une lumière naturelle abondante et d'équipements sanitaires modernes. À la fin de cette période, la plupart des lots du secteur sont construits.

Architecture

Maison en rangée
 
Immeuble de rapport
 
Immeuble de rapport

Caserne de pompiers
    
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1946 à aujourd'hui

   
Développement du milieu urbain

Après la Seconde Guerre mondiale, le paysage urbain du secteur se transforme peu à peu. Pendant les années 1960, plusieurs voies de circulation principales du centre-ville sont élargies. Lors de la construction du métro, le boulevard De Maisonneuve Ouest est élargi vers le nord, dans sa portion à l'est de la rue Guy. La station Guy-Concordia est ouverte à l’angle de la rue Guy en 1966, à l'endroit où s'installera l'université Concordia, créée en août 1974 par la fusion du Collège Loyola et du College Sir-George-Williams. En 1976, l'espace triangulaire qui subsiste à l'angle de la rue Guy et du boulevard De Maisonneuve Ouest est aménagé en place publique. La place est nommée en mémoire de Normand Béthune (1890-1939), spécialiste en chirurgie thoracique à Montréal, reconnu mondialement pour son traitement des patients atteints de tuberculose.

Des tours d'habitation et des tours de bureaux remplacent progressivement les bâtiments résidentiels de petit gabarit du secteur mais depuis une vingtaine d'années, la restauration de nombreux bâtiments d’intérêt patrimonial, telles les maisons en rangée William D.-Stroud, contribue à la mise en valeur de ce secteur exceptionnel de Montréal.

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Bibliographie  
 

Pour plus d'information sur l'histoire ou l'architecture du secteur,
veuillez consulter les sources suivantes :

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Données mises à jour le 4 juin 2007