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FICHE DU SECTEUR
Côte-Saint-Antoine et de Vendôme
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Les termes
précédés d'un
sont définis au glossaire. |
Nom
du secteur : |
Côte-Saint-Antoine et de Vendôme
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Arrondissement ou ville
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Côte-des-Neiges—Notre-Dame-de-Grâce (Montréal)
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Localisation :
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Plan de localisation
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Ce segment du chemin de la Côte-Saint-Antoine est principalement bordé de maisons isolées ou jumelées en brique. Les arbres, quelques-uns centenaires, font partie des attraits de cet ensemble urbain. Deux anciennes maisons rurales se trouvent dans le secteur, à proximité de l'avenue de Vendôme. On y trouve également deux grandes résidences victoriennes situées de part et d'autre de l'avenue Northcliffe.
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Chemin de la Côte-Saint-Antoine, vers l'est ©Ville de Montréal, 2006
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Chemin de la Côte-Saint-Antoine, vers l'est ©Ville de Montréal, 2006
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Les maisons typiques du chemin de la Côte-Saint-Antoine ©Ville de Montréal, 2006
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Un voisinage, son histoire |
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Développement du milieu urbain |
En 1663, les sulpiciens deviennent seigneurs de l'île de Montréal et planifient le développement du territoire pour l'ouvrir à la colonisation. Ils divisent l'île en côtes, un ensemble de terres comptant une série de concessions. Ces dernières sont des bandes parallèles étroites et profondes destinées à l’agriculture. D'abord riveraines, les côtes sont ensuite établies à l'intérieur de l'île.
En 1666, des terres sur le flanc sud-ouest du mont Royal sont concédées au maçon Jean Descaris, un des premiers colons de Montréal arrivé en 1654. On y accède par le chemin de la côte Saint-Antoine. En 1698, Jean Descaris lègue à son fils Michel une part de sa propriété, qui se trouve dans le secteur, sur laquelle ce dernier construit sa maison.
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Développement du milieu urbain |
En 1851, les sulpiciens font construire l'église Notre-Dame-de-Toute-Grâce directement à l'ouest du secteur. Elle dessert la population d'agriculteurs avoisinante. Ces derniers exploitent, entre autres, des vergers et cultivent des melons. En 1861, le chemin de la côte Saint-Antoine mène au village de Notre-Dame-de-Grâce qui se développe autour de la nouvelle église. En 1869, une seconde maison est construite par Joseph Décary à l'arrière de la maison ancestrale.
En 1879, une barrière à péage située à proximité des maisons des Décary, permet de financer les travaux d'entretien de la voie effectués par la famille Décary et par la famille Hurtubise, propriétaire des terres à l'est de celles des Décary. Vers 1885, le cultivateur Benjamin Décary bâtit sa maison le long du chemin, sur une terre qu'il a hérité de son père, Jérôme Décary, un autre descendant direct de Jean Décaris.
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Développement du milieu urbain |
En 1906, le village de Notre-Dame-de-Grâce est incorporé en municipalité de ville. En 1908, le tramway de la "Montreal Park & Island" dessert le territoire et favorise son urbanisation. Cependant, les coûts relatifs à l'implantation des infrastructures nécessaires (acqueduc, égouts, etc.) incitent son annexion à Montréal en 1910. Le développement résidentiel prend alors son essor. Les terres du secteur sont progressivement subdivisées jusqu'aux années 1930. De nouvelles maisons sont insérées entre les maisons anciennes du chemin de la Côte-Saint-Antoine.
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Pour plus d'information sur l'histoire
ou l'architecture du secteur,
veuillez consulter les sources suivantes :
- BAnQ, Cartes et plans
- CUM, Architecture rurale (1986), pp.132-136
- CUM, Résidences, p.138 et p.191
- Gratton, Pignon sur rue (1991), pp. 224-247
- Patri-Arch, Connaissance du mont Royal (2003), aire 6
- Pinard, Montréal, histoire architecture, Tome 6, pp. 288-295
- Ville de Montréal, évaluation CDN-NDG (2005) (http://ville.montreal.qc.ca/portal/page?_pageid=2240,2893649...)
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