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FICHE DU SECTEUR
Avenue du Mont-Royal (entre Saint-Urbain et Frontenac)

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Les termes précédés d'un sont définis au glossaire.
 Nom du secteur :

Avenue du Mont-Royal (entre Saint-Urbain et Frontenac)

Arrondissement ou ville :

Le Plateau-Mont-Royal (Montréal)

Localisation :

Plan de localisation Plan de localisation

L’avenue du Mont-Royal est une artère animée caractérisée par une grande diversité architecturale au niveau des types, des styles et des matériaux utilisés. On y retrouve surtout des bâtiments de trois étages à vocations commerciale et résidentielle alignés sur le trottoir, ainsi que quelques édifices institutionnels. Le tronçon à l’ouest de l’avenue Henri-Julien est le plus ancien, ce qui se traduit par une architecture aux formes et gabarits variés. Dans sa partie est, cette voie de communication est davantage homogène en raison d’un développement plus récent. À chacune de ses extrémités, cette avenue offre des percées visuelles sur le mont Royal et sur la tour inclinée du stade olympique.
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Avenue du Mont-Royal Est, côté nord, vers l’ouest
©Ville de Montréal, 2006
 
Avenue du Mont-Royal Est, côté nord, vers l’est
©Ville de Montréal, 2006
 
Avenue du Mont-Royal Est, vers l’est
©Ville de Montréal, 2006
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Un voisinage, son histoire  
 

1663-1845

   
Développement du milieu urbain

La ville de Montréal, alors appelée Ville-Marie, est fondée en 1642 par Paul Chomedey de Maisonneuve (1612-1676) et Jeanne Mance (1606-1673). En 1663, le roi de France accorde la seigneurie de l'île de Montréal au Séminaire de Saint-Sulpice à Paris. En tant que seigneurs de Montréal, les sulpiciens planifient le développement du territoire pour l'ouvrir à la colonisation. À l'extérieur de la ville fortifiée, le territoire est progressivement concédé, défriché et consacré à l'agriculture.

Durant la seconde moitié du XVIIIe siècle, l’activité de la tannerie, qui consiste au traitement des peaux brutes pour en faire du cuir, connaît un essor dans le secteur. De ce fait, plusieurs familles s’installent sur l’avenue du Mont-Royal (anciennement chemin des Tanneries) à proximité de la tannerie des Bélair. C’est à partir de ce petit noyau d’habitations, aux abords de l’actuelle avenue Henri-Julien, que débute un chemin sinueux qui rejoint les carrières de pierre calcaire situées plus au nord. Ces activités industrielles demeurent toutefois restreintes. Le territoire est peu habité et demeure essentiellement agricole jusqu’au milieu au XIXe siècle. L’avenue du Mont-Royal n’existe alors qu’entre les avenues du Parc et Henri-Julien actuelles.

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1846-1883

   
Développement du milieu urbain

Avec le développement de la ville, l’activité des carrières s’intensifie et donne naissance, en 1846, à la municipalité de village de Côte-Saint-Louis. En 1861, la section sud de ce territoire se détache pour former le village de Saint-Jean-Baptiste et l’avenue du Mont-Royal constitue la limite entre les deux villages. Ce territoire se peuple rapidement grâce à la venue, en 1864, du tramway hippomobile de la rue Saint-Laurent, qui permet un lien aisé avec la ville. En 1872, on dénombre 5 000 habitants au village de Saint-Jean-Baptiste et 2 000 au village de Côte-Saint-Louis, majoritairement des ouvriers et des carriers.

En 1889, on retrouve encore peu d’habitations sur l’avenue du Mont-Royal, mais la plupart des maisons possèdent déjà une vocation commerciale. On y trouve notamment deux laitiers, un cordonnier et un charretier.

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1884-1944

   
Développement du milieu urbain

L’urbanisation du secteur s’accélère à partir de 1884, alors que le territoire de Saint-Jean-Baptiste acquiert le statut de ville et est annexé à Montréal en 1886. Côte-Saint-Louis, pour sa part, devient ville en 1890 et est annexée à Montréal en 1893. Durant cette période, on procède à l’ouverture de nouvelles rues et à l’installation d’infrastructures municipales, telles que aqueduc, égout et parcs. Le prolongement de l’avenue du Mont-Royal et le lotissement du secteur à l’est de l’avenue Henri-Julien s’effectuent à cette même époque. Outre quelques édifices institutionnels, la majorité des bâtiments sont des résidences comportant des locaux commerciaux au rez-de-chaussée, implantés en bordure de la rue. Le développement de l’avenue du Mont-Royal à l’est de la rue Papineau est quant à lui plus tardif et est lié à l’histoire du village de De Lorimier, érigé en municipalité en 1895 et annexé à Montréal en 1909.

À l’aube de la Première Guerre mondiale, l’avenue du Mont-Royal est presque entièrement construite. Elle connaît, jusqu’au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, une intense activité commerciale.

Architecture

École (bâtiment modifié pour accueillir un nouvel usage)
 
Édifice religieux
 
Édifice d'administration publique

Bâtiment commercial et résidentiel
 
Hôpital ou clinique
  
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1945 à aujourd'hui

   
Développement du milieu urbain

À partir de 1945, les transformations se réalisent ponctuellement dans le secteur et visent principalement la rénovation ou la transformation des bâtiments. Dans les années 1950 et 1960, on procède à divers travaux de voirie afin d’améliorer la fluidité de la circulation automobile dans le quartier. L’inauguration, en 1966, de la station de métro Mont-Royal améliore l’accès et l’achalandage du secteur.

Depuis 1990, plusieurs actions de revitalisation sur l’avenue du Mont-Royal ont été réalisées. Cela a permis la rénovation de nombreux commerces, ainsi que l’aménagement de la place Gérald-Godin près de la station de métro. La diversité architecturale, urbaine et commerciale de l’avenue lui confère un caractère informel et décontracté.

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Bibliographie  
 

Pour plus d'information sur l'histoire ou l'architecture du secteur,
veuillez consulter les sources suivantes :

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Données mises à jour le 18 mai 2012