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Façade sud ©Ville de Montréal, 2007
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Façade sud ©Ville de Montréal, 2006
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Annexe arrière ©Ville de Montréal, 2006
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Les termes
précédés d'un
sont définis au glossaire. |
Nom du bâtiment : |
Maison Thomas-Brunet
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Adresse civique : |
- 187, chemin du Cap-Saint-Jacques
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Arrondissement ou ville
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Pierrefonds-Roxboro (Montréal)
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Ensemble : |
Fait partie de : Parc régional du Cap-Saint-Jacques
comprenant aussi
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Secteur d'intérêt patrimonial
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Cap Saint-Jacques
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Localisation
: |
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Date de construction initiale : |
1834
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Nom du concepteur de la
construction initiale : |
- Charles Brunet
(maître-maçon) Né dans la paroisse de Sainte-Geneviève, Charles Brunet (1794-1859) exerce à la fois le métier de cultivateur et de maçon. Au cours de sa carrière, Charles Brunet a érigé de nombreuses maisons en pierre, pour la plupart située dans l’ouest de l’île, dont plusieurs avec des murs-pignons découverts comme la maison Thomas-Brunet. On lui attribue la construction d’au moins 18 maisons entre 1821 et 1839, parmi lesquelles 11 subsistent toujours.
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Nom du propriétaire constructeur
: |
- Thomas Brunet (cultivateur)
(propriétaire de 1834 à 1858) En 1828, Thomas Brunet (1798-1872), cultivateur et propriétaire d’une terre au cap Saint-Jacques, et son épouse Marguerite Poudrette hérite d’une partie de la terre voisine appartenant aux parents de cette dernière. Quelques années plus tard, le couple fait appel au service du maçon Charles Brunet pour la construction d’une grande maison en pierre sur leur propriété. En 1858, Thomas Brunet et Marguerite Poudrette cède par acte de donation la maison et une partie de leur terre à leur fils Théophile en se réservant notamment la moitié nord-est de la maison. Thomas Brunet décède en 1872 à l’âge de 74 ans.
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Typologie d'origine : |
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Évolution du bâtiment La maison Thomas-Brunet est érigée en 1834 par le maçon Charles Brunet pour Thomas Brunet, un cultivateur prospère possédant quelques lots dans la partie nord du cap. Elle est acquise par le manufacturier James Baumann Peck en 1919 qui en fait sa résidence secondaire. Celui-ci continue à exploiter la terre à la manière d’un «gentleman farmer», les principales activités de la ferme étant la culture maraîchère, des petits fruits et l’horticulture. En 1928, la maison est agrandie à l’arrière selon les plans de l’architecte Hugh Adderly Peck, le frère du propriétaire. La propriété est achetée à la fin des années 1960 par les religieuses des Saints-Noms-de-Jésus-et-de-Marie. Celles-ci possèdent alors la presque totalité du cap Saint-Jacques. Propriété de la Communauté urbaine de Montréal de 1980 à 2001 puis de la Ville de Montréal à la suite des fusions municipales en 2002, elle est en partie louée pour des événements et occupée par des espaces de bureaux.
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Autres occupants marquants
Propriétaires : |
- James Baumann Peck (manufacturier)
(propriétaire de 1919 à 1955) Fils de James Henry Peck, co-directeur de la clouterie Peck Rolling Mills Limited fondée en 1849, James Baumann Peck est un manufacturier montréalais prospère. En 1919, il acquiert la maison Thomas-Brunet pour en faire sa résidence secondaire qu’il habite avec sa femme Muriel Adelaide Hoodless durant l’été et les fins de semaine. En 1928, il fait agrandir la maison selon les plans conçus par son frère architecte, Hugh Adderly Peck. James Baumann Peck demeure propriétaire de la maison jusqu’à son décès en 1955.
- Les Soeurs des Saints-Noms-de-Jésus-et-de-Marie
(propriétaire de 1968 à 1980) Fondée en 1843 à Longueuil, la congrégation des Sœurs des Saints-Noms-de-Jésus-et-de-Marie, la première congrégation enseignante d’origine canadienne, se dédie à l’enseignement des enfants et des jeunes filles. Leur maison mère (aujourd’hui propriété de l’Université de Montréal), est érigée en 1924 à Outremont, sur le flanc nord du mont Royal. Les sœurs font l’acquisition de la presque totalité des terres du cap Saint-Jacques à la fin des années 1960 et occupent jusqu’en 1984 la maison Thomas-Brunet qui devient un généralat pour l’administration de la communauté.
- Communauté urbaine de Montréal
(propriétaire de 1980 au 2001-12-31) Créée en 1970, la Communauté urbaine de Montréal, regroupe toutes les municipalités de l’île. Fournisseur de services à caractère régional, elle exerce diverses compétences dans de nombreux domaines, comme la police et le transport en commun. Entre 1970 et 1992, la CUM se porte acquéreur de plusieurs terrains afin de créer des grands parcs régionaux.
- Ville de Montréal
(propriétaire du 2002-01-01 à aujourd'hui) À la suite des fusions municipales et la réorganisation administrative de 2002, les bâtiments implantés dans les parcs régionaux appartenant à la CUM deviennent propriétés de la Ville de Montréal.
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Transformations majeures :
(dernière mise à jour
le 19 janvier 2011 ) |
- Travaux 1
Date des travaux : vers 1919 Modification à la volumétrie horizontale du bâtiment.
Construction d’un solarium contre le mur-pignon ouest de la maison.
- Travaux 2
Date des travaux : 1928 Modification à la volumétrie horizontale du bâtiment.
Construction d’une grande adjonction à l’arrière de l’ancienne maison et modification de l’aménagement intérieur de la partie d’origine.
Concepteur de la transformation :
Hugh Adderly Peck (architecte)
- Travaux 3
Date des travaux : 1969-1980 Modification à la volumétrie horizontale du bâtiment.
Transformation majeure de la façade.
Restauration ou recyclage du bâtiment.
Ajout de chambres à l’étage et d’une chapelle dans la tour. Changement de vocation (généralat pour l’administration de la communauté).
Construction d’une annexe (vestiaire) contre le mur-pignon est de la partie d’origine.
Modification de l’ouverture centrale de la façade principale et installation d’une fenêtre de style «bay window».
- Travaux 4
Date des travaux : 2008 Fin des travaux : 2010 Restauration ou recyclage du bâtiment.
Réfection de la maçonnerie. Restauration et remplacement des fenêtres. Réparation de la toiture en ardoise. Réaménagement intérieur et mise aux normes. Installation d'un système de géothermie pour le chauffage et la climatisation. Remplacement du système d'alimentation électrique et de plomberie. Installation d'un réseau de gicleurs et d'alarme-incendie.
Concepteur de la transformation :
CARDIN + RAMIREZ ARCHITECTES (Architectes -- Concepteurs)
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La partie d’origine de la maison est l’œuvre de Charles Brunet (1794-1859) qui exerce à la fois le métier de cultivateur et de maçon et réalise plusieurs maisons en pierre dans l’ouest de l’île de Montréal et sur l’île Bizard. Les murs de la partie d’origine sont en moellons massifs, rehaussés par rapport au toit à la manière de murs coupe-feu et munis de cheminées doubles (une cheminée fonctionnelle et une fausse). Les parties exhaussées des murs-pignons sont soutenues par des corbeaux en pierre taillée et la poutre faîtière du toit est ancrée aux murs-pignons à l’aide de esses en fer. Deux annexes possédant une toiture à deux versants, soit un solarium construit vers 1919 (côté est) et un vestibule construit vers 1969 (côté est), sont situées de part et d’autre de la maison. Une vaste adjonction se déployant vers le nord et l’est est érigée en 1928 à l’arrière du carré d’origine selon les plans de l’architecte Hugh Adderly Peck. L’architecture des volumes principaux de l’adjonction rappelle celle de l’ancienne maison et celle des tourelles est inspirée du style château.
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Le bàtiment est protégé en vertu de la Loi sur le patrimoine culturel, en vigueur depuis le 19 octobre 2012, par le statut suivant :Le bâtiment est identifié aux documents d'évaluation du patrimoine urbain dans la catégorie suivantes :Le bâtiment est identifié aux inventaires patrimoniaux dans la catégorie suivante :
(inventaire municipal) |
Bibliographie sur l'immeuble |
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Pour plus d'information sur l'histoire
ou l'architecture du bâtiment,
veuillez consulter les sources suivantes :
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Numéros de référence |
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Bâtiment
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9999-02-0013-01
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Propriété
: |
9999-02-0013
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