|
|
|
Cliquez sur l'image,
pour une version agrandie. |
|
Couvent des Soeurs Grises ©Ville de Montréal, 2002
|
|
|
Couvent des Soeurs Grises (arrière) ©Ville de Montréal, 2002
|
|
|
Couvent des Soeurs Grises (aile sud-est et croix) ©Ville de Montréal, 2002
|
|
Les termes
précédés d'un
sont définis au glossaire. |
Nom du bâtiment : |
Couvent des Soeurs Grises
|
Autres appellations : |
- Maison mère des Soeurs Grises
- Hôpital général des Soeurs Grises
|
Adresses civiques : |
- 1190-1200, rue Guy
- 1175-1187, rue Saint-Mathieu
(façade secondaire)
|
Arrondissement ou ville
: |
Ville-Marie (Montréal)
|
Ensemble : |
Fait partie de : Ensemble conventuel des Soeurs Grises
comprenant aussi
|
Secteur d'intérêt patrimonial
: |
Couvent des Soeurs Grises
|
Localisation
: |
|
|
|
|
|
|
|
Évolution du bâtiment En 1861, les Sœurs Grises font l’acquisition du terrain constitué d’une partie du domaine des sulpiciens et des terres de James Mullins. Le faubourg Saint-Antoine était alors en développement, mais néanmoins encore suffisamment paisible pour y établir un hôpital.
Le plan de l’architecte Victor Bourgeau, qui est choisi pour réaliser le bâtiment, est ambitieux. Il prévoit un bâtiment en forme de H doté d’une chapelle en son centre. La section du côté est doit abriter la communauté et la section ouest les vieillards, infirmes et orphelins.
La partie réservée à la communauté est complétée telle que prévue et, en 1871, les sœurs grises quittent leur couvent du Vieux-Montréal pour venir s’y établir. Malheureusement, le reste du projet n’est pas achevé. L’aile arrière du côté ouest est toujours manquante mais, au fil du temps, des constructions subséquentes rétabliront une certaine symétrie en façade.
Le bâtiment construit par Victor Bourgeau le long de l’actuelle rue Guy n’a pas subi de modifications majeures si ce n’est des additions à l’arrière pour loger la chambre des bouilloires et des cuisines.
|
|
|
|
|
Le plan original en forme de H imaginé par Victor Bourgeau est conforme à la tradition constructive des sulpiciens qui date du XVIIe siècle. Il respecte la tradition classique en se déployant de façon symétrique autour de la chapelle et fait la ségrégation des fonctions. C’est un plan fonctionnel et flexible parfaitement adapté aux besoins de la communauté.
L’ensemble est revêtu de pierre grise de Montréal, bosselée sur les surfaces et taillée aux angles et autour des ouvertures. Le toit, percé de nombreuses lucarnes à pignons, est recouvert de tôle à baguette. Seuls quelques détails ornementaux viennent ponctuer les surfaces pour marquer la nouveauté, notamment les fenêtres trilobées.
L’ampleur du domaine conventuel est aujourd’hui plus contrastante que jamais avec la densité du centre-ville et révèle l’importance du rôle social que jouaient autrefois les institutions religieuses. Le domaine occupe encore la quasi-totalité d’un îlot s’adossant aux commerces de la rue Sainte-Catherine et forme un précieux écrin d’espace et de verdure.
|
|
Le bàtiment est protégé en vertu de la Loi sur le patrimoine culturel, en vigueur depuis le 19 octobre 2012, par les statuts suivants :- Situé dans l'ensemble d'immeubles patrimoniaux de la Maison mère des Soeurs-Grises-de-Montréal (classé) (2012-10-19).
Anciennement un site historique classé (1976-01-29) (juridiction provinciale)
- Situé dans l'aire de protection de la Chapelle de l'Invention-de-la-Sainte-Croix depuis le 1975-06-24 (juridiction provinciale)
Le bâtiment est identifié aux documents d'évaluation du patrimoine urbain dans les catégories suivantes : |
Bibliographie sur l'immeuble |
|
Pour plus d'information sur l'histoire
ou l'architecture du bâtiment,
veuillez consulter les sources suivantes :
- BAnQ, Cartes et plans
- Bourque, Ensembles conventuels (2002)
- CBC, Chemins de la mémoire (1990-99), vol. 2, p. 113-116
- CUM, Couvents, 94-101
- Ethnotech, Macro-inventaire St-Antoine
- Gratton, Pignon sur rue (1991), 73
- Marsan, Montréal en évolution (1994), 200-201
|
Numéros de référence |
|
Bâtiment
: |
9839-70-5375-01
|
Propriété
: |
9839-70-5375
|
|