Les termes
précédés d'un
sont définis au glossaire. |
Nom du bâtiment : |
Espaces intérieurs du Grand-Séminaire-de-Montréal.
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Autre appellation : |
- Grand escalier central, chapelle des employés et réserve
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Adresse civique : |
- 2065, rue Sherbrooke Ouest
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Arrondissement ou ville
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Ville-Marie (Montréal)
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Ensemble : |
Fait partie de : Ensemble du Grand Séminaire de Montréal
comprenant aussi - Tours du fort des Messieurs de Saint-Sulpice, 2065, rue Sherbrooke Ouest
- Ermitage, 1931, rue Sherbrooke Ouest
- Résidence des soeurs de la Sainte-Famille, 1931, rue Sherbrooke Ouest
- Collège de Montréal, 1931, rue Sherbrooke Ouest
- Grand Séminaire de Montréal, 2065, rue Sherbrooke Ouest
- Résidence des employés du Collège de Montréal, 3576, chemin de la Côte-des-Neiges
- Chaufferie du Collège de Montréal, 1931, rue Sherbrooke Ouest
- Bassin du Grand Séminaire de Montréal, 2065, rue Sherbrooke Ouest
- Aile ouest du Grand Séminaire, 2065, rue Sherbrooke Ouest
- Aile du Centenaire du Grand Séminaire, 2065, rue Sherbrooke Ouest
- Bâtiment secondaire du Grand Séminaire, 2121, rue Sherbrooke Ouest
- Chapelle du Grand Séminaire de Montréal, 2065, rue Sherbrooke Ouest
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Secteur d'intérêt patrimonial
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Fort de la Montagne
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Date de construction initiale : |
1855-1857
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Nom du concepteur de la
construction initiale : |
- John Ostell
(Architecte -- Concepteur) Né à Londres, John Ostell (1813-1892) s'établit à Montréal en 1834 après avoir reçu une formation d’architecte et d’arpenteur en Angleterre. Dès son arrivée à Montréal, il mène de front ces deux métiers pour devenir, d’une part, l’arpenteur des sulpiciens et, d’autre part, l’un des architectes les plus importants de Montréal durant les années 1836-1856. Outre le Grand Séminaire, il conçoit un grand nombre d’édifices montréalais comme la maison des douanes de la place Royale, 150 Saint-Paul Ouest (1836-1838) et l’immeuble de la faculté des arts du McGill College, 805 Sherbrooke Ouest (1839-1843). Durant la seconde partie de sa vie active, il délaisse l’architecture et devient un homme d’affaires prospère.
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Nom du propriétaire constructeur
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- Compagnie des Prêtres de Saint-sulpice
(propriétaire de 1663 à aujourd'hui) La Compagnie des prêtres de Saint-Sulpice est créée en France en 1641. À l’origine, la vocation des sulpiciens est principalement orientée vers la formation des prêtres par la mise sur pied de séminaires. Le sulpicien Jean-Jacques Olier, étroitement lié à l’histoire de Montréal malgré qu’il n’ait jamais foulé le sol de la Nouvelle-France, est l’un des fondateurs de la Société de Notre-Dame de Montréal. Celle-ci est à l’origine de la fondation de Ville-Marie en 1642. La paroisse de Notre-Dame est desservie par les sulpiciens à partir de 1657, qui deviennent ensuite propriétaires de la seigneurie de l’île de Montréal en 1663. Leur statut de seigneurs permet aux sulpiciens d’être actifs dans le développement de l’île de Montréal en construisant notamment des infrastructures routières et des moulins. C’est à la demande de monseigneur Ignace Bourget, en 1840, que les sulpiciens renouent avec leur vocation d’origine en acceptant la responsabilité de la formation des futurs prêtres du diocèse de Montréal.
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Typologie d'origine : |
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Évolution du bâtiment Les sulpiciens occupent ce site dès 1676. D'abord simple mission vouée à l’évangélisation des Amérindiens, elle deviendra à partir de 1685 un ensemble architectural englobant un ouvrage défensif avec courtines et tours, ainsi que des habitations, une chapelle et des installations agricoles. La mission amérindienne quitte le site en 1692 pour s’établir au Sault-au-Récollet. Dès lors, le fort des Messieurs de Saint-Sulpice devient un lieu de repos pour les sulpiciens.
Grâce à l’entente conclue en 1840 entre l’évêque du diocèse de Montréal, monseigneur Ignace Bourget, et les sulpiciens, ces derniers obtiennent la responsabilité de la formation des futurs prêtres du diocèse. Les séminaristes sont accueillis dans un nouvel édifice érigé en 1854 d’après les plans de John Ostell, dans l’enceinte démantelée de l’ancien fort des sulpiciens, dont seulement deux tours subsistent encore aujourd'hui.
En 1875, on procède au prolongement du corps principal du séminaire vers l’ouest par la construction d’une nouvelle aile, et on modifie le profil de la toiture en adoptant le toit à la Mansart. Ces modifications sont effectuées selon les plans de l’architecte Henri-Maurice Perrault. L’aile ouest est de nouveau prolongée en 1900. En 1903, l’ancienne chapelle des séminaristes de 1864 est remplacée par une nouvelle chapelle plus spacieuse, dessinée par les architectes Marchand et Haskell. Une nouvelle aile, nommée l’aile du Centenaire, est construite à l’arrière du séminaire en 1940.
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Transformations majeures :
(dernière mise à jour
le 6 décembre 2016 ) |
- Travaux 1
Date des travaux : 1904 Fin des travaux : 1907 Reconstruction partielle ou totale du bâtiment.
C'est au cours d'une importante campagne de travaux menée par les architectes Jean-Omer Marchand et Samuel Stevens Haskell que la réserve de la bibliothèque est aménagée
Concepteur de la transformation :
Marchand et Haskell (Architectes)
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Les espaces intérieurs du Grand Séminaire présentent un intérêt patrimonial en raison du grand escalier central, de la chapelle des employés et de la réserve de la bibliothèque. Le grand escalier à volées divergentes en bois a peu d’équivalents au Québec. Il se distingue par sa monumentalité, sa cage ouverte sur cinq étages et la qualité de sa facture. La chapelle des employés, aménagée au sous-sol du corps central du séminaire, est dotée d’un décor peint inspiré des catacombes romaines, ce qui est inusité dans l’architecture religieuse québécoise. Ce décor est l’œuvre du sulpicien Pierre Dupaigne. La réserve de la bibliothèque est aménagée sur cinq niveaux. À l’origine, les trois niveaux inférieurs étaient utilisés par le Grand Séminaire et les deux niveaux supérieurs, par le Collège de Montréal. La structure suspendue des rayonnages de planchers, en acier, constituait une nouveauté technologique au moment de sa construction en 1907.
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Le bàtiment est protégé en vertu de la Loi sur le patrimoine culturel, en vigueur depuis le 19 octobre 2012, par les statuts suivants :- Situé dans le site patrimonial du Domaine des Messieurs de Saint-Sulpice (classé) (2012-10-19).
Anciennement un site historique classé (1982-05-26) (juridiction provinciale)
- Situé dans l'aire de protection des Tours du Fort-des-Messieurs de Saint-Sulpice depuis le 1975-05-12 (juridiction provinciale)
Le bâtiment est identifié aux documents d'évaluation du patrimoine urbain dans la catégorie suivantes : |
Numéros de référence |
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Bâtiment
: |
9839-12-6740-13
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Propriété
: |
9839-12-6740
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